Reportage

Jera on Air 2024 - Jour 3 : Le mystère des bagages perdus et le retour de l'orage

Ysselsteyn (Jera on Air), le 29-06-2024

Mardi 24 septembre 2024



Alors qu’à l’accoutumé, je me serais levé en pensant déjà à remballer toutes mes affaires, j’aborde cette troisième journée du Jera avec beaucoup de joie et d’enthousiasme car je sais que le festival est encore loin d’être fini (notamment avec l’ajout d’un quatrième jour). Néanmoins, ma joie va être quelque peu perturbée ce matin car j’apprends, devant un bon petit déjeuner, qu’il y a quelques changements au niveau de l’affiche. En effet, Annisokay
Annisokay


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, qui devait ouvrir l’Eagle Stage, est forcé de repousser sa prestation au lendemain car ils ont perdu leur matos à l’aéroport (je vous spoile déjà mais ce ne seront pas les seuls aujourd’hui). Du coup, Another Now
Another Now


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, qui ouvrait la Vulture Stage, est décalé à l’horaire des Allemands. Sachant que je comptais commencer mon samedi par ces deux groupes, mon planning est un peu chamboulé. Je ne sais pas si ce petit imprévu était prémonitoire mais en tout cas, ça sera loin d’être la dernière situation rocambolesque de la journée. Bref, m’étant mis comme objectif d’assister au plus de concerts possibles, je décide alors de débuter ce samedi spécial Metalcore par l’unique formation qui joue à 12h et que je ne connais pas : Changing Tides
Changing Tides


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.

Changing Tides – Buzzard Stage | (12h00 – 12h30) :



Contrairement aux autres jours du festival, je vais passer beaucoup de temps sur la Buzzard Stage aujourd’hui et ça commence donc par les gagnants du tremplin, à savoir les Néerlandais de Changing Tides
Changing Tides


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. Exécutant un Deathcore / Metalcore puissant et violent, le groupe a, en tout cas, mis les petits plats dans les grands pour marquer le coup. C’est sûr que ce n’est pas tous les jours qu’ils ont la chance de pouvoir jouer sur une scène aussi importante. Ne connaissant rien de leur courte discographie, j’avoue que je n’en attendais pas grand-chose et même pire, je partais médisant en pensant que ça allait être du vu et revu. Et bien, il faut reconnaître quand on a tort et là clairement, je vais être surpris ! Bien que les compositions soient loin de révolutionner le genre, elles ont le mérite d’avoir une efficacité monstre, notamment grâce à des breakdowns balancés comme des parpaings et qui font un ravage dans le pit.

Afin justement d’ajouter un peu de fun dans la fosse, les musiciens vont apporter des boudins de piscine qui vont être utilisés sans la moindre hésitation. Même si le chapiteau est loin d’être rempli, ça n’empêche pas Changing Tides
Changing Tides


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d’être hyper content d’être là. Toujours dans cet esprit de fête, la formation va inviter sur scène des membres de Torn From Oblivion et Deeproot (des groupes de Deathcore néerlandais) pour taper quelques vocalises. Comme si ça n’était pas déjà assez, nous allons avoir droit à un nouveau morceau nommé « Louder Than Words » qui est filmé afin d’en faire un clip (qui est sorti depuis). En seulement 30 minutes, la formation a montré à tout le monde de quoi elle était capable et elle m’a conforté à l’idée que j’ai bien fait de venir si tôt. Chapeau les gars !

Another Now – Eagle Stage | (12h30 – 13h00) :



Il y a 5 ans maintenant, Another Now
Another Now


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remportait le tremplin du Jera afin d’avoir une place sur l’affiche. Je me rappelle avoir été les voir en ouverture de l’Eagle Stage et j’avais trouvé que les chansons manquaient encore un peu de maturité. Depuis lors, les Néerlandais ont sorti plusieurs albums et ont bien peaufiné leur Metalcore Progressif. Cette année encore, c’est sur la scène principale qu’on peut les retrouver et à mon grand étonnement, les musiciens ont l’air plutôt à l’aise et n’hésitent pas à combler tout l’espace. Même si le public est encore loin d’être présent en nombre, les quelques fans devant la scène vont essayer de faire honneur à l’énergie qui est déployée par la formation. Au niveau de la setlist, nous allons majoritairement avoir droit à des morceaux venant de leur dernier album, Hex, sorti un mois auparavant. Ainsi, que ce soit « Breath », « Hex » ou encore l’excellente « Daydreamer », on se mange une flopée de riffs aux accents électroniques. Le concert est plaisant et je remarque que le groupe s’est fortement amélioré depuis la dernière fois. Les musiciens ont l’air davantage confiant et le chanteur gère très bien ses parties. Après 30 petites minutes, Another Now
Another Now


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termine son set sous des applaudissements encourageants.

Brand of Sacrifice – Vulture Stage | (13h00 – 13h30) :



Après avoir commencé notre journée sous pavillon néerlandais, il est temps de rentrer dans les groupes internationaux avec tout d’abord, les Canadiens de Brand of Sacrifice
Brand of Sacrifice


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. Troisième fois que j’ai la chance d’assister à l’une de leur prestation avec comme dernier rendez-vous, l’Alcatraz l’année dernière. Lors de celui-ci, le groupe avait déroulé un concert rapide mais diablement redoutable. Dès lors, je n’en espérais pas moins aujourd’hui et afin de commencer sur une note amusante, la formation monte sur scène sur le générique de Pokémon. Bon, assez rigolé ! Comme à son habitude, le show s’ouvre sur l’enchaînement « Dawn » et « Demon King » venant de leur dernier album en date Lifeblood (2021). Le son est un peu brouillon par moment et noie les différents samples électroniques. Kyle Anderson (chant) prouve qu’il est l’un des meilleurs chanteurs de Deathcore actuellement en nous crachant des vocalises toujours plus ragoûtantes les unes que les autres. Alors que je l’aurais pensé exécutée vers la fin du concert, nous allons avoir droit à « Lifeblood » et son breakdown symphonique venant des enfers. Le public en profite d’ailleurs pour faire un petit wall of death durant celui-ci.

J’en parle très peu depuis le début mais les écrans géants postés sur le derrière de la scène apportent souvent un plus aux prestations. C’est justement le cas avec Brand of Sacrifice
Brand of Sacrifice


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qui propose un démon en feu recouvert du logo du groupe. Bref, nous allons aussi avoir droit à des chansons du dernier EP, Between Death and Dreams (2023), comme la magistrale « Exodus » et son refrain en chant clair qui est malheureusement peu réussi en live. La formation terminera son set par le nouveau morceau « Purge » que je trouve quelconque puis avec l’enchaînement de « Millennium » et l’incontournable « Eclipse ». Au final, même ce n’est clairement pas le meilleur concert que j’ai vu d’eux, j’ai tout de même passé un bon moment. Le problème étant qu’ils ont proposé presque exactement le même show que l’année dernière avec en prime, un son moins bon. On se revoit donc une prochaine fois et en espérant quelques changements.

Erra – Eagle Stage | (13h30 – 14h00) :



Quand on parle de Metalcore Progressif moderne, on ne peut pas ne pas penser aux Américains de Erra
Erra


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. Depuis la sortie de son album éponyme en 2021, le groupe a pris une nouvelle envergure et a surtout réussi à trouver une direction artistique qui lui va parfaitement. Entre l’accent mis sur les ambiances, le côté Djent omniprésent ou encore des soli envoûtants, Erra
Erra


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arrive à proposer une musique variée et ultra contemporaine. Face à cette montée en puissance, je ne suis pas étonné de voir une Eagle Stage bien remplie et surtout prête à voyager. Seulement deux mois auparavant, la formation a sorti un nouvel album nommé Cure qui, comme vous vous en doutez, va être la pierre angulaire du concert. Pour prouver mes dires, le show commence justement par le morceau éponyme et ses refrains sensuels.

Malheureusement, c’est bien l’unique chanson que j’apprécie de cet album et même si « Crawl Backwards Out of Heaven » ou « Pale Iris » sont sympathiques en live, elles peinent tout de même à me convaincre. Sur scène, il n’y a vraiment rien à dire, les guitaristes excellent dans leur jeu et font vibrer l’ensemble de la foule. Il en va de même pour JT Cavey (chant) dont le timbre grave dénote mielleusement avec les envolées rêveuses des mélodies. Le groupe n’oublie, cependant, pas d’où il vient en nous balançant un « Gungrave » de toute beauté avant de finir son concert par la géniale « Snowblood » et son breakdown final juste magnifique. Bien que le public ait été nombreux, j’ai trouvé qu’il a été assez sage et se sera contenté d’onduler sur les différents riffs. Un chouette moment tout de même, bien que je n’ai pas été le plus grand fan de la setlist.

Guilt Trip – Buzzard Stage | (14h00 – 14h35) :



Photo prise par Dian VDH

A peine le set de Erra
Erra


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terminé, je fonce direction la Buzzard Stage pour ne pas louper la prestation des Anglais de Guilt Trip
Guilt Trip


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. A mon arrivée, la tente est bourrée massacre et il est ardu de se frayer un chemin jusqu’à une place convenable. Je ne pensais vraiment pas qu’il y avait une hype aussi grande pour eux mais ça s’explique peut-être par le manque de formation vraiment « Hardcore » aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, avec un Metalcore bombé au Beatdown et aux influences Crossover, les Anglais ont prouvé avec leur dernière galette, Severance (2023), qu’ils avaient la carrure pour passer à un niveau supérieur. Dès les premières secondes, le pit s’enflamme et tous les sauvageons qui le composent, s’en donnent à cœur joie à grand coup de pieds et d’avant-bras.

Qu’est-ce que ça fait du bien de se manger des chansons comme « Surronded By Pain », « Severance » ou encore « Disdain » dont les breaks résonnent encore dans mes oreilles. Néanmoins, la palme de l’efficacité revient à « Sweet Dreams » et surtout à « Tearing Your Life Away » qui ont littéralement retourné la fosse. Avec ce type de musique, on se doute bien qu’on va droit au but et avec comme seul objectif de se défouler au maximum. Le concert passe extrêmement vite et je suis assez surpris d’arriver déjà à la fin des 35 minutes avec un « Thin Ice » attendu comme un messie. Ce dernier court morceau (et surtout son break final) est scandé par une foule en délire qui lâche ses dernières forces. Un super concert ultra efficace et violent qui démontre, une fois encore, que la nouvelle garde du Metalcore en a sous le pied.

Harms Way – Buzzard Stage | (15h30 – 16h15) :



Photo prise par Arne Desmedt

Je profite de la fin plus tôt que prévue des Anglais pour assister aux dernières minutes d’Escape the Fate
Escape the Fate


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. Dire que j’avais hésité entre eux deux… Bref, après avoir tout enchainé depuis le début de la journée, j’en profite pour faire ma première pause et me reposer un peu dans l’herbe d’Ysselsteyn. Après avoir repris un peu d’énergie et même si je suis loin d’être un amateur de la musique des Américains de Harms Way
Harms Way


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, je me motive tout de même à aller les voir en me disant qu’ils me feront peut-être changer d’avis. Le groupe exécute un Metalcore puissant, fortement tourné vers le Hardcore et contenant des éléments de Metal Industriel. En gros, un cocktail qui est loin de me parler mais mon insatiable envie de découverte est plus forte que tout. Je tiens à le préciser mais non, je n’ai pas découvert le groupe à travers le meme que tout le monde connait où l’on voit le chanteur faire du two-step sur scène. Néanmoins, je remarque très vite qu’il y a un grand nombre de curieux dans l’assemblée et je ne serais pas étonné que la petite danse en soi la cause.

Bref, comme prévu, le son est massif et crade et il motive les premiers rangs à bouger dès le départ. Connaissant très mal leur discographie (bien que j’ai écouté les albums), je vais avoir du mal à vous en parler mais on ressent très fortement les différentes influences mentionnées plus tôt, en plus d’un groove presque dansant (ça tombe bien...). Je ne sais pas si c’est une habitude chez eux, mais nous allons avoir droit à une cover de Sepultura
Sepultura


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avec le titre « Propaganda ». C’est vrai que la chanson sonne assez Hardcore et aura réveillé le pit. Histoire de faire plaisir à tout le monde, Harms Way
Harms Way


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termine par « Infestation » où James Pligge (chant), et ses trois tonnes de muscle, se dandine comme dans le meme. En somme, ce fut un concert quelconque pour quelqu’un qui n’est pas fan comme moi mais qui a l’air d’avoir plu à ceux qui y sont réceptifs.

Fit For a King – Eagle Stage | (16h15 – 17h00) :



Alors qu’on a l’impression de les voir partout ces dernières années, c’est pourtant la première fois que Fit For a King
Fit For a King


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se lance dans la traversée des festivals européens du mois de juin. Et on peut dire qu’ils se sont fait plaisir ! Entre le Rock am Ring, le Download, le Graspop ou encore le Vainstream, les Américains sont sur toutes les affiches. Ça aurait été donc étonnant qu’ils passent à côté du Jera, surtout que le public néerlandais les attend de pied ferme. Lorsque les musiciens arrivent sur scènes les uns après les autres, la foule leur réserve un accueil de star et montre qu’elle est prête à en découdre. Bon, si vous avez été voir le groupe ces deux dernières années, la setlist va vous sembler un peu redondante car nous allons commencer comme d’habitude avec l’enchaînement de « The Hell We Create » suivi de « End (The Other Side) ». Le reste semble également similaire avec toujours ce même ordre dans les chansons (« Breaking the Mirror » et « Falling Through the Sky » ou encore les violentes « Reaper » et « Eyes Roll Back »).

Cependant, on ne peut pas reprocher à Fit For a King
Fit For a King


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d’être une valeur sûre en live avec toujours une exécution fidèle et qui retranscris à la perfection les différents morceaux. Bien que ce soit les deux derniers albums (The Hell We Create (2022) et The Path (2020)) qui composent en majorité le menu du jour, la formation va nous interpréter sa nouvelle chanson, « Keeping Secrets », que je trouve en dessous de ce qu’ils ont fait auparavant. Ryan Kirby (chant) est toujours aussi juste, quand, de son côté, Ryan O’Leary (basse) continue de sauter dans tous les sens comme à chaque fois. Après avoir joué « Vendetta » et « When Everything Means Nothing », le groupe clôt sur la brutale « God of Fire ». Pas de Ryo Kinoshita comme c’est le cas normalement, mais à la place, ce sont les membres d’Alpha Wolf
Alpha Wolf


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qui viendront accompagner les Américains au micro. En somme, un très bon concert musicalement parlant mais il est grand temps qu’ils diversifient un peu la setlist.

Dead By April – Vulture Stage | (17h25 – 17h45) :



Direction maintenant la Vulture Stage pour assister au concert des Suédois de Dead By April
Dead By April


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que je n’ai encore jamais vu. Exactement à l’image de Scowl
Scowl


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le jour avant, lorsque j’arrive face à la scène, je vois que les musiciens sont toujours en train de faire le check de leurs instruments et ils n’ont pas l’air d’avoir bientôt fini. La tente est à ¾ vide et les fans vont commencer à fuir les uns après les autres au fur et à mesure que les minutes défilent. Après un long moment de blanc, le chanteur prend le micro pour nous expliquer la situation. En fait, la Lufthansa a perdu leur matériel (tiens tiens tiens, ça me dit quelque chose) et ils sont contraints de devoir jouer avec des instruments prêtés par le festival. Le groupe s’est même demandé s’il ne devait pas annuler mais a préféré rester optimiste et quand même venir. C’est donc après 25 minutes qui ont semblé interminables que Dead By April
Dead By April


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débute son concert.

Malheureusement, les problèmes sont encore loin d’être finis. En effet, à peine commencé, on voit que les musiciens ressentent une certaine gêne et pour cause, le guitariste n’a pas de retour et loupe presque toutes ses lignes de chant. Même si je suis content d’entendre des chansons comme « Heartbeat Failing » ou encore « Crying Over You », c’est difficile de ne pas se mettre à la place des artistes et de voir que rien ne va. Entre chaque morceau, le guitariste partira d’ailleurs plusieurs minutes pour essayer de résoudre les problèmes techniques mais sans succès. Celui-ci finira même par abandonner le micro pour juste se concentrer sur son jeu de guitare. C’est sûr que c’est un peu spécial d’entendre « Losing You » sans les refrains en voix claire mais c’est sans doute la meilleure solution dans cette situation. Face à ce massacre, le groupe préfère s’arrêter après seulement 4 chansons et s’excuse d’avoir livré une prestation aussi terrible. J’espère donc pouvoir revoir les Suédois une prochaine fois, en espérant que tout se passe pour le mieux.

Incendiary – Buzzard Stage | (18h30 – 18h50) :



Photo prise par Arne Desmedt

N’ayant malheureusement que peu d’affection pour The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder


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, je décide, à la place, de me rendre sous la Buzzard Stage pour le show musclé des Américains de Incendiary
Incendiary


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. Armé d’un Metallic Hardcore aiguisé et brut, le groupe ne foule que très rarement le sol européen. Souvent, il ne se contente que de 3-4 dates (souvent en festival) entre le Benelux et le Royaume-Uni. C’est donc toujours un petit évènement pour les fans de Hardcore quand il y a la possibilité de les voir. Le chapiteau est déjà bien rempli et quand on voit les mosheurs en train de se préparer avant le début des hostilités, on sent que ça va taper. Et justement, à peine le premier riff envoyé que le pit implose et se transforme en champ de bataille. Avec son phrasé presque nonchalant et si caractéristique, Brendan Garrone (chant) nous invite à la fête et à tout donner. Pour nous aider, le groupe a justement pensé à tout et va nous balancer une brochette de tubes plus violents les uns que les autres avec notamment les exquises « Bite the Hook » et « Still Burning », avant d’enchaîner sur la doublette « Zeitgeist » et « Primitive Rage ». C’est toujours fou de voir le public rentrer en transe durant l’avant break final de cette dernière. D’autant plus que les fans vont en profiter pour envahir la scène afin de cracher au micro les paroles iconiques de la chanson. Je ne vous cache pas que c’était totalement le bordel et qu’on n’arrivait même plus à distinguer les musiciens sur la scène.

Alors que tout se déroulait parfaitement, un membre de l’organisation du festival est arrivé et nous a expliqué qu’un orage assez violent se pointait et, dès lors, qu’il fallait malheureusement arrêter le concert. A ce moment précis, il fallait être aveugle pour ne pas distinguer la frustration, aussi bien du public que des musiciens face à cette annonce mais la sécurité avant tout. Quelques minutes plus tard, ma plus grosse crainte du festival était là avec une grosse averse suivie de quelques éclairs. Ne sachant pas quand les concerts allaient pouvoir reprendre, je cours sous la drache vers l’Eagle Stage en espérant que tout soit revenu dans l’ordre pour Thy Art is Murder
Thy Art is Murder


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dans seulement quelques minutes.

Thy Art is Murder – Eagle Stage | (19h15 – 20h00) :



L’année dernière, je mentionnais que les festivals d’été étaient souvent en manque de formations de Deathcore, surtout pendant la période entre mai et juillet. Je ne sais pas par quelle magie mon souhait a été exhaussé mais lors de cette édition, ce ne sont pas moins de 6 groupes qui ont envahi la petite bourgade d’Ysselsteyn. Les plus connus de tous étant, sans trop réfléchir, les Australiens de Thy Art is Murder
Thy Art is Murder


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. Il faut dire que depuis mon dernier report du groupe en avril 2023, il s’est passé pas mal de choses. Pour la faire courte, en septembre 2023, le chanteur CJ McMahon est mis à la porte suite à des propos transphobes sur les réseaux. Le problème étant que ce renvoi arrive un jour après la sortie du nouvel album Godlike. Le frontman est donc remplacé par Tyler Miller qui exerce dans un autre groupe australien, Aversions Crown
Aversions Crown


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. Depuis lors, Thy Art is Murder
Thy Art is Murder


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a arpenté les villes européennes durant l’automne 2023 afin de présenter son nouveau bébé (je parle du LP, pas de Tyler, bien que…). Nous voilà maintenant en juin 2024 et tous les dramas semblent loin derrière eux.

Bref, avec 45 minutes au compteur, le groupe a décidé de nous proposer une setlist best of mettant tout de même l’accent sur Godlike. Le concert va mettre un peu de temps à prendre car beaucoup de spectateurs sont venus se réfugier sous le chapiteau pour éviter la pluie. Du coup, je me retrouve entre des fans de la formation et des personnes n’ayant aucun intérêt pour le show qui se passe devant eux. Les tubes s’enchaînent les uns après les autres, notamment la rapide « Slaves Beyond Death » ou l’assassine « Join Me in Armageddon ». Ayant déjà eu l’opportunité de les voir en octobre dernier, je ne découvre pas Tyler Miller sur scène mais je remarque qu’à présent, sa place est bien ancré dans le regard des fans. La deuxième partie de set est encore plus plaisante avec le bombardement des plus gros morceaux comme « Holy War », « The Purest Strain of Hate » ou encore le classique « Reign of Darkness ». Le seul petit bémol du concert est le son qui manque cruellement de puissance et cela se fait surtout ressentir lors des breakdowns. Thy Art is Murder
Thy Art is Murder


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terminera, comme à son habitude, par « Puppet Master » et sous des applaudissements assez timides. Bon, même si c’est loin d’être le meilleur show que j’ai vu d’eux, j’ai tout de même passé un excellent moment. C’est juste dommage que la pluie ait ramené un grand nombre de personnes en mode touriste, ce qui a eu raison de l’ambiance dans la fosse. Quoiqu’il en soit, c’est avec plaisir que j’irai les revoir lors de leur prochain passage chez nous.

While She Sleeps – Eagle Stage | (20h45 – 21h30) :



Il y a tout juste une semaine, j’étais à Dessel pour le compte du Graspop qui s’était mis, ce jour-là, sous pavillon anglais avec notamment Bring Me The Horizon
Bring Me The Horizon


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en tête d’affiche, Architects
Architects


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(qu’on retrouvera plus tard ce soir) ou encore justement While She Sleeps
While She Sleeps


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. Depuis plusieurs années maintenant, la formation de Sheffield a gravi les échelons à une vitesse fulgurante et a comme objectif de rejoindre ses comparses britanniques dans les hautes sphères du genre. Il n’y a qu’à voir leur placement sur la majorité des affiches de festival cet été pour s’en rendre compte. Bien évidemment, les ayant vus il n’y a pas longtemps, je n’ai pas de grosses attentes pour ce soir, mis à part m’en prendre, une nouvelle fois, plein la vue. Le groupe ouvre les hostilités avec une nouvelle chanson nommée « Rainbows » venant de son dernier album Self Hell (2024). Le Metalcore proposé est ultra moderne, notamment grâce à des sonorités électroniques et surtout les influences venant du Metal Alternatif dans le riffing. Alors que je pensais que While She Sleeps
While She Sleeps


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allait davantage se tourner vers son dernier LP dans la composition de la setlist, c’est finalement Sleeps Society (2021) qui sera surreprésenté. Que ce soit la géniale « Sleeps Society » ou encore « You Are All You Need » pour ne pas toutes les citer, on peut dire qu’on est servi.

La formation donne tout sur scène et fait même usage de pyrotechnies durant l’ensemble de la performance. Le public est en ébullition et saute dans tous les sens. C’est, néanmoins, durant les plus « vieux » morceaux que je vais prendre davantage mon pied, à l’image de « Anti-Social » qui retourne l’ensemble de la foule ou encore la magistrale « The Guilty Party » et ses parties mélodiques extrêmement envoûtantes. Sur scènes, les musiciens se partagent bien l’espace et naviguent un peu partout sans trop de problèmes (témoignant ainsi de leur aisance sur les grandes scènes). Le moment surprise du concert est l’arrivée de Andrew Neufeld (Comeback Kid
Comeback Kid


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) lors de « Silence Speaks » (dire qu’on a eu la vraie version avec Oli Sykes au Graspop). Les Anglais termineront leur set par l’incroyable et mélancolique « To the Flowers » puis, sur une note un peu moins folle, par la dynamique « Systematic ». Au final, ce fut un bon concert ultra énergique qui prouve que While She Sleeps
While She Sleeps


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a tout pour devenir un des grands de demain.

Alpha Wolf – Buzzard Stage | (21h30 – 22h15) :



Photo prise par Dian VDH

Alors que tout le monde court vers la Vulture Stage pour ne pas rater l’un des concerts évènements du week-end, à savoir celui du groupe de Hardcore américain Bane
Bane


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(qui revient après plusieurs années d’absence), je pars de mon côté vers la Buzzard voir une formation que je n’ai encore jamais vue : Alpha Wolf
Alpha Wolf


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. Considéré par beaucoup comme les patrons du Nu Metalcore, j’avais été surpris à l’annonce du running order de les voir placés sur une si petite scène. Cependant, je suppose que ce choix est réfléchi, surtout quand on voit le bordel qui est sur le point d’arriver. Étonnamment, le chapiteau est bien rempli et tout le monde attend avec impatience le début des hostilités. Sachant que le groupe a réellement explosé depuis la parution de ses deux derniers album (A Quiet Place to Die (2020) et Half Living Things (2024)), c’est tout naturellement que la setlist va se concentrer sur ces deux sorties. Bien que je sois moins fan du dernier long format, je trouve que certains morceaux passent largement mieux en live. C’est le cas de « Bring Back the Noise » qui ouvre le show ou encore de « Hunter » et sa rythmique tout bonnement géniale.

La musique des Australiens est incisive et se caractérise par des gros riffs Nu Metal avec des breakdowns ultra lourds. C’est donc à travers les plus vieux titres que je vais davantage m’amuser comme avec les violentes « Creep » et « Acid Romance » ou encore avec la mélancolique « Bleed 4 You » qui fait toujours son petit effet. Comme c’est la journée des guests, nous allons avoir droit à plusieurs featuring durant le set, à l’image de JT Carvey (Erra
Erra


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) sur « Sub-Zero » qui viendra montrer qu’il gère aussi des registres plus rentre dedans ou Ryan O’Leary (Fit For a King
Fit For a King


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) qui chantera plusieurs paroles plus tard dans le show. Vous vous en doutez sans doute mais face à des compos si dynamiques, le public est en feu et n’arrête pas de mosher depuis le début. Alpha Wolf
Alpha Wolf


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clôturera son concert par la chanson « 60cm of Steel » provenant de son split avec Holding Absence
Holding Absence


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puis par l’incontournable « Akudama » dont les célèbres « wouf wouf » seront repris par l’ensemble de la tente. Histoire de terminer en beauté, la foule envahira la scène durant ce dernier acte pour un rendu à l’image de la prestation, chaotiquement irréprochable.

Comeback Kid – Buzzard Stage | (23h15 – 00h00) :



Photo prise par Dian VDH

N’ayant que peu d’intérêt pour ce que fait un certain Frank Carter & The Rattlesnakes
Frank Carter & The Rattlesnakes


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(dont je ne comprends pas trop la hype, ne me jetez pas des pierres), j’en profite pour aller un peu me reposer. A cause de l’orage qu’il y a eu quelques heures plus tôt, le site est devenu boueux et s’est transformé en marécage à plusieurs endroits. C’est d’ailleurs diablement marrant de voir des personnes peu concentrés s’enfoncer avec surprise dans ce qui ressemble à des sables mouvants. Bref, après m’être bien ressourcé, il est temps d’attaquer la fin de la journée avec comme premier arrêt, Comeback Kid
Comeback Kid


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. De manière surprenante, je n’ai pas eu affaire à beaucoup de clash durant l’ensemble du week-end. Malheureusement, il fallait bien que ça arrive à un moment et j’ai donc dû faire un choix entre Bury Tomorrow
Bury Tomorrow


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et les Canadiens. Ayant vu les deux formations de nombreuses fois, c’est finalement mon esprit bagarreur qui a parlé quand j’ai vu que Comeback Kid
Comeback Kid


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allait jouer sur la Buzzard (et donc indirectement, sans barrières si vous voyez où je veux en venir). Lorsque je me place, tous les fans de Hardcore sont déjà présents et ont comme unique objectif d'annihiler tout sur leur passage.

Pour les aider, le groupe a concocté une setlist méga best of faisant la part belle entre ses premiers albums et les plus récents. Ainsi, Andrew Neufeld et sa bande nous balancent des pépites comme « Heavy Steps », « Somewhere, Somehow, » ou encore la chantante « G.M. Vincent & I ». L’énergie déployée sur scène est géniale et certains voltigeurs n’arrêtent pas de faire l’aller-retour en volant entre la scène et les premiers rangs. Andrew (chant) n’hésite d’ailleurs pas à faire participer le public en tendant à plusieurs reprises son micro (il doit même se battre pour ne pas qu’on lui vole). La formation nous explique, ensuite, que depuis qu’ils font du live, peu importe la setlist, ils ont toujours joué « All in a Year ». La règle sera maintenue ce soir et quel plaisir que de se manger le break qui reste l’un des meilleurs du groupe. Même si c’est vrai que la setlist change peu depuis quelques années, il faut avouer que des morceaux comme la très Metal « Absolute » ou bien « Should Know Better » sont difficiles à déboulonner. Après presque 40 minutes ultra intenses, la formation finit sur la classique des classiques « Wake the Dead » dont je ne me lasse absolument pas. Ce fut donc un excellent concert bien Hardcore comme on l’aime et je ne regrette pas d’avoir fait ce choix.

Architects – Eagle Stage | (00h15 – 01h30) :



Photo prise par Kealy Photography

S’il y a bien un groupe que je ne pensais pas voir revenir si tôt au Jera on Air, c’est bien Architects
Architects


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. En effet, ceux qui étaient déjà là il y a 5 ans s’en rappellent sans doute, mais il y avait eu une embrouille entre le groupe et l’orga du festival. Je m’explique. Alors que les Anglais étaient annoncés comme l’une des têtes d’affiche de l’édition 2019 (en compagnie de Sum 41
Sum 41


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), ceux-ci avaient décidé d’annuler leur venue en voyant que Parkway Drive
Parkway Drive


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, annoncé par la suite, avait son logo plus grand que le leur sur le flyer. Architects
Architects


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, étant à ce moment-là dans son push vers les sommets des affiches, a sans doute eu un problème d’ego et a préféré partir. Ceci est en tout cas l’histoire comme on nous l’a décrit. Je suppose que l’embrouille est plus profonde que ça et concerne d’autres facteurs mais en tout cas, j’étais loin de m’imaginer revoir le groupe à Ysselsteyn cette année. Depuis cette broutille, la formation a largement obtenu son statut de tête d’affiche (du moins pour des petits ou moyens festivals comme le Jera) et compte bien faire oublier tous les dramas du passé. A l’instar de la semaine dernière au Graspop, Architects
Architects


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est venu avec une grosse production et un décor sur plusieurs étages, montrant qu’il met les moyens pour légitimer sa nouvelle place. Pour bien commencer, c’est « Seeing Red » qui ouvre le bal. Ce morceau, que je trouve incroyable, permet de directement réveiller l’ensemble de la foule qui ne demandait qu’à exploser. J’avais un peu peur que Sam Carter ait un peu la voix éraillée comme la dernière fois mais heureusement, celui-ci va rendre une copie presque parfaite.

Sans trop de surprise, nous allons majoritairement voyager à travers la discographie récente des Anglais avec un point d’honneur mis sur l’album For Those That Wish to Exist (2021). Que ce soit « Giving Blood », « Impermanence » avec l’arrivée sur scène de Lawrence Taylor (While She Sleeps
While She Sleeps


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) ou encore « Meteor », on en prend plein la vue. Alors que je ne m’y attendais vraiment pas, nous allons avoir droit à une chanson de Lost Forever // Lost Together (2014) avec la magnifique « Gravedigger ». Personnellement, j’aurais préféré un petit « Naysayer » ou encore « Broken Cross » mais je ne vais pas être tatillon et me délecter de ce très bon nectar. Au fur et à mesure que le concert avance, les membres du groupe naviguent vers les quatre coins de la scène et n’hésitent pas à échanger leur place sur les différents étages du décor. Comme si ce n’était pas déjà assez, la formation exécute sa nouvelle chanson « Curse » qui est, une nouvelle fois, un banger et dont on reconnait, directement, la patte de Jordan Fish (ex-BMTH) à la production. Bien sûr, on se mange des classiques comme « Hereafter », « Doomsday » ou la très efficace « When We Were Young ». Le show passe extrêmement vite et les tubes s’enchaînent sans qu’on ne s’en rende compte. Sam Carter remercie l’ensemble du public d’être là avant que les musiciens n’interprètent « Nihilist » suivi de l’habituel « Animals » pour clore cette troisième journée de festival. Avec ce concert carré et jouissif, Architects
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confirme son statut de nouvelle tête d’affiche et, avec une ascension comme celle-là, est promis à un avenir radieux.



Photo prise par Kealy Photography

Alors que je quitte le site du festival avec des étoiles plein les yeux, je vais vite redescendre sur Terre car la zone où tout le monde passe pour sortir, est complétement inondée. Du coup, cela a comme conséquence de créer d’énormes bouchons et un goulot d’étranglement sur une petite zone alors qu’ils auraient très bien pu ouvrir davantage de sorties. Bref, après ce nouvel inconvénient, je termine ma soirée, une nouvelle fois, au « Silent Disco » (donc les sets DJ avec les casques) avant d’être bloqué jusqu’au lendemain dans ma tente à cause de la pluie.

C’est donc ici que se termine la troisième journée du Jera qui aura été marquée par quelques problèmes techniques, notamment la perte de matériels, et une météo capricieuse en fin de journée. Même si l’organisation avait prévu la dispersion de copeaux de bois en amont, cela n’a pas empêché certaines zones (l’entrée du site et celles des toilettes) d’être complétement sous l’eau. Néanmoins, au niveau musical, tout se sera parfaitement déroulé. Le quatrième jour s’annonce assez spécial, comme vous le lirez, mais malheureusement, pas pour les bonnes raisons.

Remerciements au Jera on Air pour l’invitation et à Jürgen pour les photos.


Vous pouvez retrouver l’ensemble des clichés pris par Jürgen juste ici : PHOTOS SAMEDI
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AUTEUR : Maxime
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant of...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leur...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....

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