Reportage

Descente de Dieux grecs sur Nilvange

Nilvange (Le Gueulard Plus), le 08-10-2024

Mercredi 9 octobre 2024



Aperçu cet été en festival (au hasard : à l’Alcatraz pour ceux qui en étaient….), Septic Flesh
Septic Flesh


Clique pour voir la fiche du groupe
revient sur les routes en ce début d’automne pour continuer à défendre Modern Primitive, son dernier album en date. Avec Equilibrium
Equilibrium


Clique pour voir la fiche du groupe
en principal support il faut croire que le package attire car c’est bien une date sold out qui nous attend à Nilvange ce soir, exploit que n’avait pas su réaliser par exemple Death Angel et Sacred Reich au même endroit il y a un an environ…

Pour autant c’est encore calme quand démarre Scar of the Sun, il faut dire que l’horaire reste assez challenging pour les personnes qui rentrent du travail ou de l’école (18h45). Et ce début de concert ne risque pas d’attirer les foules : ça commence en effet bien doucement, trop doucement même, et ce malgré un solo pas si mal . C’est que le riffing très classique et ce chant quasi aphone nous font craindre le pire avant que la suite du set accélère quelque peu le mouvement. Scar of the Sun se déclare content d’ouvrir ce package et c’est tant mieux si les compatriotes de la tête d’affiche du jour prennent leur pied. Mais force est de constater que même lorsqu’il jouent leurs compos les plus récentes (dont certaines aux riffs presque death melo ) la sauce ne prend guère et c’est même un comble de remarquer que le chant qu’on entend le plus est celui… sur bande. Voilà qui sera vite oublié.

Oceans
Oceans


Clique pour voir la fiche du groupe
relève un peu le niveau ensuite, mais autant dire que leur concert ne restera pas non plus dans les anales nilvangeoises. L’entrée sur scène de Timo au chant reste certes remarquée, lui qui termine son premier couplet a capela. Mais ce mélange de Deathcore et de Neo ne prend jamais vraiment son envol malgré la bonne humeur du monsieur qui s’essaye même à un peu de français, et tente tant bien que mal de nous faire participer (via des lyrics simples à reprendre en coeur comme Breed Consume Die ou l’un ou l’autre singalong de base). On oubliera également ses tentatives de chant clair complètement ratées et qui nous font finalement de la peine tant le bonhomme s’avère sympathique et donnerait presque envie de venir tailler une bavette avec lui quand il propose de venir le saluer au merch après The Awakening, leur dernière pour ce soir.

Changement de décor avec Equilibrium
Equilibrium


Clique pour voir la fiche du groupe
qui semble attendu de pied ferme par toute une partie du public (certaines personnes arborant une kyrielle de tshirts de Metal Folk), même si on ne ressent pas encore les effets du sold out.
Après une intro toutes percussions devant (2 toms sur le côté de la scène serviront de temps en temps durant ce concert mais l’effet reste artificiel) Equilibrium
Equilibrium


Clique pour voir la fiche du groupe
a droit directement aux singalongs de rigueur : on vient de passer un level dans cette soirée, et après deux premières parties indigestes ça fait du bien. Il faut dire que ça joue, Fabian est nickel au chant ; et même si on peut déplorer l’omniprésence de bandes, l'ensemble fonctionne. Nous avons besoin de vos poings nous dit Fabian : le public ne se fait pas prier pour accompagner les Allemands avant de se lancer dans un pogo sur la célèbre Gnosis. Equilibrium
Equilibrium


Clique pour voir la fiche du groupe
enchaîne ensuite sur une nouvelle chanson avant de faire le grand écart avec leur ancien répertoire, qui ravive le pogo aussi bien que les lights. Carton rouge cependant, car ces lights façon stroboscopes assez difficiles à supporter font défaillir une fan dans le public (ce genre d’éclairage devrait clairement être interdit). En parlant de lumières, Fabian nous demande d’allumer les nôtres pour Blut im Auge (il me semble) avant que ses collègues ne reviennent aux perçus pour Cereluan Skies et qu’un circle pit s’enclenche. Voilà qui conclut un concert entraînant et énergique, simple et efficace, sous une bien bonne ambiance. C’est passé vite !

Cette fois la salle est remplie à ras bord, même si je craignais pire encore. À 21h30 piles, le sample d’intro de Septic Flesh
Septic Flesh


Clique pour voir la fiche du groupe
résonne dans la salle … une longue intro qui ne décourage aucunement le public qui réserve un superbe accueil aux grecs et notamment à Spiros ''Seth Siro Anton'' Antoniou, charismatique comme à son habitude. C’est carrément avec The Vampire of Nazareth que Septic Flesh
Septic Flesh


Clique pour voir la fiche du groupe
a décidé de commencer son concert . Quelle entrée en matière, s’agissant là d’un des hits attendus par les fans !

Le son est probablement le meilleur que j’ai pu entendre de la part des Grecs en live, juste peut-on déplorer le faux départ (pas grave) pour Neuromancer. Il faut dire que Septic Flesh
Septic Flesh


Clique pour voir la fiche du groupe
reste complètement dépendant de ses samples mais ce n’est pas pour ça que le groupe ne tient pas sa scène. Le public suit à fond et ne se prive pas pour donner de la voix durant le break ainsi que pendant ce Pyramid God de feu qui suit juste après, au sample reconnaissable entre mille et ce solo reproduit très fidèlement. Le public se lance alors dans un pogo avant de donner la voix pour Hierophant, bien lourde avec son feeling à la Behemoth.

Cest Portrait of a Headless Man qui nous permet de reprendre notre souffle, enfin presque tant cet extrait de Codex Omega s’avère bien trippant, au moins autant que Coming Storm pour laquelle Seth nous met en garde : l’arrangement orchestral n’est pas facile à suivre et c’est d’ailleurs la première fois qu’ils la jouent. On ne le croit pas mais on profite en tout cas des accélérations de cette tempête et de son break final conclut sur chant clair. Un très beau moment.

Seth annonce ensuite une chanson à propos d’un Dieu. Anubis s’enthousiasme déjà le public ? Eh non il s’agit de la non moins excellente Dogma of Prometheus, magnifique compo accueillie par belle forêt de cornes, et dont je vous recommande la version live sympho sur YouTube.
Avez-vous encore de l’énergie nous demande-t-il ensuite? Car celle qui va suivre en demande. Et effectivement, Martyr, et son gros riff, remue les travées du Gueulard bientôt transformée en circle pit . Desert throne se charge ensuite de nous faire revenir en terrain plus onirique avant un sérieux retour en arrière via le fameux Communion (2008 déjà) déployé à grand renfort de lights. Let’s create an atmosphere for communion nous dit Seth. Les cornes sont de sortie et se dressent à niveau pour The Collector. Une fin de concert bien enlevée donc, conclut par un Persepolis durant lequel Seth veut sentir notre énergie avant son final assez planant.

Évidemment le public demande bruyamment un rappel, qui intervient après quelques minutes de pause. Et c’est tout aussi évidemment que l’intro d’Anubis résonne dans le Gueulard. Le public chante alors tellement fort qu’il couvre presque totalement le fameux sample de ce hit made in Greece. Suite à quoi le groupe remercie le public français pour son support depuis toutes ces années , et de conclure par un Dark Art fort à propos . Probablement mon meilleur concert de Septic Flesh
Septic Flesh


Clique pour voir la fiche du groupe
, et de loin !

Setlist :
The Vampire of Nazareth
Neuromancer
Pyramid God
Hierophant
Portrait of a Headless Man
Coming Storm
Dogma of Prometheus
Martyr
A Desert Throne
Communion
The Collector
Persepolis
Anubis
Dark Art

Remerciements à Damage Done
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE