Reportage

In Flames Arch Enemy et Soilwork colorent la Rockhal en jaune et bleu

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 09-10-2024

Samedi 12 octobre 2024



Voilà une affiche qui a de quoi faire chavirer le coeur de tout fan de melodeath suédois qui se respecte : Soilwork
Soilwork


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Arch Enemy
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et In Flames
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ensemble pour une soirée ! Alors, certes, Arch Enemy a moult fois changé de personnel ces dernières années, certes In Flames s'est un peu perdu dans ses revirements stylistiques et certes Soilwork a un peu perdu en aura. Mais difficile de bouder son plaisir quand on voit pareil attelage ! On espère donc que du bon, y compris au niveau setlist !



Et ça, Soilwork
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l'a visiblement bien compris ! Placé ainsi en ouverture de cette soirée jaune et bleue, Soilwork
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ne se laisse pas démonter et nous a concocté une setlist digne des grands soirs, alternant son ancien et nouveau répertoire. Le son manque peut-être de netteté mais quel chant ! Tirant vraisemblablement grand bénéfice de ses incartades avec The Night Flight Orchestra, Bjorn ''Speed'' Strid semble plus à l'aise que jamais et nous assoit lors de ses refrains tueurs. Stabbing the Drama en intro, Arrival ensuite, le trésor oublié qu'est Exile. Cela fait déjà 15 ans depuis la dernière fois» nous dit-il avant de demander de se bouger pour Distorsion Sleep et d'introduire un nouveau single (Spirit of no Return), certes propice à bouger, mais un peu trop dominé par les claviers. Qui est prêt pour In Flames et Arch Enemy?. La fin de ce set gagne en mélodies ce qu'elle perd en intensité (Overgivenheten, Death Diviner) mais sans gâcher le plaisir de ceux qui seront arrivés tôt et qui remplissent déjà bien goulûment cette grande salle de la Rockhal alors que retentit Stålfågel, conclusion tubesque de ce très bon concert.

Un rideau barré de l'inscription « Pure Fucking Metal» (on a vu plus recherché comme slogan) masque encore la scène quand retentit l'intro du concert d'Arch Enemy
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. Un effet maintes fois vu et revu mais qui permet de garder la surprise de la production concoctée par la bande à Alyssa, peut-être la plus aboutie avec laquelle on a vu le groupe tourner. Lights à profusion, fumigènes bien sûr, batterie surélevée, décor très sympa : Arch Enemy
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semble passer un cap.



Pressé, le groupe enchaîne Deceiver, Deceiver , The World Is Yours et House of Mirrors assez rapidement (juste le temps d'un petit « Est-ce que vous connnaissez ? » en français dans le texte ) puis nous invite à« bang your head » pour le classique My Apocalypse, une des rares anciennes compos qui sera jouée ce soir et pour laquelle Alyssa demande le renfort de nos smartphones afin d'illuminer ce fameux break. Il faut sûrement l'accepter, l'ancien Arch Enemy
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n'est plus et le groupe se concentre désormais principalement sur le répertoire d'une Alyssa peut-être un peu la peine en début de concert puis rapidement bien en voix. Peut-être la faute, d'ailleurs, à une sonorisation pas tip top mais qui ne gâche pas toute l'envie que montre notre petite meneuse d'hommes, comme à son habitude. Pas grand chose à reprocher à ce concert au final, si ce n'est un petit sentiment de lassitude qui finit par nous gagner, même si les extraits du nouvel album à venir et le plutôt bon No Gods No Master viennent efficacement relancer les débats jusqu'à un Nemesis final ponctué de ballons. Un bon concert donc, mais pas renversant malgré cette très jolie prod.



On reste sur un excellent souvenir du concert donné par In Flames
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il y a presque 2 ans ici même à la Rockhal, mais dans la petite salle. Cette fois, ils remplissent donc carrément la grande salle, aidés par cette affiche homogène les voyant se partager le spot de headliner en rotation avec Arch Enemy d'un soir à l'autre. Et eux aussi semble avoir décidé de relever le défi de la setlist puisque Anders and co vont piocher dans pas moins de 11 albums différents !

Un voile transparent (décidément !) barre la scène quand les musiciens prennent position. Tour à tour ils sont éclairés durant l'intro durant laquelle on reconnait des extraits de Moonshield, Ropes, Free Fall, Swim, Come Clarity and Where the Dead Ships Dwell, pour un effet assez classe, c'est vrai. Le voile finit par tomber et on découvre une scène bien agencée avec demi-niveau, lights à profusion : quelle prod ! Anders Friden se tient au fond de la scène quand le groupe dégaine rien de moins que Cloud Connected pour démarrer en trombe. Première constatation : le son s'avère assez épais, les graves dominant, et presque brutal au niveau des guitares. Ce qui nécessite un temps adaptation mais permet à In Flames
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de muscler son jeu. Les Suédois ont en tout cas décidé de commencer fort puisqu'ils enchaînent avec le fameux Take this Life et un Deliver Us plus dur que jamais, en raison du son susmentionné.



Anders semble avoir la voix cassée mais ne montre pas vraiment de signe de faiblesse, voire fait preuve d'une bonne intensité comme sur le refrain de Paralyzed. Il demande ensuite à nous entendre davantage pour In the Dark puis laisse l'honneur à Chris Broderick de démarrer Voices, qui sonne elle aussi plus heavy que prévu. Est-ce qu'on se sent bien, s'enquiert Anders ? Il accepte alors le cadeau d'un fan du premier rang : il s'agit d'un tableau qu'il va disposer près de la batterie (notre nouveau backdrop plaisante-t-il) avant de nous parler de cette tournée célébrant le Swedish Metal et de se rappeler sa première tournée avec ces mêmes collègues il y a 25 ans déjà. Quoi de plus naturel, donc, que de nous livrer une doublette tirée des 90s qui fait bien plaisir avec Food for the Gods et Coerced Coexistance!



Challengeant nos réactions, Anders devient bien bavard ce moment du concert, et nous donne une leçon de slams qui encourage évidemment certains se faire plaisir pendant Trigger. Durant Only for the Weak, un de leurs hymnes, ça jumpe même de partout et Anders s'empare du smartphone d'un fan afin de filmer quelques videos, comme il fait parfois. Après un State of Slow Decay qui nous fait revenir vers un matériel plus récent et accéléré, voici Alias de cet excellent album (et sous-estimé) qu'est A Sense of Purpose, puis le backdrop laisse place à une deco mouvante pour Meet You Maker. Après The Mirror's Truth, pour lequel Anders demande un circle pit géant, les « In Flames In Flames » fusent de partout : l'occasion pour le chanteur de présenter ses collègues avant ce superbe I am Above, puis un My Sweet Shadow conclusif ponctué d'un joli, quoique convenu, discours sur la fraternité.

Un gros concert d'In Flames
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pour achever cette soirée 100% suédoise donc, qui valide complètement le concept proposé sur cette tournée. Allez, pour le coup, on repart avec un gobelet collector !

Remerciements la Rockhal

Credits photos : deadly sexy carl
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