Reportage

40 bougies pour Dream Theater

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 13-11-2024

Vendredi 15 novembre 2024



Annoncée depuis avril dernier, cette première partie de la tournée célébrant le 40e anniversaire de Dream Theater
Dream Theater


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faisait évidemment saliver les nombreux fans du groupe, plusieurs salles affichant même complet pour l’occasion. Ce n’est pas le cas ce soir ici à la Rockhal, mais le main hall s’avère somme toute copieusement rempli pour le début de ce concert prévu dès 19h45 … il faut dire que près de 3h de concert sont annoncées ! Et contrairement à la proposition d'Haken il y a quelques semaines (groupe dont on aperçoit d’ailleurs de nombreux t-shirts), cette prestation sera à suivre comme un vrai concert Metal, sans aucun siège …

Reste ce backdrop géant qui nous accueille en entrant dans la salle, et donc situé à l’avant de la scène, au lieu du simple rideau que l’ont voit de temps en temps. L’introduction à suivre nous permet de comprendre l’utilité de l’artifice, annonciateur de la prod assez recherchée proposée par les Américains : le triple écran, les lights, et même les lasers vont rythmer ce concert presque aussi bien que la batterie du revenant Mike Portnoy (bon, j’exagère un peu), d’ailleurs chaudement salué par le public.



Ce concert démarre donc très fort avec Metropolis Pt. 1: The Miracle and the Sleeper Carrément … Le rendu live d’une telle compo est toujours aussi classe, même si le chant de James souffre quelque peu. Bienvenue pour ce 40e anniversaire du groupe nous dit-il, avant que le groupe ne poursuive avec l’instru bien planante de Act I: Scene Two: I. Overture 1928, logiquement enchainée avec Act I: Scene Two: II. Strange Déjà Vu. Une bien belle entrée en matière…

C’est alors que James LaBrie, qui a déjà besoin de souffler nous dit-il, souhaite la bienvenue à Mike (de quoi générer évidemment une ovation), avant de feindre la fin du concert. Évidemment, personne n’y croit, Dream Theater
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ayant forcément encore plein de choses à dire à ses fans, avides de technicité. Et c’est ainsi que The Mirror retentit dans les travées de la Rockhal, l’occasion pour Jordan Rudess de dégainer sa plus belle guitare-clavier.



Les lights s’affirment encore davantage, et ce sont même des lasers qui accompagnent l’excellente intro de Panic Attack, qui sonne très Metal ce soir. James, qui nous semble un peu perdu, ne sait plus ce qu’il voulait nous dire avant Barstool Warrior mais se rattrape en parlant du amazing feeling qui se dégage de la vue d’autant de fans dans les salles fréquentées chaque soir de cette tournée.

Alors, comme tout show de Dream Theater
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qui se respecte, les soli parfois trop longs sont évidemment de la partie, comme durant Hollow Years, durant laquelle John Petrucci reçoit une grosse ovation, de même que Jordan lors du final. Après ce moment, il est alors temps de redynamiser le propos, ce que Constant Motion réussit plutôt bien avec son feeling à la Metallica et ses effets psychédéliques sur les écrans. Le public se laisse même aller à quelques singalongs … de quoi arriver à la conclusion de ce premier acte avec As I Am, acclamée, portée par son super refrain et manifestement toujours un grand plaisir à jouer pour Mike…



Quel premier acte ! Malgré quelques longueurs Dream Theater
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a su nous tenir en haleine et ce n’est pas fini ! Place maintenant à l’Acte 2, introduit par une bande son orchestrale reprenant des chansons issues de plusieurs albums de Dream Theater. Une jolie vidéo, certes peu utile, mais qui introduit donc Night Terror, tiré de l’album à venir et ouverture relativement rentre-dedans visant à nous réveiller après cet entracte.

Under A Glass Moon donne ensuite plus de fil à retordre à James, notamment sur le refrain, même s’il reprend du poil de la bête sur This is the Life, après nous avoir demandé comment on se sent dans le public. James mentionne les futures tournées à venir en 2025, qui devraient proposer davantage de nouveautés, y compris en festivals où le groupe compte bien nous retrouver. Arrive déjà (si on peut dire), la fin de ce deuxième acte avec un Stream of Consciousness qui suscite des réactions enthousiastes dans le public : les effets psyché sont de retour, et quels riffs ! Un des grands moments de ce concert. C’est alors que Dream Theater
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nous dégaine carrément Octavarium, rêve éveillé pour certains, mais peut-être cauchemar pour ceux qui attendaient davantage d’efficacité à ce stade du concert. C’est qu’il faut réussir à digérer pareil pavé après 2h de concert…



Une performance saluée par une grosse ovation… mais ce n’est pas fini ! Après une petite vidéo tirée du Magicien d’Oz permettant d’introduire Act II: Scene Six: Home (et son refrain imparable) , ce sont en tout 3 titres qui composent ce rappel puisque Act II: Scene Eight: The Spirit Carries On et évidemment Pull Me Under sont aussi interprétés alors que John Petrucci et John Myung semblent se détendre enfin.

Ainsi s’achève se concert de plus de 3 heures qui aura permis à Dream Theater de revenir sur plusieurs de ses classiques tout en proposant du contenu qu’il n’a pas forcément toujours l’occasion de jouer sur scène. Un anniversaire largement réussi, au moins ausis bien que le retour de Mike Portnoy dans son groupe de toujours et qui laisse encore présager de belles années. Rendez-vous cet été !

Remerciements à la Rockhal

Credits photos : deadly sexy carl

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