Reportage

Baroness Graveyard et Pallbearer, les couleurs automnales

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 18-11-2024

Mercredi 20 novembre 2024



Quel joli package nous attend ce soir à la Rockhal. Baroness
Baroness


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, Graveyard
Graveyard


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et PallBearer
PallBearer


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, voilà qui est tout à fait adapté pour cette saison humide et automnale, et tellement cohérent. De quoi se motiver pour arriver à l’heure Boulevard du Rock’n’roll, même si on ne se bouscule pas en ce début de soirée. Au moins ai-je le temps de regarder le joli merch proposé par les groupes… mais à 40EUR le t-shirt de la tournée Baroness (et 35EUR celui de l’été dernier, tu parles d’un discount) autant dire que je boycotte ferme.

Je n’ai eu l’occasion de voir PallBearer
PallBearer


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qu’une seule fois avant le concert d’aujourd’hui, il y a 7 ans en ouverture de Paradise Lost. J’en garde un souvenir un peu mitigé, la faute à un son ne rendant pas justice à la finesse des compos des Américains et un chant un peu juste. Même si je n’ai pas tellement écouté Forgotten Days (2020) et Mind Burns Alive (2024) je reste fan de Foundations of Burden donc j’attends beaucoup du concert de ce soir. Et pour le coup je ne vais pas être déçu, malgré un set axé sur leur répertoire plus récent. À commencer par Silver Wings, qui nous installe en plein Doom et dévoile un chant double très plaisant. Allié à la sonorisation d’ensemble bien réussie, inutile de préciser que le public présent, conscient de la valeur du groupe, s’est bien rapproché de la scène et n’en perd pas une miette. Une entrée en matière bien réusssie enchainée avec deux extraits du dernier album (il me semble) : d’abord Signals, qui poursuit dans une veine proprice au receillement, puis, juste le temps de dire un petit « merci », With Disease pour le coup presque trop longue malgré son break menaçant et ce couplé hurlé. Enfin, c’est World Apart tiré de Foundations of Burden et dédié à ce fan du premier rang (he knows all the lyrics), qui relance ce concert et, déjà, le conclut. Pallbearer
Pallbearer


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a bien progressé en live et c’est avec plaisir que l’on reverrait le groupe pour un temps de jeu plus long à l’avenir.



Faisant quasi office de co-tête d’affiche avec un temps de jeu a priori conséquent, Graveyard
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nous a effectivement habitué par le passé à mener ses propres tournées. C’est donc tout naturellement que leur entrée en scène s’accompagne d’une belle ovation. Le groupe a le sourire aux lèvres, et Joakim cette allure du guitariste repenti un peu perdu sans son instrument fétiche. Pas d’intro inutile, Graveyard
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démarre pied au plancher avec une doublette décoiffante constituée de Twice et Please Don’t, qui envoie sérieusement. Quel pied ! Le son s’avère excellent, le chant parfait ; bref ça joue ! Alors que le groupe s’enquiert de savoir si tout se passe bien pour nous (évidemment !) il enchaine alors avec l’excellent Cold Love à l’issue duquel Truls (basse) prend la parole (great venue, great sound, great people… on est d’accord !) puis entame le très rock’n’roll From a Hole in the Wall avec sa conclusion très enlevée.

Clairement, difficile de bouder son plaisir avec la doublette issue de Lights Out qui suit juste derrière (An Industry of Murder et Slow Motion), très joli moment de ce concert qui regagne ensuite en énergie avec le hit Hisingen Blues, repris à gorge déployée. Les morceaux plus tempos apportent ensuite un bon contraste à ces éclats, l’occasion pour le groupe de présenter son nouveau venu à la guitare et de s’enquérir auprès des personnes n’ayant encore jamais vu le groupe live si le concert leur plait ! Inutile de dire que la réponse s’avère positive jusqu’au final (The Siren) qui devrait rester dans les esprits. Vraiment un excellent concert et probablement le meilleur groupe de la soirée selon moi, alors que je ne venais pas spécialement pour les Suédois initialement…

Sacré défi pour Baroness
Baroness


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de passer derrière une telle réussite, et ce n’est pas le retard pris durant le changement de plateau qui va aider. Fort heureusement, le début de concert ne souffre d'aucun besoin en réglage et Baroness
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, emmené par un John Baizley très expressif, jouit d’un son assez propre pour son entame sur Last Word. L’éclairage, comme ce fut le cas pour les groupes précédents, se veut simple et efficace, avec ces touches de couleurs propres aux thématiques des différents albums de Baroness, comme à leur habitude.



Après le gros solo envoyé par Gina (membre du groupe depuis 7 ans déjà…), Baroness
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enchaine avec Under The Wheel, au risque de piocher un peu trop dans son dernier album (Stone) d’entrée de jeu, et même si John demande déjà des interactions avec le public. Il évoque alors leur quatrième expérience ici au Luxembourg avant de lancer le très joli March to Sea (évidemment illuminé de jaune) qui donne l’impression que le concert démarre enfin. S’en suit l’intro complice, en mode twin guitar, de Beneath the Rose (avec sa batterie à Song for the Dead de QOTSA) qui certes sonne bien Metal mais ne constitue pas forcément à mes yeux le meilleur choix de setlist. Alors que John se plaint (avec le sourire) du relatif silence régnant dans la salle entre les morceaux il nous propose de elevate the show with your voices , but no pressure pour If I Have to Wake Up (Would You Stop the Rain?) / Fugue (accompagné de lights violets bien sûr), très bien accueillie par le public.



C’est après ce joli moment que le meilleur passage du concert arrive avec le duo Shock Me / Swollen and Halo, qui est aussi l’occasion pour Nick (basse) de se mettre un peu en avant. Tourniquet constraste ensuite avec le final furieux de l’extrait de l’excellent Blue Record. Plutôt cool et rempli d’émotions, cet unique titre issu de Gold & Grey traine malheureusement trop en longueur. C'est alors que Baroness
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nous surprend avec un extrait inattendu du Red album (Rays on Pinion il me semble) avant la conclusion sur le hit qu’est Take My Bones Away, repris en chœur par le public. Et si la scène reste illuminée de jaune pour le rappel, c’est bien Isak qui vient conclure ce très bon concert, qui avait peut-être pour seul vrai défaut de venir après celui de Graveyard.

Remerciements à la Rockhal

Credits photos : deadly sexy carl

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