Reportage

Bad Nerves au Botanique : une déferlante power-punk-rock

Bruxelles (Botanique), le 27-11-2024

Mardi 3 décembre 2024



Bad Nerves
Bad Nerves


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incarne tout ce que le punk moderne peut offrir de plus fulgurant : énergie brute, mélodies contagieuses et une insolence contrôlée. Depuis leur formation en 2016, le groupe a gravé son nom dans le paysage musical grâce à un style fusionnant l’urgence du punk des années 70 avec la puissance mélodique d’une power-pop incisive. Leur premier album éponyme, sorti en 2020, les a immédiatement propulsés sous les projecteurs. Depuis, ils se sont affirmés comme une véritable machine scénique, assurant les premières parties d'artistes de renom comme The Hives
The Hives


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, The Darkness
The Darkness


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, Nothing But Thieves
Nothing But Thieves


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, et prochainement Weezer
Weezer


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et Green Day
Green Day


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, tout en séduisant un public grandissant à coups de refrains effervescents et de riffs acérés.

Leur deuxième album, Still Nervous, dévoilé le 31 mai 2024 ( Suburban Records ), ne cherche pas à réinventer la roue, mais il en renforce chaque boulon. Fidèles à leur esthétique ''garage punk sous amphétamines'', les Bad Nerves
Bad Nerves


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livrent un opus d'une intensité effrénée, enchaînant les morceaux courts, percutants et addictifs. Si l’album n’élargit pas drastiquement leur palette sonore, il consolide leur position dans une niche où leur authenticité et leur fougue les distinguent. Ce qui fait leur force, c’est cette capacité à embraser un public en deux minutes chrono, un tour de force qui se vérifie autant sur disque que sur scène.




Après un passage dans la timide Salle René Magritte l’année passée, c’est en grandes pompes que Bad Nerves
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a débarqué sur la capitale ce mercredi 27 novembre, en prenant d’assaut le Museum du Botanique, offrant un show sold-out et inoubliable à un public venu en nombre pour vibrer au rythme de leur punk hymnique.



Mais avant cela, c’est Ultra Q
Ultra Q


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(initialement connu sous le nom Mt. Eddy), la formation californienne emmenée par Jakob Armstrong (fils de Billie Joe Armstrong de Green Day
Green Day


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), qui a eu la lourde tâche de chauffer la salle. Leur musique contraste bien avec Bad Nerves
Bad Nerves


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en offrant un post-rock alternatif plus texturé et shoegaze-esque. La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, tant les cordes vocales de Jakob me donnent rapidement la puce à l’oreille sur son héritage, qui m’était jusqu’alors inconnu. Une mise en bouche assez réussie, même si la foule était encore peu nombreuse. Le public, initialement réservé, s’est laissé happer par leur univers. Une prestation prometteuse qui aura piqué mon intérêt pour cette jeune formation.



Place à Bad Nerves
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, dans un Museum plein à craquer. Dès les premières notes de Baby Drummer, le ton est donné : un tourbillon explosif de guitares saturées, de percussions ultra-rapides et de mélodies addictives. Le morceau a immédiatement mis la salle en ébullition, et le métronome commence déjà à montrer ses premiers signes de fatigue.

Palace et Don’t Stop ont suivi, confirmant d’entrée de jeu que Bad Nerves
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n’avait aucune intention de relâcher la pression. Leur jeu, précis et effréné, s’accompagne d’une spontanéité quasi animale qui électrise la foule. Visuellement aussi, impossible de ne pas penser aux The Ramones
The Ramones


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. Jeans serrés, paires de Converses et chevelures à rallonges, sont arborés par les cinq musiciens.

Parmi les moments forts de la soirée, impossible de ne pas mentionner Radio Punk, hymne incandescent qui a transformé la salle en un maelström de mouvements désordonnés. Les spectateurs, pris dans cette transe collective, n’avaient plus qu’à se laisser emporter par cette onde de choc musicale. Le titre Jimmy the Punk, véritable déclaration d’amour à la rébellion juvénile, a résonné comme un appel à l’insoumission, porté par un Bobby Nerves en état de grâce.



Bad Nerves
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a également offert des pépites comme New Shapes et Sorry, mêlant la frénésie punk à une touche mélodique presque pop. Electric 88, a su captiver autant les initiés que les néophytes, prouvant que le groupe sait manier l’art du tube sans compromis.

La setlist s’est ensuite enchaînée à un rythme infernal, avec des titres comme Wasted Days, Bored of Babies, et l’incisif USA, avant de culminer sur Antidote et The Kids Will Never Have Their Say, véritables manifestes d’une jeunesse désabusée mais toujours vibrante d’espoir.
Après une brève pause, les musiciens ont regagné la scène sous les acclamations incessantes d’un public conquis. Le rappel, entamé avec You've Got the Nerve, a fait exploser une dernière fois l’adrénaline collective. LE tube Can't Be Mine, et un ultime Dreaming clôturent cette soirée mémorable sur une note rêveuse et nostalgique, comme une promesse que la fête n’est jamais vraiment finie.



Au-delà de leur musique, c’est la communion entre Bad Nerves
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et leur public qui a marqué les esprits. L’intimité de la salle du Botanique, combinée à l’intensité de la prestation, a créé une alchimie rare. Les musiciens, transpirant la passion, semblaient aussi heureux que leurs fans de vivre cet instant. Chaque riff joué, chaque cri lancé depuis la scène résonnait comme une invitation à oublier le monde extérieur, ne serait-ce que le temps d’une soirée. La foule, comblée mais encore assoiffée de musique, a quitté la salle avec le sourire aux lèvres.

Merci à Sam de Kinda pour l’invitation, au Botanique pour l’accueil et à mon fidèle Nico pour les photos.

A plus!


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AUTEUR : Piet
Amateur de punk et d'indie, tu peux croiser Pierre au détour d'une salle bruxelloise buvant son verre tranquillement dans un coin, ou au milieu du mo...
Amateur de punk et d'indie, tu peux croiser Pierre au détour d'une salle bruxelloise buvant son verre tranquillement dans un coin, ou au milieu du mosh pit. Toujours à l'affût des sorties alternatives et DIY, il espère te faire découvrir des perles avec ses chroniques d'albums et te faire vivre ses concerts au travers de live reports détaillÃ...
Amateur de punk et d'indie, tu peux croiser Pierre au détour d'une salle bruxelloise buvant son verre tranquillement dans un coin, ou au milieu du mosh pit. Toujours à l'affût des sorties alternatives et DIY, il espère te faire découvrir des perles avec ses chroniques d'albums et te faire vivre ses concerts au travers de live reports détaillés....
Amateur de punk et d'indie, tu peux croiser Pierre au détour d'une salle bruxelloise buvant son verre tranquillement dans un coin, ou au milieu du mosh pit. Toujours à l'affût des sorties alternatives et DIY, il espère te faire découvrir des perles avec ses chroniques d'albums et te faire vivre ses concerts au travers de live reports détaillés....
Amateur de punk et d'indie, tu peux croiser Pierre au détour d'une salle bruxelloise buvant son verre tranquillement dans un coin, ou au milieu du mosh pit. Toujours à l'affût des sorties alternatives et DIY, il espère te faire découvrir des perles avec ses chroniques d'albums et te faire vivre ses concerts au travers de live reports détaillés....

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