Reportage

Célébration Thrash à la Rockhal

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 03-12-2024

Mercredi 4 décembre 2024



Les dates Metal pleuvent à la Rockhal, c'est leur fameux « Temple of Metal ». Après avoir accueilli Sepultura, Dream Theater ces dernières semaines, ou encore Cradle of Filth la veille, puis bientôt Within Temptation, c’est ce soir cette énorme tournée réunissant Kreator
Kreator


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, Anthrax
Anthrax


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et Testament
Testament


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qui vient dominer le Main Hall, plutôt bien rempli pour l’occasion. Il faut dire qu’avec 3 noms pareils il y a de quoi rameuter tout fan de Thrash ou de Metal qui se respecte dans la région…

Et pour le coup on a même l’impression d’assister à un concert à trois têtes d’affiche. Testament
Testament


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bénéficie en effet d’une heure de temps de jeu et d’une production presque aussi imposante que celle de ses collègues. De quoi nous mettre dans le bain tout de suite ! Si le son s’avère un peu étouffé, les lights très présentes (chouette focus sur Chris Dovas à la batterie d’ailleurs) et les quelques coups de pyro montrent que la bande de la Bay Area ne s’est pas contenté d’un rôle de faire valoir. Proposant donc un show digne d’une place de headliner, Testament
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se permet même une entrée en matière assez burnée, avec notamment l’enchainement D.N.R. / 3 Days of Darkness issus de The Gathering. Chuck Billy (qui est revenu à un micro plus classique) distribue déjà ses premiers mediators de la soirée et promet un « hell of a show » avant de lancer un Children of the Next Level qui apporte un peu de relief après ce premier paquet plutôt lourd à s’envoyer. Eric Peterson et Alex Skolnick se mettent ensuite en valeur durant The Formation of Damnation, en utilisant les plateformes mises à leur disposition durant leur solo. Après un mid temo salvateur (Return to Serenity), Testament
Testament


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repart de plus belle sur First Strike Is Deadly avant que Chuck Billy n’introduise Low comme l’une de ses compos favorites à jouer sur scène. On aurait tendance à le rejoindre mais force est de constater qu’un Native Blood, qui suit juste derrière, apporte quand-même une variété bienvenue dans un tel concert. De quoi arriver déjà à la triplette de fin constituée de Electric Crown (I know you know it so singalong !), More Than Meets the Eye (repris à gorge déployée par le public également) et enfin l’inévitable Into the Pit pour lequel Chuck demande bien entendu un … circle pit. Logique ! Un bon concert mais peut-être trop compact, surtout quand on le compare avec ce qui va suivre….

Sur cette tournée, Anthrax et Kreator se partagent le haut de l’affiche et alternent leur position dans le running order en fonction des soirées. En ce qui nous concerne c’est donc Anthrax
Anthrax


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qui prend la place du milieu. On observe dans un premier temps avec une certaine distance la toile géante disposée au-devant de la scène, l’artifice étant utilisé à chaque concert ou presque. Puis on comprend que cette toile va servir de support video à la longue intro proposée par Anthrax ce soir, sur un format inattendu, sorte de compilation des propos tenus par plusieurs personnalités sur la bande à Scott Ian. Jugez plutôt : Keanu Reeves, Lady Gaga, Bernie Sanders, Tom Morello, Mark Osegueda, Corey Taylor, Gene Simmons, Robert Trujillo, Henry Rollins, Slash, Nergal, Randy Blythe, Denis Lyxzen, Check D, Phil Anselmo, Dave Mustaine, Norman Reedus, Shavo, Chuck Billy, Rob Zombie, Gary Holt, Kerry King, Michael Poulsen, John Carpenter, … ça en fait du monde ! et encore il m’en manque quelque suns … Certes cette séquence se termine en mode gros forceur (“scream for us”) mais propose en sus un animé plutôt sympa et finit par dévoiler une très jolie scène dominée par un énorme logo Anthrax. Décidément, quelle prod aux petits oignons !

Les zicos sont tout sourire au moment d’entamer AIR, qui nous permet de remarquer d’emblée que le son s’avère un peu plus propre que celui de Testament juste avant, même s’il reste un peu sec. L’ambiance a monté d’un cran en tout cas, et la setlist clairement « best of » proposée par les New-Yorkais va aider à la maintenir. C’est d’ailleurs leur fameuse reprise de Got The Time qui suit, durant laquelle Joey interagit déjà avec les premiers rangs, avant que les lights ne se concentrent sur Scott Ian pour l’intro de Caught in a Mosh. Un classique qui suscite lui aussi une belle réaction du public, qui se fait ensuite terrasser par un Fight Em Til You Can’t qui sonne très Metal ce soir et qui nous montre aussi un Joey assez à l’aise y compris sur les refrains, tandis que ses musiciens profitent enfin de la profondeur offerte par le scène, joliment illuminée.

Joey prend alors le temps de remercier les fans, les nouveaux venus (ils sont nombreux à voir Anthrax pour la première fois ce soir) rejoignant les anciens dans la Madhouse. C’est ensuite au tour de Scott Ian de prendre la parole, tantôt pour nous rappeler que leur précédente incursion sur cette scène était en compagnie de Slayer, tantôt pour vanner un membre du public avant de lancer un Metal Thrashing Mad fort à propos. S’en suit un des moments forts de la soirée : Be All, End All repris en chœur par le public bien au-delà de sa dernière note, et jusqu’au début de I Am The Law. Les 'Anthrax Anthrax' fusent tandis que Joey essaye de nous parler, notamment pour expliquer que Medusa est l’une de ses chansons favorites issues de l’album Spreading the Disease. Toujours un plaisir en effet de retrouver cette excellente compo sur scène, de même que l’inusable cover de Antisocial, accompagnée par un changement de backdrop qui en jette bien. C’est alors que les lights se concentrent sur Charlie Benante pour démarrer Indians, classique de chez classique quoiqu'au refrain manquant un peu de pêche ce soir. Et alors qu’on pense le concert fini, Anthrax
Anthrax


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nous dégaine la relative rareté Gung-Ho en guise de conclusion de cet excellent concert d’un Anthrax qu’on est plutôt content de retrouver après quelques années de discrétion.

Tiens donc, encore un rideau devant la scène ! Cette fois, il est barré du logo Kreator
Kreator


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et c’est après l’intro menée sur Run to the Hills qu’il s’abaisse pour dévoiler une scène absolument magnifique, quoique fort ressemblante à ce que les Allemands nous ont proposé sur leur dernière tournée : un décor très travaillé à base de fausses statues, de lights rouges, de pyro et de mannequins, qui en jette carrément, et qui fournit un excellent support visuel pour la bande son alternant entre l’ancien et le nouveau répertoire de Kreator
Kreator


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. Une alternance que l’on retrouve typiquement sur le début du concert, le plutôt bon Hate Uber Alles se voyant enchainé par un démentiel Phobia ponctué de pyro, de pétards et de mannequins pendus tombant du ciel. Mille demande alors son premier wall of death pour la plutôt brutale Enemy of God, saupoudrée d’étincelles et de gros cotillons. C’est nouvel an avant l’heure !

666- World Divided nous ramène alors dans le Kreator plus moderne et mélodique, presque clichesque, mais diablement efficace. Ça va ? nous demande Mille. Les 'Kreator Kreator' fusent de partout, et Mille de répondre que nous sommes ses ''Hordes of Chaos'' : l’intro super mélodique à la Arch Enemy et le refrain fédérateur attisent la foule, et tant qu’à rester dans le thème, c’est Hail to the Hordes qui suit, frisant l’hymne de stade malgré quelques pains de Sami. Pour une première fois au Lux, Mille approuve et en redemande, jusqu’à encourager le crowd surfing durant l’énervée Betrayer, conclut par un circle pit. On revient ensuite vers un répertoire plus récent via Satan Is Real (ça flambe de nouveau devant la scène !) avant que le décor n’évolue à nouveau (incluant même des moines PNJ) pour Phantom Antichrist qui est devenu ces dernières années un nouveau classique de Kreator
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.

Mille dédie Strongest of thr Strong aux autres groupes ayant joué puis réclame le plus gros circle pit de la soirée pour Terrible Certainty, enchainé avec un excellent Violent Resolution. ''Are you ready to kill?'' nous demande Mille enfin : c’est déjà l’heure de la clôture (PLeasure to Kill) de cet excellent concert d'un Kreator
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qui ne cesse de s’affirmer comme un des très gros noms de notre scène, 40 années après ses débuts.

Remerciements à la Rockhal pour l'invitation
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