Reportage

Festival de l'Entonnoir Insomniaque : Doppler + K-Branding + Gu Guai Xing Qiu + Love is Okay

Metz (Les Trinitaires), le 13-01-2006

Mardi 17 janvier 2006

Nous nous sommes permis une petite escapade de trois jours à l'étranger. Le but : assister au festival de l'entonnoir organisé par les joyeux trublions de Le Singe blanc.
Parti jeudi, nous arrivons fort tard dans l'enceinte festival. Trop tard pour vraiment faire une chronique de ce jeudi.
On a entraperçu Vialka (entre syncope de batterie et folklore) et Kabu Ki Buddah (pop foutraque).

Le festival se tient aux trinitaires, une cave bien aménagée divisée en deux : espace de concert et bar. Elle m'a un peu fait penser au Château-Saint-Roch de Ciney. Idéale pour les concerts si ce n'est que les conditions de locations étaient prohibitives, ce qui a mis à mal les finances de l'organisation.
Enfin, vu la bonne fréquentation et les efforts fournis, l'ardoise semble moins lourde que prévue.

Vendredi, la soirée était plus placée sous le signe de la musique noise.
Love Is Okay ouvre avec une noise un peu tendue, mais pas trop non plus. Un duo encore un peu maladroit à suivre.
Curieusement, et c'est bien pour eux, je ne vois pas trop de qui les rapprocher.

Suit un groupe au nom imprononçable: Gu Guai Xing Qiu. Une basse, une batterie, deux chanteurs dont une machine pour un grind core assez agressif. Ca hurle à qui mieux mieux. Sur la longueur, c'est lassant car un peu trop long. Sinon, ça envoie bien comme il faut mais ils gagneraient à raccourcir leur set. Des projections sont également mixées en live tout le long d'un concert bien énergique, même si on pouvait espérer un peu plus de variation dans le son.

Nos petits belges de K-Branding étaient les troisièmes à se produire ce soir là. Ils présentaient un nouveau set qu'on devrait retrouver sur le premier album à sortir en 2006 (il a été enregistré au Magasin 4). On a été un peu désarçonné. Le concert connu des hauts et des bas. Cela commence tout doucement, on pense à une intro. Deuxième morceau, on pense également à une intro. Il faut donc un petit peu de temps pour que la machine se mette en marche. Mais on peut dire qu'à la fin du concert, elle a vraiment trouvé son rythme de croisière pour finir en beauté avec deux derniers morceaux bien réussis. Le groupe évolue donc, à suivre.

Doppler clôturait les concerts pour ce vendredi soir. Efficacité est le maître mot de ce groupe lyonnais qu'on pourrait croire sorti des années 90. Les influences nous ramènent au début d'Helmet ou encore au français de Condense, on en a un calque presque parfait. Basse lourde, guitare incisive pour une musique sombre. De loin, on peut croire qu'ils ont trois bras, en effet, ils ont placé des mains en plastique sur leurs micros. Fausses illusions. Le groupe est plus que rôdé. Ils jouent sans se regarder, tout roule. Une belle découverte pour son efficacité même si on a déjà beaucoup entendu ce genre de musique. Enfin, avec tous les potins dans le rouge, c'est bien agréable malgré tout !

La soirée se poursuivra jusqu'aux petites heures avec Pipi Chocolat, djette fort noise. En bref, on a passé une chouette soirée !
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