Reportage

Reflections Fest Part2

Anvers (Trix), le 26-02-2006

Lundi 27 février 2006

On était une bonne délégation hier à Anvers pour cet évènement de début d'année, cette fois-ci, c'est moi qui m'y colle pour le report.

Les festivités commencent avec les hollandais d'Omission signés sur Reflection Records. Hardcore un brin metal bien balancé sans trop transpiré l'originalité mais de bonne facture tout de même.

Suivent les anglais de November Coming Fire. On est pas loin du registre des hollandais précités, j'ai pourtant trouvé leur musique plus originale. Dommage que le son de la basse couvrait tout et donnait parfoit l'impression que le groupe n'était pas très en place.

Pour suivre, la première claque de la journée, les fameux An Albatross. Le ton est vite donné par le chanteur qui n'hésite pas à nous balancé un truc du genre "if you don't come closer, we don't play". S'ensuit une intro somptueusement ringarde au clavier façon Iron Butterfly et attitude metal over-kitch, ça commence très fort. Le chanteur est complètement à la masse, nous fait plein de beaux déhanchements à la Iggy Pop et beugle comme un veau ces textes incompréhensibles tout en multipliant les accrobaties diverses. Un très grand moment de n'importe quoi, à revoir jeudi au Recyclart.

Après ça, même les fantastiques Amen Ra paraissent plats. Enfin, c'est un genre tout à fait différent, leur set a été impeccable comme à chaque fois. De loin ce qui se fait le mieux dans notre petit pays.

Bon, Rise and Fall après. Déjà vu un paquet de fois et jamais accroché, pause manger.

Place au Doomriders pour suivre. J'avais jamais écouté l'album, je savais pas trop à quoi m'attendre et je fus aggréablement surpris. Rythmique rock n' roll hyper efficace au sonorités parfois eighties, parfois seventies. A suivre avec un peu de second degré, mais à suivre tout de même.

J'ai toujours bien apprécié Modern Life Is War mais j'ai malheureusement été victime d'un gros coup de pompe pendant leur set que j'ai trouvé un peu moins bon que d'habitude. Ca ne les empêche pas d'être un des groupes les plus originaux actifs sur la scène HC US actuelle.

J'avais ensuite un peu peur que Pelican plombe un peu l'ambiance après. Et ben, pas du tout. Des petites intros post-rock juste pour dire, puis, c'est le déluge. Très prenant, superbe. A noter, un morceau limite pop au milieu du set.

On finit ensuite avec Cave In. Groupe aux influences tellement diverses qu'ils ont un peu tendance à se disperser et à partir dans tous les sens, manquait qu'un peu de folk en gros. Le groupe enchaine un morceau hyper violent éructé par le bassiste avec un morceau emo avant de revisiter un morceau planant issus de l'abum "Jupiter". Quand on est fan et/ou ouvert d'esprit, ça passe mais sinon, c'est un peu risqué. Personnellement, je suis plutôt pour, pourquoi pas.

Conclusion, un festival dont j'attendais beaucoup, et j'ai pas été déçu.
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