Reportage

Rhaaa Lovely 2006

Cortil-Wodon (Salle Saint Martin), le 08-04-2006

Lundi 24 avril 2006

Fernelmont, bourgade campagnarde namuroise, accueillait le Rhaaa Lovely festival pour une nouvelle édition pleine de promesses.
Le nombre d'habitant de ce village ne m'a pas été communiqué, mais je pense qu'il a bien doublé pendant la durée de ce festival.
Une bonne flopée de 600 personnes s'est pressée cette année pour remplir l'enceinte d'un festival s'internationalisant tant au niveau de l'affiche que du public.
En effet, on entend parler anglais, allemand, néerlandais et français (de France !) dans les travées des deux scènes du festival.
La journée à commencé avec I love Sarah que j'ai malheureusement loupé. Les échos rapportés ont été très favorables, notamment au niveau d'un morceau zoulk particulièrement dansant. Je suis arrivé pendant V.O qui présentait ses comptines indie pop avec talent, tout en mêlant moments forts et plus faibles.
Les français d'absinthe (provisoire) avaient bien besoin de cet alcool pour garder leur moral pendant leur set. En effet, celui-ci fut en effet saccadé de nombreuses coupures électriques. Le début de leur set nous laissait entrevoir de chouettes moments, entre noise expérimental et poésie urbaine. Néanmoins, les coupures nous ont permit d'entrevoir un beau talent d'improvisation avec un morceau sans amplification très dansant, à la liars.
Les autres moments que j'ai retenus du festival viennent de Charlottefield, Deerhoof, 31 knots et 65 days of static.
Charlottefield présente un univers assez tendu, mais pas encore assez. Le groupe souffre encore de sa jeunesse et de sa timidité asociale sur scène. On regrettera aussi une basse trop ronde alors que pour ce genre de musique, typiquement issue de l'influence de The fall, un bon son rêche est impeccable.
Deerhoof, avec une bassiste très rigolote, déroule quelque chose entre pop, jazz et noise très allégée. C'est printanier, marrant et pas très sérieux. Mais cela marche bien en festival.
31 knots a élevé son niveau jeux de plusieurs divisions. Je me souviens de les avoir vus il y a quelques années au Luxembourg avec les excellent Vaz et leur prestation était honnête, sans plus.
Ici, au, elle s'est élevée à des niveaux d'intensité insoupçonnés. Cela suait sur scène. Même si on peut leur reprocher aussi une certaine légèreté via quelques morceaux fort clashien, il faut bien avouer qu'ils assurent un maximum.
65 days of static clôturait l'affiche 'officielle'. En pleine hype anglaise, le groupe venait pour la première fois en Wallonie. Qu'en retenir ? Beaucoup de débauche physique, beaucoup de puissance sonore. Un groupe taillé pour la scène. Là où ils ont quelques faiblesses, c'est sur la variation et la finesse que ce qui est proposé.
Mais ce n'est peut-être pas le but ! En tout cas, leur show est parfaitement rôdé et tourne au quart de tour. On pense à un mélange entre électronique et Mogwai de la grande époque.
Voilà, d'autres groupes donnèrent également des prestations intéressantes, mais beaucoup plus calmes, comme This is your captain speaking, Piano Magic et un Grails un peu trop ethnique et décevant.
En conclusion, on peut dire qu'en ouvrant sa programmation à des musiques moins épurées et plus rentre dedans, le Rhaaa lovely a réussi à se rendre plus diversifié tout en gardant sa marque de fabrique.
Ah oui, deux bandes de zozos belges se sont encore produit : Dolph lundgren et son noise épileptique ainsi que les énigmatiques stinky squirrels.
Mais tout ça, c'est une autre histoire. A l'année prochaine.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► AU MEME CONCERT

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE