Reportage

Honest House presents : a post-rock evening !

Liège (La Zone), le 11-10-2006

Mercredi 25 octobre 2006

Une soirée post-rock, avec que des groupes post-rock, c’est un truc qui m’aurait fait déserter la région. Mais ça c’était avant. Avant que ma dulcinée (qui ne l’était pas, avant) ne se découvre une passion pour cette musique étrange faite de crescendi et decrescendi, avec des instruments bizarres et inconnus de mes oreilles comme le violon ou encore euh… le violon. Etrangement c’est moi qui lui ai fait découvrir mais je n’appréciais à l’époque que Godspeed You Black Emperor
Godspeed You Black Emperor


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et c’est tout. Faut dire que Godspeed, ça envoie du bois dans les testicules.

Soirée testicules donc, à notre arrivée on observe attentivement le comportement étrange d’un jeune homme, qui tient le rôle de roadie pour les deux groupes suisses de ce soir. Ce jeune homme essaie tant bien que mal d’aligner des panneaux blancs accrochés à une espèce de corde de linge qui traverse la scène. Les panneaux on a vite compris que c’était pour les projections, mais le truc drôle c’est que le gars s’y prenait assez mal.

Nos amis belges (han cette expression) de Roland Garros
Roland Garros
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entrent sur le court et entament leur set par un nouveau titre, qui nous claque bien à la tronche. Par rapport aux morceaux du split avec Taïfun
Taïfun


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et Frank Shinobi
Frank Shinobi


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, on a gagné de 2 crans au niveau intensité je dirais. Pas mal de nouveaux morceaux sans oublier les 2 pistes qui cloturent ledit split. Ces morceaux voient monter au filet leur nouveau joueur, qui utilise une trompette. Là je dirais simplement que je n’aime pas… pas que ça n’apporte rien, c’est plus que ça… je n’aime pas et ça s’arrête là. Là où le violon ajoutait un petit côté à la fois grinçant et enchanteur, la trompette ajoute surtout un côté kermesse et prout-prout qui me déplaît assez. C’est assez paradoxal car pour moi le groupe est en complète évolution et leurs nouveaux morceaux sont franchement énormes, mais la trompette je suis vraiment pas dedans.

Les gens de l’Honest House, qui organisaient le concert ce soir, me décrivaient The Evpatoria Report
The Evpatoria Report
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comme les Godspeed suisses. De quoi me mettre l’eau à la bouche, même si la comparaison est facile et souvent usurpée. Mais ici c’était plutôt exact… De longues montées prenantes menant vers l’apogée tant attendue (quand on y pense, c’est quand même facile, le post-rock. Les projections sont prenantes, des images d’espace qui ne font pas neuneu mais qui rentrent parfaitement dans l’atmosphère musicale du groupe… )… Le groupe nous prend sur place, nous élève tout lentement dans sa grande main chaude et soyeuse avant de nous remuer jusqu’à nous broyer les os avant de nous écraser contre le sol pour un dur retour à la réalité. Et la réalité, ici, c’est le fait que le concert soit terminé… Et on reste là, à se dire « wah p’tain ». Pas grand-chose de plus à en dire, fallait vraiment être là.

Opak
Opak
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suivait. Plus électronique, plus expérimental, moins mon trip. Un duo guitare / batterie, techniquement chouette à regarder mais pas exceptionnel d’après moi… Une soirée avant tout axée sur le retour de Roland Garros
Roland Garros
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et la découverte de The Evpatoria Report
The Evpatoria Report
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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