Reportage

Passe-Montagne + Ned + Pentark

Bruxelles (Magasin 4), le 29-03-2007

Mercredi 4 avril 2007

C’était une soirée idéale pour les amateurs de noise, post rock et math rock que ce jeudi soir au magasin 4. Triple affiche avec un groupe belge et deux français.
Suite à un départ tardif du bureau, j’arrive quelque peu en retard au magasin 4. En effet, bonne résolution de la salle bruxelloise : les concerts débutent maintenant à une heure décente. Le trio bruxellois Pentark

Pentark

Clique pour voir la fiche du groupe

ouvre les hostilité avec une musique qu’on pourrait classer post-rock mais qui navigue tout de même dans des eaux plus variée. L’impression des bonnes vingt minutes que j’aie vues sont une puissance et une mise au point bien cohérente. Le groupe me semble plus à l’aise avec un gros son que lorsque je les avais vus dans un plus petit club, en l’occurrence au Carlo Lévi. Voilà une jeune pousse à suivre.
Ned venait d’arriver de Lyon avec un collègue d’un autre webzine belge. Le groupe gravite autour de SK Records, label plutôt spécialisé dans tout ce qui fait du bruit en restant mélodique. Du côté de Ned

Ned

Clique pour voir la fiche du groupe

, cela donne un rock bruitiste mais mélodiques avec beaucoup de voix. Par moment, c’est un petit peu plus dansant. Sans asséner une claque irrémédiable, le groupe livre un concert bien au point et varié.
Passe-montagne

Passe-montagne

Clique pour voir la fiche du groupe

clôturait cette affiche. J’attendais pas mal de choses de la nouvelle formation contenant en son sein Julien F., batteur de Chevreuil. Je n’ai pas été déçu. Le son de batterie est toujours aussi sec et bien accompagné par les deux autres musiciens qui alternent guitare, basse, clavier. La musique est une sorte de math-rock influencée par don Caballero tout en étant loin de la copie carbone. Certains morceaux sont vraiment explosifs alors que d’autres ralentissent le tempo pour éviter l’asphyxie. Un bon concert !
Enfin, j’ai été assez réjoui de voir une bonne affluence sur place, un peu plus d’une centaine de personnes et surtout une affluence mélangée (autant de femmes que d’hommes ce qui n’est pas toujours le cas) et non composée uniquement d’habitués du milieu (ils se reconnaitront).

TU AS AIME ? PARTAGE !