Reportage

My Own Private Alaska retourne l'Escalier

Liège (L'Escalier), le 10-12-2010

Jeudi 16 décembre 2010

Mon avis sur My Own Private Alaska
My Own Private Alaska


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a toujours été très mitigé. Quand je me disais que leur idée de groupe sans basse ni guitare était bonne, je concluais aussitôt que c’était certainement là le seul intérêt du groupe. Mon expérience avec le groupe ne m’avait jamais non plus de souvenir impérissable. J’aimais bien l’EP. Je les ai vus à Huy peu après - ils jouaient avec Will Haven
Will Haven


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et Amen Ra
Amen Ra


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, merci nos amis de Silenceless - mais mon état d’esprit du moment m’a empêché de profiter du concert, que j’ai d’ailleurs passé presque entièrement hors de la salle. Bref, sans avoir jamais été convaincu j’ai malgré tout toujours été attiré par le groupe, comme si une part de moi voulait absolument que je lui donne une autre chance. Et surtout, me donne à moi une autre chance.

J’avais aussi envie d’entendre leur point de vue sur certaines questions, certainement un peu bateau : Ross Robinson, le piano, leur originalité, etc. C’est pourquoi nous avons, avec mon camarade Fred, réalisé une petite interview du groupe peu avant leur concert, dans le backstage de l’Escalier. Ce qui nous a laissé découvrir deux gars (Tristan – piano et Yoann – batterie) adorables, passionnés par ce qu’ils font et bouleversés par leur rencontre avec Ross Robinson. Tristan a d’ailleurs la grande qualité d’être un vrai bavard. Si si, c’est une qualité quand on fait une interview.

L’Escalier, jolie petite salle mais que je considère toujours comme étant plus propice à des concerts pop-rock proprets qu’à de la musique plus dure, commence à se remplir peu à peu jusqu’à l’arrivée sur scène des locaux de Morning Dead
Morning Dead


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. Je ne connais pas du tout le groupe mais pendant leurs préparatifs j’ai reconnu le guitariste de D.Majiria
D.Majiria


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et le chanteur de The Waow
The Waow


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. Deux groupes que je n’affectionne pas vraiment mais je ne peux pas me baser là-dessus. Je dois balayer mes à-priori, paraît-il.

Lorsque leur set commence, mon attention se porte sur l’apparence du chanteur. Il est torse nu et a tout le corps maquillé en noir jusqu’au niveau du nez. Un travail visuel peut être complémentaire à un bon set musical, mais à mon sens cela ne doit s’appliquer que si la musique a quelque chose de mystique, barré ou quoi que ce soit. Ici le groupe n’était vraiment pas mauvais, mais l’attitude scénique n’était pas réellement en phase avec la musique selon moi. Une pop plutôt nerveuse et tirant vers l’emo nouvelle vague. Peu de prises de risques, mais le groupe n’a que quelques mois. Le set est plutôt carré et le chanteur, alternant cris et passages en voix claire, s’en sort plutôt pas mal. Je serais curieux de les revoir un jour ou l’autre, mais quoi qu’il arrive le style musical me parle peu .

Quelques bières plus tard c’est MOPA
MOPA


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qui prend place sur la petite scène de l’Escalier. Je reste convaincu que la configuration du lieu n’est pas adaptée à ce genre de concerts. Le public, qui s’est amassé devant pendant le soundcheck, doit se serrer dans l’espèce de petit couloir qui sert de salle. Les morceaux connus de l’EP et de leur album « Amen » studio prennent réellement une dimension supplémentaire en live. Le côté exceptionnel du piano y est sans doute pour quelque chose. Leur single « After You », qu’ils jouent dès le début du set, convainc tout le monde vu les réactions. La puissance qui s’en dégage est telle que lorsque résonne le début de « Where did you sleep last night » c’est un silence de mort qui gagne la salle. Les 3 musiciens (dont le batteur malade) sont complètement imprégnés de leur set et le vivent complètement. Les yeux du chanteur en deviennent inquiétants, tout comme le pianiste qui s’en prend à ses vêtements tout au long du set.

Dès la fin du set, c’est la ruée vers le stand de distro. Un pote et moi-même ne pouvons nous empêcher de dépenser de l’argent que nous n’avons pas pour la superbe version de « Amen » : double vinyle + CD + DVD, le tout dans un gatefold au design très soigné.

A en voir les réactions dès le lendemain parmi mes amis Facebook qui étaient présents à l’Esca, je ne suis pas le seul à avoir été conquis.
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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