Reportage

Gronibard explose le DNA!

Bruxelles (DNA), le 21-01-2012

Dimanche 22 janvier 2012



Il y a des soirs qui marquent plus que d'autres...Il y a des soirs qui nous disent qu'on a bien fait de sortir de chez soi... La soirée de samedi en faisait partie et aura sûrement laissé des traces indélébiles dans l'adn d'une bonne partie du public présent en ENORME masse au DNA !

Ce samedi, les grindmen français de Gronibard
Gronibard


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venaient prendre possession du bar qui, jadis, était connu pour être le repère des punk et autre anarchistes de la capitale... Trente ans plus tard, une bonne partie de ceux-ci considèrent le DNA comme mort, nostalgique d’une époque révolue! Hier soir, les bleus que j'ai sur les côtes en témoignent : No ! The DNA is not dead !

Complètement sold-out, le DNA a vibré et tremblé durant une soirée dédiée au grindcore. Après Unsu
Unsu


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, Mucus
Mucus


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, les pogos lancés par les arlonais de Black Bleeding
Black Bleeding


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, un flibustier tranche de son sabre affûté le public du DNA en deux ! C'était net et sans bavures, Anal Capone, vocaliste (si on peut le nommer comme ça) de Gronibard
Gronibard


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parvenait à se frayer un chemin jusqu'à la scène du DNA alors quasiment inaccessible et prenait possession de ce navire complètement surchargé qui allait, 40 minutes durant, risquer le naufrage à tout moment !

Alors relégué à fond de cale et n'ayant droit qu'à la vue des bras et des jambes qui défiaient les lois de l'apesanteur, il fallait se faufiler entre les corps pleins de sueur pour accéder au devant de la scène histoire d'avoir des trucs en plus à vous raconter ! Après avoir résisté aux vagues déferlantes qui vous aspiraient dans l’œil du cyclone et vous emportaient dans des pogos que le DNA n'avait plus vu depuis plus longtemps que ça, les premiers rangs étaient à notre portée, tout comme les fesses du guitariste dont seule la guitare cachait les parties intimes.

Accroché au bar, un pied calé sur la scène et le corps transporté au gré des vagues provoquées par un DNA hystérique, on allait avoir ce qu'on était venu chercher, à savoir, en prendre plein la tronche ! Tous les gros morceaux présents sur Satanic Tuning Club (dont la réédition en mode turbo vous a été chroniquée par nos soins: http://www.shootmeagain.com/chroniques/2598_gronibard_satanictuningclubturbo) y sont passés, le tout dans un chaleur étouffante et un brouhaha indescriptible qui s’est terminé par une version explosive de « Va faire la vaisselle sale morue », le tube planétaire de Gronibard
Gronibard


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 !

Quelques rappels et un « David Gay Tha » plus tard, on ne sait toujours pas si les Français s'attendaient à être reçus d’une telle sorte ! En tout cas si eux nous en auront foutu partout, Bruxelles le leur aura bien rendu !

Une heure après le concert seuls le sol plus que collant du DNA, l'odeur de sueur et les courbatures pouvaient témoigner de l'explosion dont le DNA avait été victime. Une chose est sûre, des soirées comme celle-ci sont la preuve que Bruxelles vit toujours et que le DNA de papa peut aussi être celui du gamin !
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