Reportage

Flatfoort 56 exporte son punk celtique dans la péniche !

Liège (Péniche InsideOut), le 08-02-2012

Jeudi 9 février 2012

C'était donc bien la première fois que les américains de Flatfoot 56 passaient par le royaume du surréalisme, et lorsque c'est la première fois, c'est toujours la même question: Mais qu'est-ce que ça vaut ?

Après déjà une longue série de concerts en Europe, et une date en France le jour avant, j'avais un peu peur de les voir défraichis, mais rien de tout ça !

Les frères Bawinkel étaient pratiquement dans une forme olympique ! Malgré ce froid de canard, les mecs de Chicago assuraient déjà par leur côté sympathique, et curieux des coutumes de notre pays.

Après la traditionnel dégustions de bières locales, les Flatfoot 56 montèrent sur scène avec la ferme intention de montrer aux fans qu'ils n'étaient pas venus pour rien !
Et en effet, les absents eu tort de ne pas s'être déplacer, car les ricains n'ont pas besoin de tour de chauffe, ça dégomme sec et très vite ! Ca bouge dans tous les sens, et Tobin avec ses deux mètres maîtrise l'art de communiquer avec le public.
Les lascars ont une présence scénique assez remarquable et l'on sent bien que ce ne sont pas des nouveau nés. Tous les titres qui ont fait la notoriété du groupe y sont passés ( Brotherhood, Courgage, Warriors...), et le public complètement déchainé, survolté, pogottait à gogo ! Mes tibias ont soufferts, mon t-shirt pue le houblon mais finalement c'était pour la bonne cause.

A la fin du set, Tobin s'est même laisser aller en invitant pour son anniversaire, Renaud ( batteur des Last Row) à venir prendre la place du batteur le temps d'une chanson, avec au final, un happy birthday repris en choeur par tout le public !

Mais avant ça, on peut aussi remercier les liégeois de Life is Damage et de Natalis terminus qui pratiquement pris au pied levé (vu l'annulation des deux premiers groupes) ont clairement assuré leur rôle de sparring-partner !

Encore une soirée réussie, et des souvenirs plein la tête, on a juste qu'à attendre une chose, le retour de ces sympathiques américains...