Reportage

The Oppressed est passé par Liège...

Liège (La Zone), le 18-02-2012

Dimanche 19 février 2012

Organiser un concert de OI, c'est déjà pas évident , entre les questions du genre : " Pat, t'as pas peur que des mecs d'extrême droite viennent foutre le boxon " ? T'as quand même un doute qui subsiste. Mais, ici, c'est Liège et les lascads d'extrême droite savent qu'ils sont pas les bienvenues...

115 préventes vendues, ce concert annonçait déjà la couleur, les gallois de The Oppressed

The Oppressed

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ne tournent pratiquement plus, on sentait très bien que ce concert avait quelque chose de particulier.

Volet à peine ouvert et déjà une soixantaine de personnes bravaient le temps humide, posté à la caisse avec mon pote Diablo et Fred Fury, nous étions avec notre plus beau sourire pour accueillir des gens qui venaient de partout, Paris, Hambourg, Dûsseldorf, Anvers, Lille, Gand, et de toute la Wallonie. toujours sympa de voir de nouvelles têtes !

20h30, c'était le début des Natalis Terminus

Natalis Terminus

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de commencer à balancer leur punk rock vitaminé, ce n'est pas une tâche facile que de débuter, mais les liégeois ont la patate, et ne demande que de faire la fête ! Le public rentre dans le rythme, la bière coule déjà à flot et la salle se remplit.

21h30, dans une Zone déjà bien chauffée, les louvanistes de Cop On Fire nous balancèrent leur dub/ska, toujours aussi agréable à découvrir, et aussi bien les skins et évidement les punks apprécièrent ce groupe bien en place.

Pour ce qui est des gallois, on souhaitait les faire jouer à 23h, ben ouais les braves attérissaient à 20h à Bruxelles ! Fallait pas qu'un volcan islandais se réveille à ce moment là...

Dans une zone surchauffée, gonflée à bloc, avec plus de 200 enragés déjà acquis à leur cause, The Oppressed devait assurer devant ce public venu de loin, et le sympathique Roddy Moreno débutait une setlist des plus mémorables. Entre les skinheads Girls, football Violence ou autre Boots are made for stompin'by, la cardiff crew nous sortait la grosse artillerie et les fans étaient déchainés !
Avec Skain on a du s'improviser "stage manager" pour éviter plusieurs fois l'envahissement de la scène et les incessants mouvements de foule ! Ca sentait la testostérone à 10km, le foot et l'énergie qui va avec...