Reportage

Un climat tropical blues à l'Orangerie!

Bruxelles (Botanique), le 11-05-2012

Samedi 12 mai 2012

Le rock’n’roll belge était à l’honneur hier soir lors de la deuxième soirée des Nuits du Botanique. Dans l’ordre, Elvis Black Stars
Elvis Black Stars


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, Romano Nervoso
Romano Nervoso


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et The Experimental Tropic Blues Band
The Experimental Tropic Blues Band


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auront pressé l’Orangerie et fait bouger un public plus que réceptif.



(photo prise au Blue Bird Festival le 31/07/2010)

Elvis Black Stars
Elvis Black Stars


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, trio rock garage originaire d’Andenne, ouvrait le bal. Le groupe, créé en 2008, présentait son premier album éponyme et foulait déjà pour xième fois les planches de l’une des salles du Bota. A cheval entre Black Rebel Motorcycle Club
Black Rebel Motorcycle Club


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et un rock’n’roll plus traditionnel, Elvis Black Stars
Elvis Black Stars


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balance une bouffée d’énergie qui fait un bien fou un vendredi soir après une semaine de boulot. La hargne du batteur, qui aura plus que mouillé son t-shirt, ne suffira cependant pas à réveiller complètement un public encore fort occupé à discuter à l’extérieur ou pas encore assez imbibé pour bouger un chouia en plus. Pendant 35 minutes, les trois étoiles noires auront tout donné et tout de même réussi à se mettre le public bruxellois dans la poche.


(photo prise au Power Festival le 21/07/2011)

Romano Nervoso
Romano Nervoso


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s’installe à son tour sur la scène de l’Orangerie. Il est 21h5O, les quatre lascars de la Louvière font leur entrée. Entre un rock-metal culinaire (spaghettis et tortellinis au menu) et une sérieuse dose d’humour complètement décalé au 36eme degré, Romano Nervoso
Romano Nervoso


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aime ses origines et sa ville et nous le fait savoir. Décalé, le look de Giacomo, le Casanova Louviérois et vocaliste barbu du band, l’était également.

Un panneau « direction La Louvière » à bout de bras, les paupières bardées de fard vert pailleté, un éclair de diamants en plastique en guise de ceinturon et une veste en vrai faux poils d’ours polaire sur le dos, Giacomo assure le show et va décoincer le public bruxellois en si peu de temps qu’il ne faut pour l’écrire (ou le lire, c’est selon). Deux morceaux plus tard, Giacomo tombe la vraie fausse fourrure, branle le pied de son micro (oui, on est rital et on le reste) et descend dans la fosse faire bouger la capitale. Pari réussi, la température est montée d’un sérieux cran, certains osent même se dénuder (en partie) et dansent torse poil, les pectoraux bombés en avant. L’ambiance est bon enfant. Il semblerait que ce petit coup de
« spaghetti rock » soit un bon remède pour oublier la fatigue du vendredi soir.

Un bon 40 minutes plus tard, les Louviérois peuvent remballer tout leur attirail et reprendre la route avec le sourire, un sourire qui d’ailleurs était visible sur bon nombre de visages après la foutue dose de « peps » qu’ils nous auront balancée ! Rien que pour ça, Romano Nervoso
Romano Nervoso


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, ça vaut le détour.


(photo prise au Magasin 4 le 25/11/2011)

La tête d’affiche était confiée au trio liégeois The Experimental Tropic Blues Band
The Experimental Tropic Blues Band


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(TETBB). Après plus de dix ans de carrière, le combo garage rock ne se présente plus. Le public revient les voir à chaque fois un peu plus nombreux et à la fin du concert, on ne se demande plus pourquoi. Sa longévité et son succès, TETBB
TETBB


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les doit sans aucun doute à sa simplicité. Dans la lignée d’un John Spencer (John Spencer Blues Explosion, Heavy Trash
Heavy Trash


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,…), avec qui ils ont d’ailleurs enregistré leur dernier album, les principautaires sont au Botanique comme s’ils étaient à la maison.

Entre un blues rock énergique et un rock’n’roll garage, TETBB
TETBB


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impressionne. Tout aussi proche du public que leurs prédécesseurs, le chanteur s’offre également un petit bain de foule histoire d’aller renifler l’odeur de sa musique. En une heure, nous auront eu droit aux traditionnels soli endiablés d’harmonica et à une sacré dose de « Liquid Love », le dernier opus du groupe. Entre temps, le public danse toujours et voudrait presque que ça ne se termine pas.

D’ailleurs, sur scène, ils n’ont pas non plus envie que la soirée touche à sa fin. Le dernier morceau mettra le public à contribution. Après avoir branché son jack dans l’arrière train d’un mec au fessier à moitié dévoilé, le chanteur n’hésite pas à donner sa gratte à un gamin du public tandis qu’un bon nombre de nanas montent sur scène et dansent comme si elles étaient sur le podium d’une boite de nuit. Après un tout dernier morceau pour la route, les liégeois de TETBB
TETBB


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peuvent tordre leur chemise et se seront amusé autant si pas plus que s’ils avaient été spectateurs.
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