Reportage

Coheed and Cambria, juste magique...

Bruxelles (De Vaartkapoen), le 04-11-2012

Mardi 6 novembre 2012

Coheed and Cambria

Coheed and Cambria

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était de passage dans la capitale dimanche soir pour un concert quasi à guichets fermés que nous n'aurions pas voulu manquer pour tout l'or du monde. La bande à Claudio Sanchez, qui venait présenter son dernier album, The Afterman: Ascension, allait alors offrir deux sets au public bruxellois, un acoustique et un électrique.

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, c'est avant tout un concept à part entière dont Claudio Sanchez, le guitariste chanteur en est la tête pensante. A la fois écrivain, auteur de comics et compositeur, chaque album du groupe est en relation avec un épisode ou un personnage d'un livre qu'il a écrit. La majorité des albums sont en rapport avec The Amory Wars, un récit de science fiction qu'il a imaginé.

C'est également dans ce récit que Claudio Sanchez a été tirer le nom du groupe. Coheed et Cambria sont en fait deux personnages de la série. Pour la petite histoire Coheed et Cambria ont également un fils, Claudio. Un monde imaginaire qu'il s'est donc inventé et qu'il raconte à travers la majorité de ses chansons.

A la limite d'être sold out, le VK était rempli majoritairement de fans, tous massés à l'avant de la scène et prêts à reprendre les paroles des chansons en coeur. Sanchez, les cheveux attachés, arrive seul sur scène, une guitare à la main. La salle exulte. Les lumières sont tamisées, en un seul coup on est transporté par les premières notes de "Pearls of the Stars". Sanchez joue juste et chante à merveille, ce n'est plus un secret, mais,même quand on s'y attend, ça fait toujours un effet boeuf! Rejoint par le reste du groupe dès le second morceau, Coheed and Cambria

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nous fera voyager dans une galaxie lointaine, celle où vivent Coheed et Cambria, durant près d'une demi heure avant de nous électrifier.

Ce set acoustique se terminera comme il a commencé, par une démonstration de Sanchez seul sur scène reprenant cette fois "Wake Up", ce magnifique titre présent sur Good Apollo, I'm Burning Star IV, Volume One: From Fear Through the Eyes of Madness, le troisième album du groupe.

Si le set acoustique du groupe nous a laissé dans nos pensées, Travis, le second guitariste du groupe, me l'avait promis lors de l'interview réalisée juste avant le concert, Coheed and Cambria

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est en forme et va balancer du lourd! Et du lourd, le quatuor nous en a donné! La crinière cette fois-ci lâchée, Claudio nous a fait étalage de toute sa fougue et de tout son talent pendant près d'1h20.

Enorme sur album, Coheed And Cambria

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a montré qu'ils sont également un groupe de scène. Malgré cette étiquette plus intello qu'on leur colle, à juste ou à mauvais titre, faite votre choix, la bande à Sanchez fait passer une sacré dose d'énergie et d'émotion à travers sa musique. Sanchez, dont on ne voit plus que très rarement le visage caché derrière ses crolles, comme on dit chez nous, entame à peine les paroles de "No World for Tomorrow" que la moitié de la salle les reprend avec lui. Le point de départ d'un set électrique qui au final fût comme une tablette de Toblerone, pas assez long!

Au final, Coheed and Cambria

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n'aura joué que trois titres issus du dernier effort du groupe, The Afterman: Ascencion. Le reste du set aura, à notre plus grand plaisir, été pioché dans les deux albums Good Apollo, I'm Burning Star IV (le volume One et le volume two, les troisième et quatrième albums du groupe). Cependant c'est avec "In Keeping Secrets of Silent Earth: 3", titre éponyme de leur second opus, que Coheed and Cambria

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termine son set avant d'aller faire un petit détour par les coulisses.

La salle, chaude bouillante, en redemande. Les roadies, à qui l'on pourra donner une gommette verte vu le boulot qu'ils ont eu (Sanchez et Travis avaient amené toute leur collection de guitare), ne quittent pas la scène et préparent encore les instruments. De retour du sur scène et à peine le temps d'enfiler sa guitare à double manche que Sanchez commence déjà les première notes de "A Favor House Atlantic" sorti lui aussi du second album du groupe. Le public bruxellois connait ses classiques et reprend le refrain en coeur.

Ce show, d'une qualité supérieure à la moyenne, il faut dire, se terminera par un "Welcome Home" infernal, dont les riffs d'intro sont carrément devenus mythiques pour les fans, et durant lequel Sanchez balancera sa double manche au-dessus du public après nous avoir offert deux énormes soli.

En un mot: MAGIQUE.

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