Reportage

A la release party d'Ilydaen, il ne manquait qu'une chose.

Welkenraedt (Le Bosquet), le 08-12-2012

Dimanche 9 décembre 2012

A la release party d’Ilydaen

Ilydaen

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, il ne manquait pas de public. Je connaissais l’endroit qu’ils avaient réservé dans d’autres circonstances, vu qu’elle sert habituellement de salle d’anniversaire ou de réunion de famille. Situé au milieu d’un chemin de promenade, je n’avais jamais imaginé ce kiosque comme possible salle de concert et pourtant, la configuration scénique d’Ilydaen

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se prête parfaitement au lieu : disposé au milieu de la rotonde, le public les entoure. Arrivé tellement à la bourre que je n’ai rien vu du premier groupe et seulement un morceau du deuxième, je rentre dans le vif du sujet avec les stars de la soirée. Le public est nombreux ; le risque d’organiser leur release party dans une petite ville comme Welkenraedt (leur ville d’origine), pas vraiment réputée pour son engouement pour le post-rock, s’avère être un pari gagnant.

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, il ne manquait pas de bonne musique. Nombreux étaient ceux qui ont découvert les morceaux de leur LP lors de leur diffusion en ligne mi-novembre et voulaient voir comment ils allaient les aborder sur scène. Ils enchaînent plusieurs morceaux de Digressions, dont ce Tormented Stones dans lequel ils essaient le chant pour la première fois. La sauce prend et commence à réagir – doucement hein, ça reste du post-rock – à la musique du groupe. Je décroche légèrement vers le milieu du set mais je vous en fais l’aveu, j’ai toujours eu du mal à rester concentré sur de la musique instrumentale et je me fais la même réflexion qu’en entendant le LP : ils auraient pu ajouter du chant sur plus de morceaux. Mais comme toujours, certains passages attirent inévitablement l’oreille et je parviens donc à revenir rapidement dans leur set pour ne plus en sortir.

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, il ne manquait qu’une chose. Leur CD Digressions, qu’ils célébraient ce soir, n’est pas encore arrivé, grâce à un couac des génies de l’administration. Si la version cassette était bien là, on comprend que le public présent ne s’est pas rué dessus. Pourtant il y avait un truc cool avec les cassettes, c’est qu’au moins on écoutait les albums jusqu’au bout. Et Digressions, ça vaut le coup de l’écouter jusqu’au bout.

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