Reportage

6K Fest Unreal Night : le FEU à la Caserne !

Liège (Caserne Fonck), le 17-05-2014

Lundi 19 mai 2014

Ce samedi 17 mai était dans l’agenda de beaucoup de monde depuis pas mal de temps, depuis l’annonce de la date et des premiers groupes à l’affiche début de cette année en fait. Il faut dire qu’une affiche aussi pointue et foisonnant de groupes internationaux d’une jolie envergure, c’était jusqu’à présent du jamais vu sur Liège, dans une approche purement DIY en tout cas (comme ça on met de côté le Durbuy Rock et ses dérivés).

Et dès l’ouverture des portes, le public est déjà au rendez-vous. Ce qui nous confirme donc, comme on l’attendait, que le public confirmé est majoritairement non-liégeois (puisque celui-ci ne se présente aux concerts que vers 22h en général). La Caserne Fonck, salle rarement utilisée pour des concerts hardcore ou metal, est bien occupée puisque l’organisation a prévu deux scènes. Fallait bien ça, avec pas moins de quinze groupes à l’affiche. Le timing prévu est serré : on compte à peine 5 minutes entre la fin d’un set et le début du suivant sur l’autre scène. Dans ces circonstances, drôle de choix d’oser prendre du retard dès le début du premier groupe. De fait, les Bruxellois de Concealed Reality
Concealed Reality


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(gagnants du contest « jury ») foulent les planches de la Core Stage dès 14h, l’heure prévue par le planning mais l’organisateur, Nicolas Piron, profite de ce moment pour prendre le micro, accueillir le public déjà sur place et présenter l’ASBL Flash qui bénéficiera des recettes de la soirée. L’hôte de la journée permet également à un jeune, sans doute proche de l’ASBL, de jouer un petit mix avec un iPad… sans l’usage de ses bras – il faisait donc réagir le tactile de l’iPad uniquement avec son nez. Bonne idée d’avoir permis à ce jeune de jouer devant un vrai public et de montrer concrètement la raison pour laquelle ce genre d’ASBL existe.



Concealed Reality
Concealed Reality


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joue donc ses premières notes à l’heure où son set devrait déjà être terminé. Le groupe est parfaitement à sa place pour réveiller le public ; le metalcore des Bruxellois est pêchu, tout autant que leur chanteur, jeune mec sous perfusion de taurine cachée dans sa chemise en jeans à motifs de cactus (bin quoi ?). Remonté à bloc dès le premier morceau du set, il réussira en vingt minutes le marathon « démontage de la barrière de sécurité à coups de pieds – saut inattendu dans le pit au-dessus de ladite barrière – mosh sur sa propre musique (et ça c’est beau) ». Il avait prévenu hein, « si vous ne bougez pas je viens avec vous et on va se mettre sur la gueule tous ensemble ». Un set court mais intense de la part de Concealed Reality
Concealed Reality


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qui prouve que la scène hardcore bruxelloise et wallonne nouvelle génération a vraiment des choses intéressantes à offrir.

On court rapidement sur la Djent stage ouverte par les Montois de Planey
Planey


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, gagnants du contest « votes Facebook ». Leur deathcore est percutant, servi par un son aux petits oignons. Vu la taille de la scène principale et de la fosse, la salle a quand même l’air un peu vide mais Planey
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fait bien le truc. Carré, en place, puissant, peut-être un petit manque d’inventivité qui m’a empêché de rentrer complètement dans le set, mais dans l’ensemble la prestation de Planey
Planey


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était cohérente.

Plus efficace en tout cas que celle de Novel Of Sin
Novel Of Sin


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qui suivait sur la Core Stage. Les Italiens venaient de sortir leur nouvelle vidéo et l’avaient fait tourner en masse mais cela n’aura pas suffi à réveiller le public venu en mode « découverte ». Peu inspiré, peu inspirant, le groupe a beau balancer son metalcore avec toute l’énergie et la communication dont ils sont capables, la sauce ne prend simplement pas.

Les contests organisés par le staff 6K Fest ne s’arrêtaient pas qu’aux places à gagner sur l’affiche, puisque la journée prévoyait également un concours de batteurs, dont le vainqueur remporterait une Tama Superstar offerte par le magasin liégeois XL Drums. Trois batteurs se succèdent alors pour présenter un petit set de 3 minutes, et un jury composé de Mike Malyan (Monuments
Monuments


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) et Aaron Kitcher (Black Tongue
Black Tongue


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) est chargé de désigner le vainqueur. Vainqueur qui ne sera annoncé que huit heures plus tard, soit vers 1h30 du matin.

Les Anglais de Carcer City
Carcer City


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sont de retour à Liège après un passage à la Péniche en mars 2013, marqué par l’impossibilité du chanteur de jouer son set à cause du mal de mer… il ne faut pas oublier que la Péniche, amarrée ou pas, ça reste un bateau et qu’un bateau, ça tangue. Heureusement, sur le sol bien stable de Core Stage, tout le monde est en forme et même bien en forme. Le chanteur apporte vraiment toute son énergie au groupe, et donne un set vraiment pêchu.



Retour au metalcore plus metal que core avec les Flamands de Crimson Falls
Crimson Falls


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, dernier des trois groupes belges à se produire aujourd’hui. C’est propre, c’est carré, ça envoie sévère. Sous leurs airs de comptables, le bassiste et le batteur forment une section rythmique impressionnante, surtout quand les blast-beats se combinent à un slapping bien torché. Mais le meilleur morceau reste celui où le chanteur de Planey
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vient prêter main forte, pour une parfaite alliance entre leurs voix. Une dimension supplémentaire que le groupe pourrait naturellement apporter en travailler d’autres styles vocaux.

Menés par un Brésilien immigré aux Pays-Bas, Chainsaw Disaster
Chainsaw Disaster


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ne fait pas dans la dentelle. On a du mal à croire que ce véritable rouleau-compresseur a été reformé, dans sa nouvelle mouture, il y a quelques mois à peine. La voix de Drew Alves est aussi impressionnante dans les graves que les (sur)aigus. Certains cris coïncidaient avec un faux contact dans le micro, ce n’est pas un hasard - je pense que cet homme a réellement les capacités pour appliquer efficacement le fameux cri qui tue.

Le set des Français de Novelists
Novelists


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démarre plutôt bien, avec un metalcore puissant et plutôt mélodique. Le set devient justement trop mélodique au fil des minutes, avec des refrains en voix claires trop mous et pour le coup, un peu chiants. Vu l’intensité du début du set, c’est plutôt un problème d’équilibre dans la set list qui a donné cette impression. Je me rends à ce moment compte que par miracle, le retard que je craignais de voir augmenter exponentiellement s’est presqu’entièrement résorbé. Je ne sais par quel tour de magie l’organisation s’y est prise mais malgré le peu battement entre les groupes, le timing est maintenant de nouveau sur les rails.

Alors que plusieurs personnes profitent du set de Black Tongue
Black Tongue


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pour aller se jeter une grosse frite dans le gosier (« - Quelle sauce ? - Bière s’il vous plaît »), je préfère quand même aller voir les Anglais dès le début… et j’aurais sans doute voulu me flinguer d’avoir fait autrement. Une brève écoute de leur nouvel EP Born Hanged (sorti 10 jours plus tôt) m’avait déjà chatouillé les tympans mais ce n’était rien par rapport à la claque magistrale que je me suis prise devant le groupe. Avec un tempo qui peut friser les 2 BPM sur certains moments, Black Tongue
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fait dans le lourd, l’écrasant - le son gras augmente encore cette sensation de pression. C’est simple, ils jouent si bas que personne n’a vraiment pu dire si la grosse corde du bassiste était cassée ou si elle était simplement détendue au maximum pour descendre le plus bas possible dans les graves. Assurément, et de l’avis de plusieurs personnes qui ont la bonne idée d’assister au set de Black Tongue
Black Tongue


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en entier, un des meilleurs moments de la journée.

Les amateurs de technique et de structures complexes attendaient le passage de Monuments
Monuments


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. Je vérifie le planning de la journée pour m’assurer que le groupe monté sur la Djent stage et qui semble plus proche du reggae que du metal technique est bien Monuments
Monuments


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mais les Anglais me le confirment rapidement dès le début de leur set. Sous ses faux airs d’Axel Witsel, Chris Barretto (ancien chanteur de Periphery
Periphery


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) tient la route, aussi bien dans les voix claires que dans les cris. Evidemment, les structures des morceaux sont le point fort du groupe mais en l’abordant dans un univers musical plus soft, cela rend tout simple presque simple à comprendre en live, chose impossible à imaginer pour des groupes math-core. Ce qui ne gâche rien, c’est que tous les membres ont l’air adorables et gardent le sourire du début à la fin du concert.

Un sourire qui ne quitte pas le visage du chanteur d’Acrania
Acrania


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pendant tout le set du groupe sur la Core stage. Ce groupe devrait servir d’exemple pour tous ceux qui pensent que ceux qui font du metal sont forcément méchants. Le contraste entre l’agressivité du groupe et le côté foncièrement gentil du chanteur est génial, et attire naturellement la sympathie. D’ailleurs, quand le set des Anglais (oui ça fait beaucoup d’Anglais) se termine le public, peu nombreux à ce moment mais pressé contre les barrières, les rappelle. Ils savent qu’ils ne peuvent pas mais devant l’insistance du public, ils balancent leur death metal autoqualifié de « politicore » quelques minutes de plus sous les cris, les applaudissements et même… les câlins.



Des câlins, plus d’une aurait voulu en recevoir de la part des membres de Betraying The Martyrs
Betraying The Martyrs


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, vu la façon dont les demoiselles se sont pressées sur les barrières de la Djent stage de nombreuses minutes avant le set des Français. Et malgré les blagues faciles qu’on pourrait faire sur le groupe avec ces constatations amusantes, on serait bien foireux de juger un groupe sur base de son public. Parce que groupe à minettes, boys band du deathcore ou tout ce qu’on veut, Betraying The Martyrs
Betraying The Martyrs


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ont fait un putain de show. Et le terme n’est pas choisi au hasard. Le groupe est là d’une part pour faire ce qu’il fait de mieux c’est-à-dire un deathcore mélodique bien foutu, mais aussi offrir un vrai spectacle. Aaron Matts est un véritable homme de scène et parvient à mettre la fosse à sac, à coups de walls of death et de circle pits. Les incontournables morceaux issus de l’album Breathe In Life sont agrémentés de quelques nouveaux qu’on pourra découvrir sur le nouvel album du groupe prévu pour cet été. Comme toujours, Man Made Disaster et Because Of You sont les moments forts du concert et les quarante minutes du set passent comme du petit lait. Alors évidemment leur concert sent la grosse préparation et certains mouvements semblent même chorégraphiés, mais ce n’est pas ce qu’on attend du groupe. Betraying The Martyrs
Betraying The Martyrs


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a fait son taf, a envoyé une patate monstrueuse et au final, s’est avéré être un des meilleurs groupes de la soirée.

On reste en France avec Rise Of The Northstar
Rise Of The Northstar


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sur la Core stage. Bon c’est du hardcore somme toute assez classique. La seule particularité est tout le concept japonais qu’il y a autour du groupe, des paroles aux costumes de scène. Le seul problème c’est que je n’y crois pas une seconde, leur accoutrement est finalement un déguisement et même si cela n’engage que moi, ça frôle le ridicule.

Bon par contre After The Burial
After The Burial


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ça inspire déjà plus le respect, même si pourtant j’ai jamais accroché sur album. Là, ça envoie sévère. Leur djent est propre, carré, puissant à souhait et fait très mal. Pourtant, au bout de vingt minutes je décroche un peu, lassé par des structures trop répétitives. Là, contrairement à Monuments
Monuments


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, il faut clairement bien connaître la discographie du groupe avant de pouvoir l’apprécier réellement sur scène. C’est cette connaissance approximative d’After The Burial
After The Burial


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qui m’a fait défaut lors du set des Américains, manquant de points de repères pour m’accrocher à leur musique. Un concert pourtant clairement réussi et une pêche qu’ils ont gardée intacte du début à la fin.



Tête d’affiche de la Core stage et compagnon de tournée de Born Of Osiris
Born Of Osiris


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, After The Burial
After The Burial


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et Betraying The Martyrs
Betraying The Martyrs


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, Buried In Verona
Buried In Verona


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entame donc son concert devant un public moins nombreux que les faux Japonais qui les précédaient. N’y voyez pourtant de lien de cause à effet inversé entre affluence du public et qualité du groupe, puisque le spectacle ne sera pas d’un meilleur niveau. Tentant péniblement de faire participer le public, le chanteur rend même le set du groupe douloureux. Sans attendre la fin du concert, il est plus que temps de se préparer pour le gros morceau de la soirée.

Sans surprise, le public est nombreux et dense à quelques minutes du set de Born Of Osiris
Born Of Osiris


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. Avec un son impeccable, les Ricains nous envoient leur metal progressif / tech metal / djent / whatever dans les dents avec une communication et une énergie positive impressionnantes. Sans doute encore pollué par le préjugé qui voudrait que tous les groupes techniques soient prétentieux et dans le monde, je m’attendais à voir un set impressionnant musicalement mais à sens unique. Et pourtant, c’est une véritable fête qui se déroule entre le public, dont certains fans frôlaient l’hystérie, et le groupe qui entretenait bien tout ça. Le dernier opus, Tomorrow We Die Alive, est parfaitement maîtrisé en live et se fond parfaitement avec les anciens morceaux du groupe. Born Of Osiris n’échappera pas à un rappel, le public ne l’aurait pas laissé faire de toute façon.



La tête d’affiche passée, la soirée n’est pourtant pas finie puisque l’organisation a prévu, en l’annonçant à peine deux jours à l’avance, une afterparty de qualité avec The Algorithm
The Algorithm


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. La salle s’est bien sûr à moitié vidée mais les plus fêtards sont encore chauds pour sauter sur l’espèce d’electro-math-core du DJ français.

Et puisque la soirée n’étais pas assez parfaite pour certains, elle s’est clôturée avec l’annonce des résultats du contest batterie qui a vu Sacha Piccoli remporter la fameuse Tama Superstar.

De l’avis général, ce fest était une véritable réussite et pour une première édition de cette envergure, l’organisation s’en est admirablement bien sortie – les bémols ne sont que des détais qui se comptent sur les doigts d’une main. Et ENFIN, quelqu’un a pris les choses en main et a prouvé qu’il est possible de faire bouger les gens à Liège.
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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