Reportage

Motorpsycho, après 25 ans la magie opère toujours!

Bruxelles (De Vaartkapoen), le 29-05-2014

Vendredi 30 mai 2014



Avec 25 ans de carrière au compteur, on pourrait croire que les Norvégiens de Motorpsycho
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ont fait le tour de la question en matière de rock psyché! Mais qu'on se détrompe, ce jeudi, le mastodonte norvégien était de passage dans la capitale belge et avait installé ses valises rue de l'Ecole, au Vk, pour nous prouver le contraire! Pas de support act, car, d'une part, notre combo nordique se suffit à lui-même, mais a, d'autre part, surtout décidé de mettre les petits plats dans les grands à l'occasion de sa tournée d'anniversaire. En toute modestie, Motorpsycho
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aura tout simplement étonné et subjugué le public présent dans la salle molenbekoise. Avec près de 3 heures de show, le moteur psyché était bien loin d'avoir des ratés et a même démontré qu'il en avait encore énormément sous le capot. Ces mecs-là sont des diesels, la longueur, ils connaissent et ça ne les effraye nullement! Retour sur un instant hors du temps.


Sur la scène du Vk, il n'y a presque plus un centimètre carré de libre. On découvre l'arsenal des Norvégiens disposé soigneusement sur les planches. En plus des instruments, cinq lampes piquées à des dentistes trônent entre les espaces laissés aux musiciens. Rien qu'à cette vue, on se doute que Motorpsycho
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s'est donné les moyens de nous étonner. Il est 20h40 quand Bent Saether, Hans Magnus et Kenneth Kapstad font leur entrée sous les acclamations du public. Un quatrième larron est également de la partie, comme c'est souvent le cas. L'invité en question n'est autre que le guitariste Reine Fiske, l'un des musiciens ayant épaulé le trio norvégien lors de la réalisation de son dernier album, Behind the Sun, sorti en mars dernier.

Presque timides, nos quatre lascars débutent leur récital par un set acoustique qui durera une vingtaine de minutes. Le public, plongé dans l'intimité, écoute calmement, mais déjà, on le sens bouillonner intérieurement. Après quatre morceaux dont le très celtique "Waiting for the One" que l'on retrouve sur l'album Demon Box sorti en 1993, le groupe commence tout doucement l'électrification de son set. Avant de réellement appuyer sur la pédale, Motorpsycho
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nous balance un petit bijou avec "All is Loneliness", un titre joué en hommage au compositeur américain Louis Thomas Ardin, mieux connu sous le nom de Moondog. Le Vk est placé, lentement, mais sûrement, sur orbite. Aux avants-postes, les têtes commencent réellement à s'affoler au fur et à mesure que l'on avance dans le morceau. Sur scène, Motorpsycho est alors en vitesse de croisière.



La suite du set donnera la part belle au dernier-né du groupe, puisque Motorpsycho
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interprétera le quasi totalité de Behind the Sun qui n'est autre, si on compte bien, que son 17ème opus. Entre douceur et grandes envolées, on assiste alors à une montée cosmique version musicale. Avec des morceaux parfois kilométriques, comme l'excellent "Hell, part 1-7", Motorpsycho
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place le Vk en apesanteur, de quoi ravir tant les amateurs de musique intellectuelle que ceux recherchant l'évasion spirituelle. Toujours est-il, mais est-ce bien nécessaire de le mentionner, que le niveau de la bande à Ben Saether impressionne, une fois encore!

Après près de 2h45 de show sans la moindre pause, on a presque l'impression que nos Norvégiens pourraient encore continuer comme si de rien n'était. Dans le public, les esprits sont ailleurs, seules les jambes courbaturées nous rappellent que les Norvégiens ont commencé à jouer presque 3 heures plus tôt. Alors que l'on croyait l'aventure psychédélique terminée, Motorpsycho
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revient sur scène, poussé par un public en demandant encore et encore. Simples, généreux et tout simplement magiques, nos quatre Scandinaves nous balancent une dernière berceuse avant de prendre définitivement le chemin des coulisses. De son côté, le public bruxellois, sur les rotules, mais heureux, semble à peine reprendre conscience et réaliser qu'il vient sans doute de vivre une expérience musicale d'une rare qualité. Nous en tout cas, on en est resté baba!
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