Reportage

Le jour où John Gallagher joua assis : Dying Fetus, Goatwhore, Malevolence, Fallujah à Trèves

Trèves (Exhaus), le 16-11-2014

Lundi 17 novembre 2014



Il y a quelques mois, Dying Fetus
Dying Fetus


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se produisait au très célèbre et plutôt mainstream Download Festival, suite à la savoureuse et culte polémique « Why Not Dying Fetus ? », bénéficiant là d’un coup de projecteur plutôt inattendu. Cet automne, Dying Fetus
Dying Fetus


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revient à ses habtiudes, et écume à nouveau les salles européennes, toujours en support de son Reign Supreme paru il y a 2 ans déjà. Et si lors de sa tournée automnale version 2013 Dying Fetus
Dying Fetus


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se trouvait un sein d’un line up plutôt costaud avec Hypocrisy
Hypocrisy


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et Heaven Shall Burn
Heaven Shall Burn


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, les Américains ont décidé cette fois de porter eux-mêmes un package aussi diversifié que prometteur.

Ce sont en effet les Friscains de Fallujah
Fallujah


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qui ouvrent cette longue soirée, devant une affluence encore timide compte tenu de l’horaire assez avancé (il est alors 18h30, un dimanche soir). Qu’importe, Fallujah
Fallujah


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a un bien bel album à défendre (The Flesh Prevails, chroniqué par ailleurs) et se trouve même plutôt amusé par la configuration assez particulière de la petite salle de l’Exhaus. Hélas, la richesse de leur Death technique ne se voit pas mise en valeur en début de set, à cause d’un son plutôt brouillon (en tout cas, avec des bouchons) et manquant de liant : la basse et la batterie semblent un peu ‘à côté’, et la guitare rythmique sous mixée. La situation s’améliore cependant après un (long) réglage et permet de bien profiter des excellents Cerebral Hybridization et Carved From Stone. Si le chant sonne malheureusement bien plus Deathcore que sur les deux derniers albums studio, le rendu reste bon, notamment sur les ambitieuses parties lead. A revoir plus longuement !

Au sein de la myriade des vestes à patch et autres shirts à l’effigie des Bolt Thrower
Bolt Thrower


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, Obituary
Obituary


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et consorts, on remarque dans le public plusieurs looks typés Hardcore, notamment à l’effigie de Madball
Madball


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ou Terror
Terror


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. C’est que les Anglais de Malevolence
Malevolence


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dénotent plutôt dans cette affiche extrême et ont fort à faire : rallier les métalleux pur jus à la cause de leur Crossover qui doit autant à Pantera
Pantera


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et Lamb of God
Lamb of God


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que à Hatebreed
Hatebreed


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et Biohazard
Biohazard


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. La salle commence alors à se remplir, une grande partie de curieux venant probablement vérifier sur pièce la réputation live du combo. Le début du set sur Serpents Chokehold voit alors les plus motivés offrir une véritable démo de Karate Dancing Style et de Two Step au public Death plus réservé pour le coup. Malevolence
Malevolence


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laisse parler sa musique et semble convaincre : on se prend clairement à leur style assez personnel au fond, qui laisse aussi bien parler les quelques breakdowns que les gros riffs et les solo vites envoyés. Bilan à la fin du set : le public est encore plus nombreux qu’au départ, pari gagné.

Changement radical avec les vieux routiers de Goatwhore
Goatwhore


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: présents depuis la fin des années 90, le groupe de La Nouvelle Orléans a sorti six albums studio dont le dernier, Constricting Rage of the Merciless, fait toujours aussi bon effet en matière de Black Thrash. La salle est maintenant remplie, et c’est tant mieux ! Car Goatwhore
Goatwhore


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livre 40 minutes impeccables : le son est puissant (le rendu des riffs de Sammy Duet est terrible), et Louis Benjamin Falgoust II reste sidérant de facilité au chant. Charismatique et jamais pris en défaut, il est pour beaucoup à la réussite des shows live de Goatwhore
Goatwhore


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. Une vraie démo à l’ancienne devant un public complètement conquis et qui réserve une belle ovation après le final conclu sur Apocalyptic Havoc.

Malgré leurs venues à répétition depuis la sortie de Reign Supreme il y a deux ans, Dying Fetus
Dying Fetus


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continue à drainer de belles affluences lors de ses tournées en Europe. Ce soir encore, la petite salle de l’Exhaus est quasi pleine quand démarre cette heure de Death / Grind non-stop. Enfin, presque non-stop puisqu’après le duo d’intro In The Trenches / One Shot, One Kill John Gallagher s’éclipse pour finalement se réinstaller... sur une chaise ! Il explique en effet qu’il souffre d’une intoxication alimentaire depuis la nuit précédente, mais qu’il assure quand-même le show de ce soir. Un concert un peu particulier donc, ou comment jouer du Death dans la position préférée des chanteurs Folk.
En dépit de quelques parties de chant pour lesquelles l’excellent Sean Beasley prendra davantage le relais que d’ordinaire, on ne ressent finalement pas les effets de cette situation un peu particulière : les riffings complexes, les hooks, les blasts et les quelques breakdowns sont toujours bien là. Les nouveaux morceaux tels que From Womb to Waste sont toujours aussi bons, et la conclusion sur Kill Your Mother Rape Your Dog toujours aussi inévitable. Bref, un show de Dying Fetus
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(presque) comme les autres…
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