Reportage

Amon Amarth : les vikings finissent leur tournée !

Strasbourg (La Laiterie), le 15-02-2015

Mardi 24 février 2015



Par le Marteau de Thor ! Quand Amon Amarth
Amon Amarth


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débarque avec sa clique de viking à Strasbourg pour la dernière date de sa tournée, il a fallu peu de temps avant que l’évènement n’affiche complet. A bord de son drakkar, les Suédois sont accompagnés par les jeunes de Savage Messiah
Savage Messiah


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et de la sulfureuse Jill Janus à la tête d’Huntress
Huntress


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A 21h30, Savage Messiah
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foulent les planches et ouvrent la soirée par «Iconocaust » devant une Laiterie encore clairsemée. Toutefois cela n’empêche pas les Londoniens de donner le maximum d’eux-mêmes pour défendre leur dernier album The Fateful Dark paru en 2014 pendant un set d’une demi-heure.

Mélange de Thrash et d’Heavy Metal , Savage Messiah
Savage Messiah


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s’inspire des piliers du genre grâce à ses vestons en jeans, ses pantalons de cuir et son attitude sur scène. Côté son, malgré une production assez moderne, les Londoniens parviennent tout de même à accrocher l’attention du public sous couvert de riffs tenaces et de soli savamment maîtrisés rappelant sans mal Metallica
Metallica


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Si je reprochais aux skeud d’être un tantinet mou à l’écoute, ici la prestation live redonne du peps à l’ensemble grâce à l’énergie déployée de ces membres et particulièrement à Dave Silver, frontman charismatique dont la voix tient la route tout le long du set. Celui-ci s’exprimera d’ailleurs à plusieurs reprises en bon Français sur l’importance de cette dernière date et pour présenter son nouveau-né avant de jouer le titre éponyme.

Finalement, si le premier rang s’est prêté au jeu, la fosse et les gradins en revanche sont restés impassibles en apparence. Les Londoniens quittent la scène après un excellent « Minority of One » et sous les applaudissements.



On continue la soirée vingt minutes plus tard avec le second groupe Heavy Metal, Huntress
Huntress


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Comme pour beaucoup de groupe à chanteuse, je ne m’attends pas à une démonstration exceptionnelle, et la plupart des gaillards présents dans la salle ne sont pas là pour la musique mais plutôt pour la plastique de la chanteuse. Je garde d’ailleurs ce souvenir depuis le Damage Festival avec New Years Day
New Years Day


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et The Charm The Fury
The Charm The Fury


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Huntress
Huntress


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doit donc en parti sa renommée grâce à Jill Janus et il faut attendre un bout de l’introduction avant que la belle débarque, provoquant sans surprise l’émoi général. Cheveux au vent, tenue noire très moulante et un zeste de mystère avec sa capuche, le show est assuré grâce à l’unique présence de la Chasseuse. Au grand dam des musiciens sans doute qui parviennent difficilement à trouver leur marque sur le plateau en dépit d’une bonne technique thrashie.

Le set de quarante minutes s’exécute sans accroc, accompagné d’un lightshow très dynamique et entrecoupé de quelques interludes ou anecdotes amusantes sur l’annonce d’ »I Want to Fuck You to Death », une chanson « so romantic » dédiée à un « ami » et l’annonce d’un nouveau son pour les « Demoiselles » : Flesh. Huntress
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met son point d’orgue sur le titre « Zenith » où Jill Janus n’usurpe pas sa réputation de chanteuse d’opéra et sa capacité à s’étendre sur quatre octaves. Une jolie prouesse vocale comme on en voit rarement en live et qui n’a pas terni la suite du set.

Alors certes, Huntress
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a encore pas mal de chemin à faire tant musicalement que scéniquement car le show s’accentue trop autour de la chanteuse mais ses mimiques et ses poses suggestives en font tout de même une curiosité en concert qui a su conquérir une partie du public.



Après cet apéritif Heavy Metal, c’est au tour d’Amon Amarth de prendre la place.
Dernière date oblige, le groupe Suédois voit les choses en grand avec la répartition d’appareils vidéos et de micros disséminés dans toute la salle. A ce propos, pourquoi avoir choisi cette fin de tournée à la Laiterie alors que la salle doit contenir aux bas mots 500 personnes ? Du fait d’un tel événement, je n’irai pas m’en plaindre mais partager une fosse avec trois cameramans et trois autres photographes (sans compter la présence nécessaire des agents de sécurités), je me serai cru dans une salle à Paris où l’on se marche dessus pour capturer le moindre fait et geste.
Juste avant l’ouverture du groupe, la chanson «Run to The Hills» d’Iron Maiden
Iron Maiden


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s’échappe des enceintes et sera reprise en chœur par l’assemblée, ne manquant pas d’attirer l’attention des médias pour un beau moment de cohésion entre Metalleux. Bon, je pense qu’on à notre dose d’Heavy Metal là, envoyez du Death.

La lumière s’éteint et l’effervescence monte d’un cran dans la salle. Les Suédois débaroulent en grande pompe sur les planches, mais le véritable show ne démarre qu’en présence du grand patron Johan Hegg. Là c’est l’acclamation du public comme si le messie descendait sur Terre.
Grand, baraqué, accessoirisé à l’aide d’un Mjöllnir autour du cou, d’une corne le long de sa cuisse et de tout autre artifice tiré du parfait Viking, Johan force le respect. Si le frontman est le centre d’attraction, le groupe jouit tout de même d’un panel de lumières et de jets de fumée pour agrémenter le spectacle. Il en faut vraiment peu dans la fosse qui s’alimente d’une foulée d’headbang, de cornes et de slammeurs. Ainsi l’ambiance décolle dès la première chanson et s’intensifiera au fur et à mesure du set.



Pas de Drakkar, pas de chichi. Une place nette et briquée qui se retrouve investie dans sa moindre parcelle par les cinq vikings. Johan, très expressif, remue la salle à chaque frémissement de cil et profitera d’ailleurs d’un interlude pour nous faire profiter de son « Skoll » en buvant cul-sec dans sa corne. A ses côtés aux cordes, ou en retrait sur les fûts, le reste de la bande participe aussi à l'ambiance. Entre riffs incisifs, soli mélodiques et double pédales frénétiques, il n’est pas rare de voir le duo Johan/Olavi dans un ballet d’headbang synchronisé pour le plus grand plaisir de l’assistance.

Et côté son alors ? Et bien Amon Amarth contente tout le monde avec une sélection de dix-sept titres puisés ici et là dans l’ensemble de sa discographie avec tout de même une forte représentation de Twilight of The Thunder God. Ainsi si l’accent n’est pas mis sur Deceiver of The Gods, les fans de la première heure comme les nouveaux trouvent leurs repères parmi une liste bien fournie mais qui comportent peu de risque. Malheureusement, je regrette un manque de puissance en général car côté gradin le son s’essouffle et seules la voix et la batterie restent audibles. Une constatation faîte d’ailleurs sur chacun des groupes présents ce soir. Une déception qui ne semble pas déranger outre mesure le public mais qui ne justifie les quarante minutes de préparation.

La soirée s’achève par «The Pursuit of Vikings » clôturant aussi la tournée d’Amon Amarth
Amon Amarth


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Encore un concert réussi pour la Laiterie de Strasbourg qui peut se féliciter d’attirer de plus en plus de spectateurs. Groupe de qualité ou journée spécialement arrangeante pour l'occasion, toujours est-il que l’office est remplie où organisateurs, groupes et fans ont trouvé leur compte.

Remerciements à Julie.

Setlist :
- Father of the Wolf
- Deceiver of the Gods
- Live for the Kill
- Varyags of Miklagaard
- Asator
- For Victory or Death
- As Loke Falls
- Bleed for Ancient Gods
- Death In Fire
- The Last Stand of Frej
- Guardians of Asgaard
- Shape Shifter
- Cry of the Black Birds
- War of the Gods
- Victorious March
- Twilight of the Thunder God
- The Pursuit of Vikings
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AUTEUR : Camille
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Cam...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, ...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Ma...
Ayant commencé la photographie de concert la première fois en 2014 au tristement célèbre Bataclan de Paris pour le concert de Cannibal Corpse, Camille a rapidement pris ses marques dans la fosse et à couvert les évènements de la Laiterie à Strasbourg jusqu'en 2019 avant de s'installer en Bretagne. Ayant plus d'affinités pour les petites salles près de chez lui, il est arrivé de parcourir la France en participant au Hellfest, Download, Motocultor, Fall of Summer et la Hard Rock Session. Facebook : Camille Fabro Photography Matos : Canon EOS 6D + Canon 24-70 II F/2.8 + Canon 16-35 F.28 + Canon 135 F/2.0...

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