Reportage

Neurotic Deathfest 2015 : douzième et dernière !

Tilbourg (013), le 17-04-2015

Dimanche 26 avril 2015



Outre le fait qu’il s’agisse d’une charmante petite ville, Tilburg a ceci de particulier de proposer une activité Metal (au sens large) assez débordante. Preuve en est la tenue, chaque année, de deux festivals majeurs à une ou deux semaines d’écart avec le Roadburn Festival puis le Neurotic Deathfest, auxquels il faut encore ajouter l’annuel Incubate en septembre ! En ce week-end de la mi-avril, c’est donc l’événement préféré des amateurs de brutalité qui succède ainsi une semaine après à son compère enfumé, les deux événements ayant été un peu avancés en vue de la fermeture prochaine de la mythique salle O13 pour des travaux majeurs. Tilburg se mue donc à nouveau en lieu de rassemblement pour les fans de de Death, encore une fois venus des quatre coins de l’Europe (voire du globe) pour assister à ce festival. Le meilleur du genre, et de loin.



PREMIER JOUR : VENDREDI 17 AVRIL 2015

Les réjouissances débutent ainsi sous les meilleures auspices : la météo est au rendez-vous (comme à chaque fois !) pour nous permettre de profiter à fond de Tilburg et de ses terrasses ensoleillées, aucune annulation de dernière minute n’est venue entacher le programme, les rencontres plus improbables les unes que les autres s’enchaînent… bref tout le monde a le sourire avant qu’une rumeur ne se répande : il s’agirait de la dernière édition du Neurotic Deathfest ! Impossible ! Et pourtant, en récupérant le livret du festival avec le bracelet d’accès (en un temps record, car comme chaque année l’organisation est assez irréprochable), la lecture du mot d’accueil de Ruud, l’organisateur, est sans équivoque : après avoir atteint tous ses objectifs en créant ce festival, et pour éviter que celui-ci ne se transforme en une caricature de lui-même, cette édition sera bien la dernière. Dur à avaler et de quoi mettre une ambiance assez bizarre pour démarrer. Pour l’anecdote, on précisera que la plupart des groupes n’étaient pas au courant et que plusieurs festivaliers n’ont pris connaissance de l’information que le samedi (il est évident que la descente de quelques bières était plus prioritaire que la lecture du livret). Une curieuse façon d’annoncer la fin d’un tel événement, et un vrai crève-cœur.



Tâchons donc de profiter à fond de cette dernière ! Fort heureusement, l’affiche atteint son niveau habituel et on rentre dans le vif du sujet dès le premier groupe qui ouvre la Main Stage : Soulburn
Soulburn


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. Curieux de voir le contenu proposé par ces anciens Asphyx
Asphyx


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(qui ont récemment sorti un nouvel album avec The Suffocating Darkness) je prends donc place dans la grande salle, toujours aussi pratique, en même temps que je prends ma première petite claque. Comme d’habitude, le son est très bon, clair et puissant, et laisse apprécier le Death assez typique du groupe hollandais. Rappelant tantôt Asphyx
Asphyx


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(forcément !), tantôt des formations plus modernes, les riffs font mouche. Parfait pour démarrer !

Après avoir effectué une petite pause et entendu, de loin, le set manifestement bien brutal de Korpse sur la Second Stage, je me redirige vers la salle principale ou les allemands de Morgoth
Morgoth


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viennent nous présenter leur nouveau chanteur Karsten "Jagger" Jäger de Disbelief
Disbelief


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ainsi que leur nouvel album Ungod. Il me semble que lors de sa dernière venue au Neurotic, Morgoth
Morgoth


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avait joué son fameux Cursed en entier. Nous avons droit cette fois à une setlist plus variée, où la relative noirceur n’empêche pas une certaine forme de mélodie, avec également toujours ce côté Death
Death


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des vieux jours assez proéminant. Un concert très réussi même si quelques titres emblématiques (et probablement trop loin du répertoire du petit nouveau) manquent à l’appel. De bon augure pour les festivals d’été où le groupe est programmé (au Graspop notamment).



Il est déjà temps pour une pause bouffe – nécessaire avant le terrible enchaînement encore devant nous. Le one-man-band Regurgigate Life passe donc à la trappe, tant pis.
Nous revenons donc dans la salle principale où nous sommes frappés d’entrée de jeu par le décor imposant de Nader Sadek
Nader Sadek


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. Illuminés façon contre-jour par les lights sur scène, le dispositif à base d’arbres décharnés fait clairement son effet ! Beaucoup de questions se posaient quant au line up du groupe en revanche, suite à l’annonce assez récente du départ de Rune Eriksen, Flo Mounier et Travis Ryan, qui avaient tous œuvrés sur l’EP The Malefic: Chapter III. Quel résultat seraient en mesure de produire leurs remplaçants (Hannes Grossmann, Tom Geldschläger et Seth Van de Loo) vu le peu de temps imparti pour préparer ce concert ? Il faut croire que les répétitions de l’all-star band en résidence à l’O13 ont produit leur effet puisque ce concert fut l’un des meilleurs de la journée ! Introduire le set par Nigredo in Necromance (passé l’intro évidente sur Awakening) est une idée lumineuse, de celles qui mettent directement le public dans le concert pour ne plus décrocher. Logiquement axé sur In The Flesh, le concert donne l’impression de vivre un moment privilégié pour tout fan de Death. Ultime.



Un mot sur l’affluence, qui semble moins importante que l’année dernière, déjà marquée par une petite baisse. Effet du changement de date ou d’un line up pas assez convainquant ? A son apogée, la fréquentation restera dense mais il subsiste un décalage avec les années les plus chargées. De quoi permettre un accès plus aisé à la Second Stage, ce qui n’est pas pour nous déplaire ! L’occasion ici de revoir Unfathomable Ruination
Unfathomable Ruination


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, deux années après leur concert très remarqué lors de ce même festival. Depuis ce show, quelques changements de line up ont été vécus par le groupe sans (apparemment) les bouleverser en studio. Toujours aussi bourrin, proposant des compos toujours aussi alambiquées pour le genre, Unfathomable Ruination
Unfathomable Ruination


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parvient toujours à faire passer ses qualités en live même si on regrette le précédent frontman. Un show restant à nouveau très réussi, le genre de groupe à retrouver sur la Main Stage par la suite si le festival perdurait...

Pour rester dans le domaine du brutal, c’est maintenant Devourment
Devourment


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qui prend possession de la Main Stage. Influence majeure de la scène Slam, créateurs du TXDM, les Texans se sont à nouveau réorganisés au sein d’un nouveau line up où Ruben Rosas a repris sa place de chanteur. Favorisant Molesting the Decapitated le set me semble plus réussi que celui donné il y a deux années, car peut-être plus maitrisé (Chocking on Bile, Fucked to Death). La base de fans du groupe en Europe m’impressionne toujours autant, et j’ai cette fois davantage de facilité à comprendre le pourquoi du comment. La conclusion inévitable sur Babykiller montre la taille patron de Devourment
Devourment


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.



Assez incontournable aux Pays Bas, Sinister
Sinister


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est aussi un groupe à la discographie longue comme le bras. Mais loin de perdre le public dans les méandres de son répertoire, Sinister
Sinister


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fait parler son petit dernier, The Post-Apocalyptic Servant, avec un effort mélodique pour habiller l’ensemble. Un chouette concert qui passe tout seul et nous emmène tranquillement vers la tête d’affiche de la journée.

De retour à Tilburg quelques mois après sa tournée avec Grave
Grave


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, Entombed A.D.
Entombed A.D.


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assure en effet la pole position ce soir. Un statut qui leur va évidemment bien, et qui en faisait saliver beaucoup. Si les nouveaux titres issus de Back to the Front (Pandemic Rage, Second to None) se mêlent fort bien au reste de la setlist entombesque (les classiques Wolverine Blues, Left Hand Path, Chief Rebel Angel, Stranger Aeons etc), quelque chose semble clocher un peu. Le chant de l’ami Petrov est un peu trop mixé en avant et la mise en place globale ne séduit pas assez – pour du Entombed
Entombed


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s’entend. Le groupe semble à l’aise sur cette grande scène mais c’est peut-être dans les endroits plus étriqués qu’on le préfère !

Restait alors un moment très attendu pour moi et ce qui fut LE point d’orgue de mon festival : le set de Tribulation
Tribulation


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sur la Second Stage, en clôture de cette première journée réussie. Déjà alléché par la perspective de voir enfin un groupe que j’avais raté ici même il y a deux ans alors que The Formulas of Death a constitué mon album de chevet durant de longues semaines, j’étais en outre particulièrement séduit par les extraits déjà dévoilés de The Children of the Night, qui sortait le jour même. Tribulation
Tribulation


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s’éloigne certes de The Horror, mais la maîtrise de l’évolution de leur son (à l’instar d’un Morbus Chron
Morbus Chron


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) vers un Death plus progressif, toujours teinté de Black, force le respect. Or, les Suédois maitrisent à merveille le rendu live de leur propos. Complètement dans leur concert (aucune communication avec le public autre que le jeu de scène), les vampires suédois offrent un set mélodique, planant, hypnotisant, tout en montrant une aisance technique certaine (ces solos !). Les Randa, Ultra Silvam, When The Sky Is Black With Devils sont des joyaux livrés ici sans retenue, auxquels viennent s’adjoindre avec bonheur les nouveaux In The Dreams Of The Dead et The Motherhood Of God. Un futur grand à revoir d’urgence !




DEUXIEME JOUR : SAMEDI 18 AVRIL 2015



Suffocation
Suffocation


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est un groupe référence pour l’organisation du festival. Mais puisque la bande à Frank Mullen a déjà joué au festival en 2012 et 2014 pourquoi ne pas faire appel à son pendant hollandais ? Disavowed c’est un peu le Suffo batave (enfin pas tout à fait puisque ce concert est le premier de la journée pour Kevin Foley avant son set de ce soir avec Benighted
Benighted


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). Technique, brutal, le son est gros et le groupe convainquant. Manifestement désireux de se faire plaisir Robbe Kok (chant) invite son fiston sur scène avant de prendre un bon bain de foule et de se faire porter jusqu’à la régie son. Quand bonne humeur et Death Metal font bon ménage !



Si on note que l’affluence s’est améliorée depuis la veille, arriver en dernière minute devant la Second Stage ne pose aucun problème. L’occasion d’aller voir les Tchèques de Contrastic, et leur musique foutraque, tantôt rapide et burnée, tantôt mélodique. S’appuyant sur de multiples projections sur deux écrans, le groupe possède également en Putti un frontman énergique arpentant la scène tel un Barney Greenway (Napalm Death
Napalm Death


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).

Tout ce remue-ménage se révélant fatiguant pour un début de second jour, je fais un rapide saut en direction de la Third Stage pour entendre le « blastcore » de Perfecitizen (c’est eux qui le disent). Pas forcément convaincu, je m’en vais reprendre des forces houblonnées avant de prendre ma dose de evil de la journée avec Centurian.

Centurian ne fait pas de quartier et balance comme il faut son Death occulte, centré sur son dernier album, Contra Rationem. Un détail qui en déçoit certains mais qui ne me dérange pas. On note aussi un morceau dédié à Ruud, en l’honneur de cette dernière édition du festival. Un set carré et efficace.

Grand écart quand tu nous tiens... j’enchaîne sans temps mort cette prestation diabolique avec le set de Holocausto Canibal
Holocausto Canibal


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dont je n’attendais rien a priori mais qui va savoir me convaincre. Bonne humeur, tabliers noirs et grind dansant sont au menu du concert enlevé des cannibales portugais. Pour donner une once de motivation supplémentaire au public, Carlos confessera que l’accueil était meilleur lors de leur précédente date hollandaise... Vraiment ? Le groupe profitera par ailleurs à fond de son week-end, comme en atteste cette rencontre avec Bloodbath
Bloodbath


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!



Je fais ensuite un rapide détour par la Third Stage à l’étage pour confirmer ce que je redoutais : les britanniques de Ingested
Ingested


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y sont un peu à l’étroit, et l’endroit et plein à craquer. Je me faufile le temps d’écouter quelques blasts bien sentis avant de rebrousser chemin et d’aller voir Gorod
Gorod


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.

Gorod
Gorod


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fait partie de ces groupes s’étant déjà produit plusieurs fois au Neurotic. Ayant cette fois les honneurs de la Main Stage, les Bordelais semblent avoir à cœur, dans un premier temps, de s’affirmer auprès du public plus brutal du festival, y compris en jouant Harmony in Torture de Neurotripsicks. Mais alors que Process of a New Decline se taille la part du lion dans la setlist, celle-ci voit le groupe revenir à ses classiques tout en livrant le nouveau morceau déjà dévoilé en live quelques fois (Celestial Nature) et de conclure par le tube Disavow Your Gods qui va, comme à chaque fois, faire s’ouvrir quelques bouches et se dresser quelques sourcils. Certains ont pris une claquounette on dirait !



A mon grand regret je ne suis pas en mesure d’aller voir Kronos
Kronos


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, qui figurait pourtant en bonne place sur ma liste, en raison d’une histoire improbable d’ami à aller secouer un peu avant l’arrivée de Dead Congregation
Dead Congregation


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Et parmi les concerts très attendus de la journée, pas de doute que celui des Grecs tient la corde ! Auteurs de la tuerie intégrale Promulgation of the Fall (faisant suite au non moins excellent Graves of the Archangels), Dead Congregation
Dead Congregation


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livre un set lourd, brutal mais aussi planant et mélodique. Doté d’un son aussi dense qu’inquiétant et emmené par les vocaux absolument parfaits de A.V., Dead Congregation
Dead Congregation


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impressionne de par la force qu’il insuffle à la salle. Ecrasant de classe, et sans problème le concert de la journée.

Alors forcément, l’enchainement avec Liquid Graveyard fait un peu de peine pour Raquel Walker, qui semble pourtant motivée comme jamais. Mais devant une salle qui connait son affluence la plus faible de la journée, le concert ne décolle jamais. A revoir dans d’autres conditions peut-être, car l’arrivée de Shane Embury et Nicholas Barker dans le groupe m’intrigue.



Après un rapide coup d’œil (je n’ose pas dire d’oreille) à Acranius
Acranius


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et son Deathcore très ... Deathcore, il est déjà temps de se rendre à nouveau devant la Main Stage pour le set de Origin
Origin


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, qui joue en exclusivité au Neurotic ce week end (et ce, même si sa tournée de décembre dernier avec Aborted
Aborted


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et Exhumed
Exhumed


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est encore fraîche dans la mémoire de certains). L’attaque prometteuse sur All Things Dead est très, très prometteuse : Origin
Origin


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semble être en forme et motivé ! Jason Keyser se paye une incursion vers le premier rang dès le deuxième titre (Thrall:Fulcrum:Apex... pas leur meilleur, nous sommes d’accord) avant de prendre la parole pour évoquer leur quatrième participation à ce festival. Même sur une grande scène, Jason Keyser reste un sacré frontman, aussi à l’aise pour produire ses vocaux déchaînés que pour solliciter les premiers rangs (ce stage-dive pendant un The Aftermath de folie !) ou se rendre coupable d’interventions assez désopilantes, par exemple en réclamant un « silent wall of death ». La setlist met logiquement à l’honneur Omnipresent, mais Origin
Origin


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joue ses différentes époques (Saligia, Portal, Reciprocal,...) pour un concert où les Américains ont clairement assumé leur statut de sous tête d’affiche de la Main Stage. Je n’évoque d’ailleurs même plus le niveau technique ahurissant de ses musiciens, toujours aussi incroyable (Mike Flores n’a pas les mêmes mains que nous ce n’est pas possible !).



Et dans le genre “je confirme mon statut” Benighted
Benighted


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n’est pas en reste ! Retrouvant la Second Stage, les Français se produisent devant une salle pleine à craquer, probablement la plus grosse affluence pour cette scène jusqu’ici. Difficile de prendre en défaut le groupe (qui fut d’ailleurs très disponible toute la soirée au merch’), le set est archi rodé et archi réussi, comme d’habitude. On retiendra notamment un Slut magistral et l’intervention de Julien au sujet de l’arrêt du festival et de leur succès local. Pour le reste, vous pouvez vous reportez au live report de Haunting The Chapel Festival, nah !



A l’annonce de cette douzième édition du Neurotic Deathfest, et dans l’attente des premières confirmations, un nom revenait sans cesse : celui de Bloodbath
Bloodbath


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. En programmant le all-star band, l’organisation a fait plaisir à un grand nombre de festivalier. Surtout, il s’agit de la deuxième date avec Nick Holmes au chant (après l’Inferno Festival début avril), lui qui n’a pas convaincu tous les fans des ères Peter Tägtgren et Mikael Åkerfeldt.

Dès l’entame sur Let The Stillborn Come To Me, le son, gros, claque comme un fouet, et ce malgré un réglage sur le micro de Old Nick à parfaire dans un premier temps. Mais l'ensemble laisse comme un arrière-goût... Reprenant en quelque sorte la sonorité plus crûe du dernier album en date (Grand Morbid Funeral), cette mise en place live va effectivement plutôt réussir aux Anne, Mental Abortion, United in Pain. Logique. Mais les classiques du groupe, tous très attendus, et tous acclamés (So You Die, Like Fire, Breeding Death, Cancer of the Soul,...) se voient peut-être un peu entachés par ce manque d’épaisseur dans le son. Mais je pinaille. Le Bloodbath
Bloodbath


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nouvelle version est en place et la scène bien tenue par un Old Nick qui apporte le côté evil de son chant à toutes les compos, même s’il ne semble pas forcément à l’aise avec l’héritage sur lequel il a mis la main. J’en veux pour preuve ce « fuck you » adressés au youtubers, signe d’agacement devant l’éternelle comparaison avec ses illustres prédécesseurs qu’il subira encore un bon moment.

Le « dernier » assaut sur Mock The Cross ne laisse guère de place au doute : un rappel en bonne et due forme arrive rapidement, pour permettre à Bloodbath
Bloodbath


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de jouer deux classiques très attendus avec Eaten et un Cry My Name qui résonne encore dans les travées du O13. J’aurais personnellement bien pris une dose plus importante avec un petit Mass Strangulation par exemple, mais je reconnais que ce concert fut réussi.



Histoire de se détendre un peu, et comme la tradition l’exige, nous achevons cette journée avec Jig-Ai, groupe de porno/goregrind tchèque. Du gruik, des gros riffs qui tâchent, des titres improbables (Retching My Penis, Bonsai Bukake, Sumo Sex Instructor, j’en passe et des bien meilleurs), des cris, des déguisements, des confettis, du grand n’importe quoi sur scène (à l’attention de certains : monter sur scène c’est cool, mais en sauter – ou en descendre si vous n’assumez pas – c’est mieux), bref c’est le partytime. De quoi conclure avec le sourire une bien belle journée.

Le troisième et dernier jour de ce Neurotic voyaient des pointures se produire, comme Obituary
Obituary


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ou Immolation
Immolation


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, quelques combos underground assez cultes dans leur genre (Nominon, Cardiac Arrest
Cardiac Arrest


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), sans oublier de jeunes pousses très prometteuses (Mass Infection
Mass Infection


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notamment, ou Hideous Divinity
Hideous Divinity


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). Bref un programme chargé mais qu’il n’était pas possible pour nous de couvrir cette année. Pas grave, on se rattrapera la prochaine fois ! Ah non c’est vrai...




Le Neurotic Deathfest voit donc son grand livre sanglant se refermer, après douze éditions l’ayant emmené d’un petit festival d’un jour devant 200 personnes jusqu’à un événement majeur pour des milliers de fans, sur trois jours. Un bel accomplissement qui restera dans les annales !

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