Reportage

Keep of Kalessin, Vreid et Vredehammer : triplé gagnant pour la Norvège !

Esch-sur-Alzette (Kulturfabrik), le 11-11-2015

Vendredi 13 novembre 2015



Ah qu’il est doux ce mois de novembre 2015 ! Une douceur certes météorologique, mais aussi, et surtout, une douceur pour nos oreilles gratifiées (comme à chaque automne) d’une cohorte de concerts à ne plus savoir qu’en faire ! Ceci expliquant peut-être cela, c’est une Kufa bien dépouillée de son public des grands soirs qui accueille cette fort jolie tournée venant célébrer les dix années d’existence (déjà !) du label norvégien Indie Recordings . Au menu, un vrai programme de chef(s) avec Keep of Kalessin
Keep of Kalessin


Clique pour voir la fiche du groupe
, Vreid
Vreid


Clique pour voir la fiche du groupe
et Vredehammer
Vredehammer


Clique pour voir la fiche du groupe
.



Un programme qui ne rencontre donc manifestement pas son public ce soir, et c’est bien dommage vu le niveau musical des concerts proposés. A commencer par Vredehammer
Vredehammer


Clique pour voir la fiche du groupe
qui me surprend divinement bien avec son Black/Death racé, tantôt agressif (surtout dans le chant), tantôt enlevé par des riffs éloquents et bien écrits, notamment sur le nouveau single joué ce soir (Spawn Tyrant). Certes, on préfère quand Vredehammer
Vredehammer


Clique pour voir la fiche du groupe
se montre plus créatif rythmiquement parlant, à l’instant de Vinteroffer (issue de l’album éponyme), mais quelques soli mélodiques n’oublient pas d’aérer l’ensemble. Et, pour couronner le tout, Per Valla se montre des plus affables. Tant bien que de mal, il parvient à communiquer avec les personnes présentes pour amener un peu de présence près de la scène ("we need your energy"), non sans vanter au passage la qualité de la nourriture et de la bière locale qui lui ont été servies ce soir. Il déclare même, pour conclure, qu’ils « se sentent chauds à l’intérieur que l’on se réveille au son de leur musique de merde » : se réveiller oui, mais « musique de merde » sûrement pas !



Il est assez ironique de repenser à la polémique qu’avait constituée la programmation de Vreid
Vreid


Clique pour voir la fiche du groupe
sur le même créneau horaire que Emperor
Emperor


Clique pour voir la fiche du groupe
lors du dernier Hellfest quand on observe l’affluence du jour. Celle-ci reste en effet timide pour ce deuxième acte, même si on sent bien que certains fans ont fait le déplacement avant tout pour Vreid
Vreid


Clique pour voir la fiche du groupe
. Or, la prestation délivrée par les anciens Windir, associée à la qualité de la sonorisation et des lights proposée ce soir (comme souvent à la Kufa) donne complètement raison à ceux ayant fait le déplacement et pourra faire regretter leur soirée aux plus paresseux restés à la maison. Avec son Black travaillé qui n’oublie pas ses racines (au niveau du chant notamment), ses effets absolument planants et les quelques parties de chant clair illuminant ce set, Vreid
Vreid


Clique pour voir la fiche du groupe
nous transporte ailleurs. La setlist est logiquement axée sur le dernier né, Solverv, dont le morceau titre et sa super intro se voit joliment interprêté, mais Sture Dingsøyr n’oublie pas de référencer ses albums les plus anciens et notamment l'album V avec Archer. Au final, vraiment difficile de trouver quoi que ce soir à reprocher à ce set de Vreid
Vreid


Clique pour voir la fiche du groupe
, si ce n’est une légère redondance au bout de cette petite heure de jeu.



Au diapason de ses groupes d’ouvertures, Keep of Kalessin
Keep of Kalessin


Clique pour voir la fiche du groupe
, et surtout son leader, Obsidian Claw, respire la forme et la bonne humeur. Se décrivant comme un groupe de Epic Extreme Metal, Keep of Kalessin
Keep of Kalessin


Clique pour voir la fiche du groupe
met à l’honneur son dernier né, Epistemology, et sort le grand jeu, à base de lights étudiés et de bannière géante en fond de scène. Les compositions plus mélodiques de cette période plus récente se voient ainsi bien mises à l’honneur, tandis que le groupe parvient à se montrer impérial et envoûtant, comme sur le grandiloquent The Grand Design.


(la veille, à Paris)

Tachant de communiquer le plus possible avec le public présent ce soir et de le faire participer (et surtout s’affirmer !), Obsidian Claw lui propose ensuite de choisir entre un titre Heavy, et un autre plus extrême. Cette deuxième proposition étant finalement adoubée par le public, Keep of Kalessin
Keep of Kalessin


Clique pour voir la fiche du groupe
entame alors une orientation davantage ancienne école de son set, qui ne semble pas déplaire au groupe. Bien au contraire même, puisqu’il annonce lui-même la couleur en rappelant ses influences Thrash (et de citer Exodus
Exodus


Clique pour voir la fiche du groupe
, Coroner
Coroner


Clique pour voir la fiche du groupe
, Testament
Testament


Clique pour voir la fiche du groupe
) avant de lancer un Universal Core ravageur.

Pourtant, au fur et à mesure que s’écoule l’heure impartie à cette référence de la scène, et malgré les excellents passages de Reptilian joués (The Awakening, The Divine Land) je ressens comme un certain manque comparé au concert de Vreid
Vreid


Clique pour voir la fiche du groupe
, probablement lié à l’absence d’une deuxième guitare. Mais rien qui ne puisse entacher outre mesure cette très bonne performance. La conclusion appartient d’ailleurs à Obsidian Claw : « Good start ! Next time, bring some friend ! ».
On y pensera !



Remerciements à la Kulturfabrik !
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE