. Le set est propre, les compos très élaborées, c'est une très bonne mise en jambe que nous proposent là les français de Temnein. Dommage qu'il y ait si peu de public ce samedi à l'ouverture, il faut dire que la nuit a été froide et beaucoup ont chargé la mule le vendredi soir, le réveil semble bien difficile pour certains.
Le DRF ne nous laisse pas de répit et nous enchaîne avec le progressif mélodique de Serenity
Serenity
. Excellent choix, cela permet d'évacuer en douceur la gueule de bois des festivaliers. Serenity
et un virage musical. Les 70's, vous vous rappelez? Mais si, pattes d'ef, cheveux long et tout ça... Mondo Drag
Mondo Drag
, c'est un peu ça , ils ont bouffé du Led Zep', du Black Sabbath
Black Sabbath
et tout ce qui se faisait d'un peu psyché à l'époque. Et ça donne un très bon résultat! On regrettera le manque de communication du groupe qui signe une très belle performance en ce début d'après midi!
sur la scène couverte. Carré et puissant, le groupe nous offre le premier coup de pied au cul de la journée avec l'apparition des premiers circle pit du samedi.
14h20, samedi après midi, allons donc dehors profiter du soleil tout en écoutant le doom puissant et hypnotique de Hangman's chair
sont venus nous présenter leur dernier album à travers un set et une prestation imposante. Le groupe est confiant et nous délivre une prestation très convaincante. Un groupe à suivre !
15h50, rendez-vous devant la scène en extérieur. Voyager
Voyager
nous vient tout droit d'Australie pour nous présenter un "métal progressif mélodique aux touches électro et djent". Difficile de se faire une idée, le mieux est encore d'écouter... Alors là messieurs dames, on détient la découverte du jour. Non seulement la musique est diablement efficace, mais en plus nos comparses australiens ont la pêche et sont heureux d'être là. Leur joie est transmise directement au public qui va leur montrer ce que c'est que l'accueil belge. Les morceaux s’enchaînent, prestation vraiment bluffante, aussi bien sur le jeu scénique que d'un point de vue maîtrise musicale. En plus de tout ça, le leader parle un français très correct, ce qui rajoute une dose de sympathie, si c'était encore nécessaire à ce stade là. Mais voila, toutes les bonnes choses ont une fin et le set est court (trop?), le public rappellera le groupe sans succès, il faut tenir le planning du festival!
Encore un autre changement radical avec Battle Beast
Battle Beast
. Malgré des problèmes de guitare sur le premier morceau, le groupe enchaîne son set. Les fans d'Epica
, sont venus défendre leur dernier album. Malgré des changements de line-up à chaque sortie, le groupe propose un show très carré et bien interprété. On regrette le peu d’interaction avec le public.
sont venu nous assommer avec leur folk-métal black métal. Grosse ambiance dans la salle, ça saute dans tous les sens, points tendu. Tout le monde se fait plaisir, le public en redemande quand le groupe doit quitter la scène.
en fait partie. 47 ans de carrière, le groupe n'a que 8 albums au compteur, on est loin de certains qui nous sortent 1 album tous les 2 ans. Le charismatique Bobby Liebling, du haut de ses 67 ans, nous propose un show complètement barré. La légende vivante semble complètement possédé et nous délivre un show qui restera dans les anales du DRF.
Depuis un moment on voit se balader sur le site du DRF des fans habillés et déguisés. Ils sont là pour Powerwolf
Powerwolf
, qui, dès sa montée sur scène, va transcender le public. Bon il est vrai que les morceaux sont relativement faciles et plutôt efficace sur scène, le groupe prend un malin plaisir à jouer avec le public. On a le droit à une vraie messe, une véritable communion entre le groupe et ses fans qui semblent ravis de l’expérience.
Après la messe haute en couleur, les belges d'Enthroned
Enthroned
sont là pour une messe très différente, sur la scène extérieur. Nornagest démarre la cérémonie et nous assomme pendant près d'une heure avec son black metal. Efficace et oppressant, on assiste à un concert de haut niveau!
Le show des belges étant terminé, place à Eluveitie
Eluveitie
. Suite à un petit problème technique (ou pas), le groupe monte sur scène face à un public acquis à leur cause. Il faut dire que la journée a été un défilé de teeshirts Eluveitie
. Le groupe enchaîne les hits, Thousandfold, Calls of the mountain... On déplorera le départ de Nicole Ansperger qui laisse un vide sur le jeu scénique.
Bon ce DRF est presque fini, mais a-t-il vraiment tout donné? La réponse est NON! Il reste Primordial
Primordial
, qui commence devant un public très réduit. Mais le public va vite se rapprocher en entendant ce qu'il s'y passe. Primordial va nous délivrer un show bluffant, hypnotique, alternant des parties au chant heavy très bien maîtrisées aux parties instrumentales diablement efficace. Beaucoup de personnes se sont pris une claque au vu des réactions du public. Un concert qu'il ne fallait surtout pas rater!
Et voila, cette vingtième édition du Durbuy Rock Festival est terminée. Un grand merci aux organisateurs, aux bénévoles, aux groupes et au public de fidèles. Programmation très eclectique, belle gestion des plannings, une vraie réussite!
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