qui nous délivre un death metal qui a le mérite de réveiller le public. Quelques petits larsens indésirables mais rien qui entachera ce bon concert qui permet de commencer cette deuxième journée de façon très énergique !
. Il suffit de voir le nombre de t-shirt à l'effigie du groupe présents dans les festivals français pour réaliser la notoriété qu'a obtenu ce groupe en même pas deux albums. Le groupe va surtout s'attarder sur son dernier opus, ce qui est compréhensible. Visuellement très fort et musicalement excellents, les zicos nous imposent leur set. Seul petit bémol, on aurait aimé les voir en soirée pour mieux apprécier l'ambiance lourde et oppressante que nous fournit Regarde les hommes tomber
Regarde les hommes tomber
. Très bon accueil du public qui est venu en masse ce samedi pour les nantais.
Changement de décor radical avec les allumés de Fange
, c'est assez spécial, pour pas dire brouillon. Pas de bassiste, juste une gratte ultra saturée (et d'ailleurs branchée sur un ampli basse en parallèle), Fange
Fange
ne fait vraiment pas dans la dentelle. Voix inaudible, guitares lourdes.... Mais bordel, Fange
Fange
vous rentre vraiment dedans sur scène. On assiste à un un show très énergique qui rattrapera (pour beaucoup) un son très crade et spécial, et au final on reste sur une note très positive.
ont su créer un environnement musical très particulier. Conceptuel, empreint de références cinématographiques et littéraires, Hypno5e
Hypno5e
est un groupe fait pour la scène et nous le démontrera encore une fois aujourd'hui. Seul bémol, Gredin (basse) est remplacé pour blessure et sa folie sur scène manque cruellement au show. Gros mur de son, alternance parfaite des passages calmes et passages énergiques. Un très bon moment musical !
Vainqueurs du tremplin Bretagne-Loire Atlantique du festival, Sordid ship
Sordid ship
est venu nous présenter ce que l'on pourrait appeler un punk-hardcore hawaïen. Surfeurs dans l’âme, chemises à fleurs et short de bain, les compères nous délivrent une musique vraiment enthousiaste et rentre dedans. Pas mal d’objets gonflables volants seront balancés de la scène, du ballon au requin. Le groupe est sincère sur scène, énergique, reconnaissant envers un public vraiment surpris de la claque qu'il est en train de se prendre et n'oublie pas de remercier et citer les groupes qui ont également participé au tremplin, leur faisant de la pub au passage. Mais voilà, le groupe nous offre un interlude musical car ''nos morceaux sont trop courts pour tenir 40min donc nous faisons un interlude''. Ce break en plein set sera comblé par une course de matelas gonflables en slamant. Le principe ? Le batteur et un festivalier font la course, le premier arrivé aux poteaux du chapiteau remportera un album. Hélas, le batteur fera rapidement naufrage, les festivaliers étant affamés, et c'est un festivalier heureux qui repartira avec un cd. Un excellent moment, une belle surprise, on leur souhaite vraiment plein de continuer comme ça!
S’il y a bien un groupe que j'attendais, à force de les rater à chaque occasion qui se présentait, c'est bien Gorod
, c'est de la technique, beaucoup de technique, et on appréhende quand on va se retrouver face à un tel groupe. Sont-ils à la hauteur de leurs prestations en studio ? Après tout, le groupe tourne beaucoup, notamment aux US, c'est que ça doit quand même bien tenir la route. Nos bordelais arrivent sur l'intro ''Air de l'Ordre'', issu de leur dernier album, enchaîné directement par un brillant ''Temple to the Art-God''. Et là, tout doute s'envole. C'est une véritable démonstration de technique, d'ingéniosité de composition et de maîtrise de la scène que le groupe va nous offrir. Il suffira de compter le nombre de slams du public pour comprendre que la sauce prend à tous les étages. Au passage, chapeau aux gars de la sécurité, ils ont vraiment eu beaucoup de boulot vu le nombre de slams à la minute. Gorod
Gorod
ne se contente pas de jouer les morceaux de son dernier album, il nous offrira des morceaux de Gorgasm. Un grand moment !
Après la claque infligée par les bordelais, changement radical de décor avec Valient thorr
Valient thorr
. Fidel a lui même, Valient est surexcité. Sautillement dans ses bottines rouges, le gaillard et ses compagnons Thorr sont déchaînés. On regrettera que le public soit si peu réactif malgré un juselfdgment day diablement efficace.
est venu nous offrir sa messe. Génies pour certains, je n'arrive pas à apprécier le show et décide de faire un break pour me restaurer.
Il y a des groupes qu'on l'on est toujours content de revoir, Jello Biafra
Jello Biafra
en fait partie. Si certains seront agacés par les discours politiques de la légende vivante du punk rock, les autres en redemanderont, dans ces temps tourmentés. En tout cas, l'excellente forme et la joie de ce bon vieux Jello est communicative et le public sera en délire sur tous ses morceaux. Merci l'artiste pour cet excellent moment de punk rock
Sur la Dave Mustage le rouleau compresseur Neurosis
Neurosis
vient nous étaler. Les fondateurs du post-core vont nous imposer un set lourd, planant et envoûtant. Pas de doute, Neurosis
et on en redemande ! On regrettera quelques longueurs qui font partie du show mais pour 1h de set, cela crée des passages à vide qui auraient été un peu long à certains moments. Petit bémol aussi aux lumières bien trop minimalistes qui ne jouent pas avec les ambiances crées. 1h de gras, d'aérien, de monstrueux. Merci messieurs !
. Comme chaque année, le Motocultor prend un malin plaisir à dérouter son public en invitant des ovnis musicaux, c'est tout à leur honneur. Mais voilà, après un Neurosis et des heures à arpenter le site de long en large et en travers, le trio guitare/batterie/clavier ne me convint pas. Il est temps de se reposer quelques heures, au grand dam de Soilwork