Reportage

STEAL Panther ou quand la parodie tombe à plat!

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 12-10-2016

Vendredi 14 octobre 2016



Maîtres du glam parodique et fervents défenseurs de l'adage ''Sex, Drugs and Rock'n'roll'', les Californiens de Steel Panther
Steel Panther


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étaient, après leur récent passage aux Lokerse Feesten, une nouvelle fois de retour en Belgique, mais cette fois à Bruxelles dans une Ancienne Belgique archi comble pour l'occasion. Préparant un nouvel album, Lower the Bar, dont la sortie est prévue en février 2017, Steel Panther
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continue entre-temps à surfer sur la vague qui a fait son succès: des prestations live dignes de shows humoristiques à l'américaine et dont les principaux atouts sont le sexe, le sexe et encore le sexe. Et c'est bien connu, le sexe, ça fait vendre, même s'il est mauvais! Non pas que nous soyons devenus des grenouilles de bénitiers, ou plus sérieux que le pape himself, mais si la bouille botoxée des membres du combo made in L.A. nous reste sympathique, la prestation qu'ils nous ont livrée ce mercredi soir à Bruxelles était réellement en-dessous de tout, à un point tel que nous n'avons pas attendu le rappel pour rentrer dans nos pénates.


Et pourtant tout avait si bien commencé. Une fois le rideau tombé, Michael Starr et sa bande entament leur set le pied au plancher et nous envoient du lourd pendant les trois premiers morceaux. Des nanas montrent déjà leurs poumons et les boys qui se trouvent dans le public ne se tiennent déjà plus. On a alors le sentiment que le combo californien va retourner l'AB en bonne et due forme, mais voilà, après 15 minutes, le soufflé retombe et nos Steel Panther
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tombent dans leur propre parodie. Le rythme devient alors soporifique et les membres du groupes s’essoufflent plus encore que jamais dans des monologues qui puent le réchauffé.



La majorité du public a pourtant l'air d'apprécier le spectacle, mais nous, voilà, on s'endort. On trouvera cependant un maigre réconfort dans le long solo de guitare de Satchel durant lequel, en parfait amuseur, il arrivera à refaire monter la température d'un sacré cran dans la salle. Suivent ensuite deux morceaux acoustiques entrecoupés d'un speech un nouvelle fois trop long et déjà entendu. C'en est trop, pour avoir assisté à de multiples autres prestations du groupe, celle-ci atteint désormais le fond du panier. Il est seulement 21h50 et ça fait au moins la cinquième fois que je regarde l'heure.

Arrivent alors enfin les deux titres phares du répertoire du groupe: ''17 Girls in a Row'' et ''Gloryhole''. Micheal Starr et ses acolytes invitent les nanas à monter sur scène. C'est parti pour le ''Titties festival'', qui en fait devient tristement la seule arme commerciale du groupe.

Bref, le jour où ces charmantes demoiselles aux poumons de toutes les tailles arrêteront de tomber le haut lors des apparitions du combo californien, quelque chose nous dit que le taux de remplissage des salles en prendra un sacré coup. En attendant, mercredi soir Steel rimait plutôt avec Steal. Et pour le style, on repassera.

A bon entendeur...
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