Reportage

Ringworm à Liège « Pour la prochaine chanson, pourriez-vous remuer un peu la tête s’il-vous-plaît ?»

Liège (Reflektor), le 25-11-2016

Vendredi 2 décembre 2016

Avec une discipline rare dans ce milieu, c’est à 20h précises que les organisateurs envoient Poison Headache
Poison Headache
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sur scène devant un public encore clairsemé. Placer la sono au milieu de la salle est un choix judicieux ce soir, car même si on ne compte pas plus d’une trentaine de personnes au moment où le groupe entame son set, la salle ne semble pas vide pour autant. La déferlante de stoner à tendance chaotique fait mouche, les absent ont toujours tort. Rappelons que parmi les membres de Poison Headache, on retrouve Phil Sgrosso
Phil Sgrosso


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, mieux connu comme ex-membre et As I Lay Dying
As I Lay Dying


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et Wovenhand
Wovenhand


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. Le son est assez clair et bien balancé pour pouvoir profiter du set des Californiens, même si, pour reprendre les termes de mon voisin de bière, ce serait quand même mieux avec une basse.



Les Italiens de Hierophant
Hierophant


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, dont on se souvient entre autres pour leur tournée commune avec nos héros locaux de Oathbreaker en 2011, arrivent sur scène pour présenter Mass Grave sorti quelques semaines plus tôt seulement. Plus qu’avant encore, Hierophant joue sur la lourdeur et la puissance écrasante de leur musique. A la fois doom et punk, death et chaotique, le metal que le groupe nous balance ce soir fait l’effet d’un bulldozer, mis en valeur par l’humilité et la sympathie du frontman. Bon pour la sympathie on n’est pas vraiment dans le registre « coeurs avec les doigts ». L’homme s’exprime de sa voix gutturale pour annoncer l’évolution du set mais quitte la scène en remerciant chaleureusement le public pour sa présence et son soutien en mode « it means a lot to us ». Car si la salle est encore loin d’être pleine, le public s’est quand même densifié pendant le set des Italiens. Bah oui, il est à peine plus de 21 heures, les concerts à Liège n’ont pas encore commencé à ce moment de la soirée en général.



Ringworm
Ringworm


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, c’est un peu cette vieille légende qui a toujours été présente, la force tranquille. Pourtant, tranquille n’est pas le terme qui caractériserait le mieux ce groupe. A l’image de son chanteur James Bulloch (aussi connu sous le nom The Human Furnace), Ringworm
Ringworm


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prend de l’âge mais ne souhaite pas s’assagir. Avec sous le bras Snake Church, le treizième album du groupe sorti en juillet dernier sur Relapse Records , le groupe vient nous montrer ce soir ce que peut encore envoyer un groupe qui compte plus de vingt-cinq ans d’expérience. On imagine facilement la gageure que doit être la composition d’une playlist de 60 minutes censée représenter la carrière du groupe, qui y ajoute évidemment de nouveaux morceaux à chaque sortie d’album. Le groupe nous balance donc sa grosse barbaque de metal, de hardcore et de thrash pour l’intense bonheur des 5 diehard fans présents ce soir. Le reste de la salle semble apprécier le set, mais pas suffisamment pour Human Furnace qui nous rappelle à plusieurs reprises qu’il ne nous entend pas, qu’on semble s’ennuyer, et qu’on devrait bouger un peu plus. Ce n’est qu’au bout d’une grosse vingtaine de minutes que les premiers mouvements de foule commencent sur Snake Church puis The Alchemist. Le public semble à ce moment partagé : d’un côté, ceux qui se sont pris au jeu et sont finalement rentrés dans le set du groupe, de l’autre ceux qui sont lassés par les plaintes de Human Furnace qui a maintenant basculé dans le sarcasme : « Pour la prochaine chanson, pourriez-vous remuer un peu la tête s’il-vous-plaît ? »



Le set ne décollant pas, je quittai même, avant la fin du set, le Reflektor qui présentera dorénavant une programmation plus axée metal / hardcore… à suivre donc !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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