Reportage

Dog Eat Dog : Les chiens ont toujours du mordant !

Liège (Reflektor), le 14-04-2017

Jeudi 1 juin 2017



On se souvient tous des 90’s… De cette frénésie qui s’empara des Etats-Unis et que l’on appelle le punk hardcore emmené entre autres par Biohazard
Biohazard


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et Sick Of It All
Sick Of It All


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. Parmi les cadors du genre, il existe un groupe provenant tout droit du New-Jersey qui, lancé sur la nouvelle vague orchestrée par les grandes pointures de l’époque (Suicidal Tendencies
Suicidal Tendencies


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, Faith No More
Faith No More


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, etc., …), va réussir à mêler subtilement hip hop, funk et metal et donner ainsi ses lettres de noblesse à un genre alors nouveau : le rap metal, dont les contours avaient déjà été façonnés par les Beastie Boys
Beastie Boys


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notamment. Ce groupe, c’est Dog Eat Dog
Dog Eat Dog


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! Si la plus grosse part du gâteau reviendra à leurs homologues de Rage Against The Machine
Rage Against The Machine


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, force est de constater que leur arrivée dans la sphère musicale en 1990 et un premier album studio détonnant quatre ans plus tard (le mythique « All Boro Kings ») vont imposer le plus grand respect de la part de leurs pairs. Aujourd’hui, Dog Eat Dog
Dog Eat Dog


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est toujours bien là et rameute les foules lors de leurs tournées des clubs. Déjà invité par le Reflektor l’année passée, le combo a remis le couvert au mois d’avril dernier avec dans ses valises du nouveau son (l’EP « Brand New Breed »). Le Dog Eat Dog
Dog Eat Dog


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nouveau est arrivé ! Et il nous a gâtés !




Du metalcore tyrolien… voilà comment pourrait être décrite la première partie de cette soirée dantesque ! On débarque dans la salle et les regards sont directement braqués sur ces énormes cruches et pots à lait décorant la scène. Des tonneaux et des habillages de scène représentant des rondins de bois sont également disposés de part et d’autre de la batterie. Pas de doute, ça sent les Alpes ! tuXedoo
tuXedoo


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(stylé hein ?) nous arrive en provenance d’Autriche et balance un metalcore juteux avec un mélange de thrash metal à la sauce yodel. Les bougres débarquent en costumes traditionnels et on devine d’emblée que l’ambiance sera assurée ! Avec deux chanteurs troquant leurs micros pour des percus et djembés l’espace de quelques morceaux et deux guitaristes au look bien core et aux riffs mélodiques tout en finesse, le band marque les esprits de par sa mise en scène et son abnégation à « faire le show ». Et de faire le show, il en est plus que jamais question lorsqu’un roadie se ramène sur scène accompagné d’une minuscule planche de surf afin de nous faire un remake des plus belles scènes d’Arlette à Walibi… euh… d’Alerte à Malibu pardon… ! Le bonhomme nous reviendra à la fin du set, perruque blonde sur la tête, t-shirt en filet et pantalon fluorescent (He’s sexy and he knows it !...) et distribuera à l’assemblée de nombreux shooters d’une liqueur à base de plantes médicinales bien connue (vous savez, celle représentée par un cerf et une croix juste au-dessus !). Aaaah les vertus de la phytothérapie ! Sponsor quand tu nous tiens… Mais l’on ne va certainement pas s’en plaindre puisqu’il commence à faire soif. Le concert se termine dans une atmosphère bon enfant par les jumps répétés des cinq lascars (ouais le batteur, il ne peut pas...) qui auront dignement mérité leur place sur cette tournée !



Place ensuite à nos héros du jour : Dog Eat Dog
Dog Eat Dog


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! John Connor, casquette vissée sur la tête, et ses acolytes ramènent enfin leur fraise et démarrent au quart de tour avec Pull My Finger aux accélérations punk et aux riffs lourds pour une première envolée bien festive ! Il faut exactement moins d’une seconde avant que le pit ne s’embrase. Interdiction pour le groupe de baisser la cadence et c’est avec Think, pour lequel les véritables premiers slams sont de la partie, que l’on s’aperçoit de la présence de très jeunes fans dans la salle (un p’tit gars d’environ 5 ans sur les épaules de son Dad et plus tard un autre gamin pas beaucoup plus âgé faisant un magnifique stage diving) ; de quoi nous faire sourire durant l’entièreté du gig. « Now, this one is about… emotion ! » dixit Mr. Connor en mimant un smiley pleurnichant. C’est Emoji Baby, du tout nouvel EP « Brand New Breed » qui est entamé et Dave Neabore n’en finit plus de headbanguer en tripotant sa basse. Le groupe remercie ensuite Chris Michez de Do Or Die
Do Or Die


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de les avoir invités avant que le saxophone ne fasse entendre sa légendaire mélodie rauque sur Who’s The King au refrain jumpant. « Fucking Shit ! It’s a pleasure to be back in Belgium in this place ! ».



On enchaîne avec Walk With Me issu du dernier album en date (2006 déjà…) avant de rapidement revenir aux glorieuses 90’s et ISMS pour lequel Connor laisse le soin au public de prendre le micro pour le refrain. « Jetez vos cigarettes, j’espère que vous aimerez ce nouveau son ! ». Ambiance reggae ensuite avec Lumpy Dog. Dave Neabore s’improvise ensuite Rocky Balboa et revêt un survêtement de boxe avant de se voir offrir la ceinture de champion de boxe des mains de Connor, le tout sous la célèbre soundtrack du film à Sylvester ! « Are you ready to rumble ?! ». Dave chope le micro et le combo envoie Rocky en pleine poire ! Le bassiste n’hésite pas à amuser la galerie avec un énorme « Adriaaaaaaan » sous les rires nourris. Chez Dog Eat Dog
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, on adore échanger les places. C’est une nouvelle fois le cas avec le batteur Brandon Finley qui s’avance afin d’interpréter Step Right In en compagnie de John. C’est d’ailleurs le drummer de tuXedoo
tuXedoo


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qui prend sa place derrière les fûts pour cet instant cocasse. « On voudrait vous présenter notre responsable merchandising ! ». Le gaillard se présente par un « Bonsoir, ça va bien ? » en français s’il vous plaît et montre ce qu’il sait faire sur Expect The Unexpected. La chaleur devient suffocante et lorsqu’un fan ne semble pas décider à quitter la scène avant Good Times, John lui suggère gentiment de dégager sur le champ par un hilarant petit moment d’improvisation dont il a le secret. Les slams reprennent alors de plus belle et l’on retrouve notre copain de 7 ans prendre son pied sur scène avec le band. « Vous vous rendez compte du chemin parcouru les amis ? Du Dynamo 94 au Reflektor 17 ! ». Dave lance son intro à la basse et c’est l’explosion orchestrée par un saxophone agité. No Fronts est dans la place et pour fêter ça, le fameux responsable merch de tout à l’heure grimpe sur le balcon du Reflektor avant de se jeter dans la foule pour un stage diving XXL.





Une petite reprise pour la route avec le Jump Around de House of Pain
House of Pain


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et l’on est averti par Connor en ces termes : « Ok, voici vos deux dernières chances de danser ! Santéééééé ! ». Il s’agit des deux derniers morceaux encore non joués du nouvel EP : le groovy Vibe Cartel et le désormais culte XXV au refrain on ne peut plus clair : « When I Say ‘Dog’, You Say ‘Eat’ ! Dog ! Eat ! Dog ! Eat ! » avant de terminer avec le slam de notre singer sur la toute dernière note du show.



Dog Eat Dog
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nous a botté l’cul et a proposé un show à son image : chaleureux, déjanté mais d’une efficacité redoutable. Souvent copié, jamais égalé : il reste THE groupe de fusion à voir absolument avant de mourir ! A consommer sans modération !




Remerciements au Reflektor !
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AUTEUR : Panda
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, pas...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...
Mordu de concerts depuis de nombreuses années, Panda aime écumer les salles, clubs et festivals de tout le pays. Bibliothécaire-documentaliste, passionné d'Histoire, de théâtre, de bande dessinée et de football, il est très (voire trop) éclectique dans ses goûts musicaux (metal/rock mais aussi pop, folk, new wave, electro). Il a rejoint l'équipe de SMA en février 2016 en tant que chroniqueur de concerts désireux de partager ses expériences live ! ...

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