Reportage

Rentrée tout en muscles et en samples à L'entrepôt !

Arlon (L'Entrepôt), le 09-09-2017

Mardi 12 septembre 2017

Fini les festivals, il est l’heure réinvestir les sombres salles de notre plat pays. Et c’est en ce samedi 9 septembre qu’on allait au 3ème concert de la rentrée à L’entrepôt d’Arlon. Oui, après Shining
Shining


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le mardi et la release party d’un groupe local la veille, la salle arlonaise accueillait une soirée metalcore-djent.


Malgré l’annulation des Portugais de The Voyniche Code et luxembourgeois de Inhuman Rampage, le public s’est déplacé en masse pour les « survivants » du jour.
Un beau duo composé des bien connus Wolves Scream
Wolves Scream


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ainsi que la découverte allemande : I Am Noah.

Qu’à cela ne tienne, on prend la petite salle à la place de la grande, on a toujours 3 groupes sur 5 et c’est parti !

Les hostilités s’ouvrent avec Watch You Burn, jeune groupe français qui vient pour la première fois jouer en Belgique. Un metalcore qui mêle une touche de deathcore, une grosse de djent et voir du crossover si on cherche bien. Les 5 Français ne se débrouillent pas trop mal (et seront d'ailleurs bien félicités par les 2 autres bands durant la soirée). Certes il y a quelques approximations et le côté « touche à tout » n’est pas le plus vendeur, mais ils ont encore beaucoup de temps devant eux pour trouver leurs marques.
Un chant à travailler, des breaks et une batterie/basse à affiner, mais ils y mettent de l’énergie et ont déjà un bon feeling de compo.

La convivialité de la petite salle fait son effet et la centaine de places n’est pas loin d’être atteinte, comment faire passer vite les 40min de changement de plateau. Quelques observateurs intrigués observent l’installation d’I Am Noah, un groupe allemand de Trêves qui vient aussi pour la première fois dans notre pays. On sent leur professionnalisme vu le matériel dont ils disposent ainsi qu’aux notes et extrait lors des balances.


I Am Noah ouvre souvent en Allemagne pour des groupes bien plus connus de la scène metalcore, et pour leur première chez nous ils sont bien décidés à montrer leur savoir-faire. Djent mélangé au hardcore et metalcore très efficace, son parfaitement réglé, présence scénique travaillée, bonne communication, voilà qui fait un bon concert. La petite salle bien remplie applaudit chaleureusement et le chanteur parvient à faire sauter et faire un mosh pit sans trop de soucis.

Heureux d’être là et devant autant de gens pour une nouvelle première fois, les teutons auront mis une bonne claque à l’assemblée après 45min d’un concert carré à l’allemande.
Après un beau petit mosh pit et un groupe qui aura plus que largement fait ses preuves, l’heure déjà bien avancée nous envoie au dernier groupe. De quoi espérer les revoir sur des plus grosses dates chez nous !


Faisant donc office de tête d’affiche du soir, nos copains de Wolves Scream
Wolves Scream


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reviennent pour la 2ème fois à L’entrepôt. Mais depuis leur première venue, ils ont sorti Vestiges, leur premier album. Le grand nombre de concerts, mais aussi les grandes scènes qu’ils ont déjà écumé se sent, mais la petite scène du bar de la salle arlonaise n’est pas bancale. Il ne leur manque qu’une occasion pour se lancer sur une tournée avec de plus gros groupes ou faire leur propre petite tournée hors de la Belgique. Cependant, en attendant c’est chez nous qu’ils étalent leur savoir-faire.

Par contre, on ne sait pas si c’est la fatigue de la route et de l’heure, ou bien un a priori de « public déjà acquis », mais Wolves Scream
Wolves Scream


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ne se donne pas au maximum ce soir. Avec un excellent son de leur part et aussi de la technique de la salle, les morceaux passent trop vite tout de même. Après 35min d’un concert plus que carré, les 5 gaillards s’en vont en remerciant les gens. Grosse stupéfaction dans le public qui s’en va déjà prendre l’air, mais Wolves Scream
Wolves Scream


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revient très rapidement pour nous faire Hurricane. De quoi clôturer quand même bien son concert, bien qu’un morceau ou 2 de plus n’auraient pas été de refus.

C’est donc après 45 petites minutes de concert que la soirée se termine avec un public qui aurait pu être un peu plus harangué par les Namurois, bien que techniquement on ne puisse rien redire à leur performance. Mis à part ce petit manque d’énergie des 2 côtés de la scène pour ce dernier concert, la petite salle densément remplie aura passée une très bonne soirée.


En espérant que Rage Music n’ait plus à subir d’autres annulations dans les belles affiches qu’il nous propose !

Merci à Loïc Warin pour les photos !

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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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