Reportage

Nasty, Lionheart et Get The Shot à Bruxelles, la tournée qu'on ne peut pas manquer

Bruxelles (Magasin 4), le 19-11-2017

Mercredi 22 novembre 2017

Deux dates belges pour une tournée de groupes internationaux. DEUX DATES BELGES. Alors oui c’est exceptionnel et à souligner et non, dans ces conditions il ne restait aucune excuse valable, pour tout amateur du style, de rater pareille occasion.

Les Québécois de Get The Shot
Get The Shot


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ont clairement créé la sensation cette année en sortant Infinite Punishement, leur troisième album. Si le groupe avait déjà gagné le respect de ses pairs et une crédibilité incontestable dans le milieu, il leur restait encore à conquérir un public plus large, moins ciblé, plus diversifié, moins underground. Et la sortie de Blackened Sun a été déterminante à ce niveau, il faut dire qu’un feat de Jesse Barnett (Stick To Your Guns
Stick To Your Guns


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) ça fait toujours son petit effet. Le groupe débarque donc devant un Magasin 4 déjà bien peuplé même s’il n’est que 19h. Le hardcore du groupe, aux accents metal bien prononcés, fait mouche dès les premiers instants.



Amusant d’ailleurs à quel point dans la scène hardcore plus que dans les autres courants, la « notoriété » d’un groupe n’a aucun impact sur la ferveur de certains amateurs. Pendant les trente minutes bouillonnantes de leur set, les membres de Get The Shot
Get The Shot


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ont joué devant un public de curieux, quelques énergiques profitant de l’espace libre dans la fosse et une quinzaine de gars connaissant les paroles par coeur et passant la moitié du set au micro du chanteur. Une ambiance 100% positive et accrocheuse qui confirme la qualité du groupe, aussi bien sur le plan musical que sur son contact avec le public.

Trente minutes plus tard, c’est Lionheart
Lionheart


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from California qui prenait place sur la scène. Bizarrement, je n’ai jamais vraiment donné sa chance à Lionheart
Lionheart


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par le passé. En les ayant toujours considérés comme du « Hatebreed
Hatebreed


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mais en moins bien quand même » j’ai dû passer à côté de quelque chose car ce soir, ils débarquent avec une énergie débordante. Même si en terme de timing le dernier passage du groupe en Europe remonte à à peine plus d’un an, ce concert est un peu le retour du groupe, puisqu’il avait annoncé son split ne 2016 avant de revenir sur sa décision un an plus tard.



Bref, ce soir c’est un peu les retrouvailles du groupe avec son public qui n’a pas eu le temps de l’oublier et qui ne lui en tient pas rigueur. Sur un tempo plus lent, les mouvements du pit se libèrent et Rob Watson est accompagné par son public sur son chant puissant. Un set qui prouve que Lionheart
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est bel et bien de retour (à temps partiel disent-ils)… et pour les bonnes raisons.

Si la tournée mettait Lionheart
Lionheart


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et Nasty
Nasty


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sur un même niveau, ces derniers étaient clairement les plus attendus ce soir à Bruxelles. Le groupe prend possession de la scène sur une intro en mode Thunderdome - ces mecs ne font décidément rien comme tout le monde - puis entame son set sur FYW, plage d’ouverture du petit dernier Realigion. La fosse est vaste, tout le monde sait que ce sera un champ de bataille dès les premières notes. « Nous sommes Nasty de La Calamine » annonce le chanteur en invitant le public à se rapprocher avec sa gestuelle et son attitude si caractéristiques. Les mosheurs se réveillent sur l’enchaînement vers At War With Love.



Et c’est parti pour le show, comme chantait Nâdiya en 2004. Le public de Nasty
Nasty


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semble s’être calmé depuis l’époque où le groupe avait les deux pieds fermement posés sur la scène beatdown à part entière… comme si le groupe avait perdu son public le plus virulent avec l’évolution de sa musique depuis Love en 2013. Qu’à cela ne tienne, celui qu’ils ont gagné depuis lui rend clairement bien justice en mettant le feu : mosh, sing-along et stage-divings à profusion sur l’avant de la scène. Les « tubes » récents comme Shokka ou plus anciens comme l’incontournable Fire On The People font mouche. « Viens ! Viens ! Viens ! » lance Matthi vers le public qui fait donc la fête avec le groupe sur Zero Tolerance pour clôturer la soirée. Plus de Just Kind donc qui paraissait pourtant indispensable aux concerts du groupe… laissons la place aux morceaux de Realigion qu’ils défendent carrément comme des lions sur scène.
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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