Reportage

Sólstafir et Myrkur: puissance et émotion pour terminer l'année

Bruxelles (De Vaartkapoen), le 16-12-2017

Dimanche 17 décembre 2017

Annoncé depuis l'été dernier, ce concert de Sólstafir et Myrkur, était fort attendu. Le Vk était d'ailleurs bien rempli pour ce dernier concert de l'année.

J'ai raté la plus grosse partie du concert de Árstíðir qui ouvraient la soirée. Le trio islandais propose du folk acoustique et ça avait l'air d'être une bonne entrée en matière pour cette soirée. Un style radicalement différent des deux autres groupes, mais qui se marie bien avec.
Ils ont en tout cas joué devant un public présent en nombre. En effet, difficile de se frayer un chemin dans la salle en arrivant après le début.

Myrkur

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, qui les a suivis, était très attendue. Je suis partagée sur sa prestation. Rien à dire sur le concert en lui-même. On sent qu'Amalie est une pro, son chant clair et son jeu de scène sont impeccables. Je suis plus mitigée sur les passages black metal, fort peu nombreux finalement et qui semblent en-dessous.
La recette fonctionne en tout cas, surtout auprès de certains mâles de la salle à en juger les cris et déclarations d'amour qu'on peut entendre entre les morceaux.

Pour être honnête, j'ai un peu décroché de Sólstafir

Sólstafir

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après qu'ils aient soudainement remercié leur batteur et membre fondateur Guðmundur Óli Pálmason (qui a depuis formé Katla

Katla

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) en 2015. La façon dont ça s'est passé m'a rebutée et c'est seulement quelques jours avant le concert que je me suis décidée à écouter leur dernier album, Berdreyminn, sorti en mai dernier. Autant le dire tout de suite, l'album n'est certainement pas mauvais, mais je n'ai pas été conquise non plus.
En live par contre, difficile de ne pas reconnaître que le groupe assure, malgré quelques soucis techniques. Les Islandais semblent assagis et leur prestation y gagne.
La setlist est logiquement principalement composée de morceaux du dernier album, même si certains morceaux classiques d'anciens albums (je pense à Svartir Sandar et à Köld) auraient clairement eu leur place.