Reportage

Heaven Shall Burn : Tournée inter-continentale

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 18-03-2018

Samedi 24 mars 2018

Sunday hardcore matinee ? Eh bien non pas vraiment, on s’éloigne du old-school. Grosse tournée qui attire la grande foule pour un dimanche soir à l’Ancienne Belgique. Au menu : death-metal/core technique et rouleaux compresseurs.

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Heaven Shall Burn


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en Belgique c’est assez courant et personne ne viendra dire le contraire ici. Cependant, voir les allemands en salle dans le plat pays reste assez rare, mieux vaut en profiter alors. Mais rentrons dans le vif du sujet directement, car il y a des choses à dire !

Mon arrivée tardive me fait rater les 25 minutes dont bénéficient les Australiens de In Hearts Wake
In Hearts Wake


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. Malgré leurs passages courant dans nos régions il est regrettable de passer à côté d’une performance vu leurs albums (et non pas uniquement pour le chanteur qui finit sur un bateau gonflable porté par le public). En tout cas, le public venu en masse ce dimanche aura profité en grand nombre à ma place dès 18H de In Hearts Wake
In Hearts Wake


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.

Après, l’Australie, traversons l’océan Pacifique pour arriver aux USA avec Whitechapel
Whitechapel


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. Du deathcore, on ne peut plus ravageur dans son style (et même en général). L’un des leaders que l’on avait plus vus depuis fin 2016 en Belgique a convaincu l’assemblée. Malgré un son parfois approximatif et une redondance si on n’est pas adepte du style, les gars de … on fait leur boulot. Tout en violence le groupe balance ses tubes, peut-être un peu trop machinalement bien que la non-chalance donne du cachet. Après 35min, il y a de quoi sortir le sourire aux lèvres ; surtout après le trio : Our Endless WarThe Saw Is the LawThis Is Exile.


Les équipes techniques sont bien rodées, car elles ont largement le temps de changer la scène ainsi que faire quelques derniers sound-checks. En effet, c’est même avec quelques minutes d’avance que August Burns Red
August Burns Red


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, impatient de faire son retour à Bruxelles. Sous des applaudissements très soutenus, les Américains viennent présenter Phantom Anthem, sorti l’an dernier, chez nous.

Leur réputation live est restée dans les mémoires à voir l’engouement général. Seuls points négatifs, un son pas toujours bon ainsi qu’une setlist pas très bien arrangée et bien trop courte. Avec presque 50min sur scène, August Burns Red
August Burns Red


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a du mal de synthétiser son dernier album combiné aux classiques. Les basiques cantonnés à leur minimum avec Leveler, Composure et White Washed. Le toujours aussi bon (que les autres) Phantom Anthem déboule avec 5 titres, soit la moitié de la setlist.

Ces petits points qui mitigent le concert n’auront fait que donner encore plus envie à tout le monde de revoir les 5 gars souriants avec une belle date en tête d’affiche (en salle) chez nous pour étaler leur belle discographie. En tout cas, avec ces quelques classiques ainsi que The Frost, Invisible Ennemy ,King Of Sorrow et d’autres nouvelles sous un meilleur son et show.


Après ce concert tout de même plaisant, traversons l’Atlantique pour arriver en Allemagne et finir la soirée. Heaven Shall Burn
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pose un maximum de ses grosses structures, excepté pyrotechnie, dans l’Ancienne Belgique. C’est devant un beau taux de remplissage que mains et voix s’élèvent pour accueillir Marcus et sa bande. Directement le grand backdrop avec le logo et les très nombreux lasers face au public donnent le ton. Ça commence en force avec un duo issu de Wanderer – dernier disque sorti en 2016 – et s’enchaîne : DownshifterBring War Home. L’ambiance chaleureuse monte encore d’un cran pour ces « stars des stars » du jour. Il faut dire que musicalement et scéniquement les Allemands sont réputés pour toujours sortir les grands moyens. C’est encore le cas, du moins telle que l’ouverture de scène le permet, bien que sans le remake du champ de bataille, quelques lights en moins et sans pyro.

Les musiciens s’en donnent à cœur joie sur les instruments et Marcus s’exécute en grand chef d’orchestre et frontman sur les classiques comme : Hunter Will Be Hunted, The Final March, Black Tears, Counterweight, etc.

Heaven Shall Burn
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pioche dans sa discographie de Antigone à son dernier opus. Avec 1h15 de concert il y a moyen de faire un best of correct, sans trop mettre à mal l’un ou l’autre disque. Sans non plus mettre l’excellent Wanderer sur un pied d’estale, car avec 4 titres sur 13 la note est honorable. Seul micro déception dans la setlist, on aurait bien aimé encore entendre un peu plus de Veto, bien que trop joué dans ses grandes lignes ces dernières années.

Les Teutons partent sur un concert magistralement bien orchestré, et qui n’aurait pas pu se révéler un peu plus long tant il était millimétré. Heaven Shall Burn
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aura évidemment achevé le public bruxellois par son immanquable Endzeit accompagné du wall of death pour finir sur Valhalla signe du présumé hiatus du groupe.

Une belle manière de dire au revoir pour une durée indéterminée après nous avoir gâtés par une tournée ainsi qu’un concert digne du rouleau compresseur qu’est Heaven Shall Burn
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.


Merci à Sara Velez Herrero pour les photos.
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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